Je m'en fou d'être blessé, du moment que mes blessures restent visibles. [libre]

Je marchais de long en large , mon épaule saigné, mais je continuais à tenir tête a ces bipèdes qui m'agacer au plus haut point, je venais de mettre un homme par terre et j'avais essuyé plusieurs coups, mais je ne comptais pas abandonner mon combat, un jour je retrouverais la plaine avec mes amis on fondera un troupeau et la légende des chevaux étoilé naitra a nouveaux ! Certes pour le moment j'étais encore en difficulté pour avoir quelque seconde a moi, et j'avais soif , je n'avais pas arrêté de ruer depuis trois heures voir plus.
Je lâchai un hennissement plaintif, je n'étais pas encore brisé et ça c'était le plus important...

Wolf's Song et Colère du Ciel

Ce matin, Wolf' s'était réveillé assez tôt. Le soleil se levait a peine et pourtant, il pouvait déjà sentir la chaleur de ses rayons sur son dos. La journée s'annonçait chaude ! L'étalon espérait que personne ne viendrait le chercher pour travailler. La plupart des autres chevaux dormaient a part quelques équidés qui prenaient la relève de la dernière patrouille. Au fur et a mesure que la journée avançait, l'écurie se vidait. N'en déplaise a l'étalon qui préférait la solitude. On distribua la ration et comme a son habitude, le Gris mangea en économisant le plus de foin possible. Une fois le repas terminé, il regarda le Fort presque vide. Son regard s'attarda sur le Corral, où des soldats s'étaient rassemblés pour observer ou pour essayer de dompter un insoumis. Un jeune étalon a la robe semblable a un ciel étoilé se tenait en nage en son centre. Wolf' s'approcha de l'ouverture du box et passa la tête, vaguement intéressé. On vint le sortir et l'attacher aux barres longeant le Corral, offrant ainsi un meilleur point de vue sur la scène qui se déroulait. Un homme s'approcha du Gris et commença a lui couper les crins avant de vérifier sa ferrure. L'étalon en profita pour détailler la scène: un homme était par terre et l'étalon saignait. Il devait avoir soif par une pareille chaleur...

Déjà un autre soldat se préparait. Le Noir lâcha un petit hennissement plaintif. Wolf' y répondit par un petit renâclement et hennit doucement, plus pour lui même que pour quelqu'un d'autre. Il se souvint de sa propre fougue et observa avec attention la suite.

Je m'essuya mon épaule d'un coup de tête et j'attendis qu'un des bipède vienne essayer de me monter, mes yeux brillait d'une lueur démoniaque et j'attendis patiemment que le cavalier monte en pensent ° Toi tu vas mourir mon gars ° et les ruades reprirent sauf que cette fois ci un étalon me regardais je galopa vers lui et râpa la jambe de mon cavalier dur la barrière si bien qu'il tomba au pied du petit gris, je cabras et m’arrêtas, je m'allongea par terre et souffla un moment , quelque seconde seulement avant qu'un deux-pattes viennent vers moi et m'attache sous le soleil. J'avais pas tardé a comprendre le message, j'allais passer l'après midi sous le soleil et sans eau, non vraiment je pouvais pas rêver mieux ... j'entrepris donc de tirer sur la corde jusqu’à ce qu'elle lâche.

Wolf's Song observait la scène avec peu d’intérêt quand l'appaloosa vint heurter la jambe de son cavalier contre la barrière, faisant tomber l'humain aux pieds du Gris. L'autre cabra puis s'allongea. Cela surpris le pommelé, pourquoi faisait il ça ? Il n'eut pas le temps de répondre que déjà, un bipède s'approchait et attachait l'autre étalon. Il allait donc passer la journée ici...

Les bipèdes finirent de s'occuper de Wolf mais pour une raison inconnue, ils le laissèrent là. Le Gris s'impatienta mais personne ne vint. Il prit son mal en patience. L'appaloosa tirait sans arrêt sur sa corde, espérant sans doute pouvoir la casser. Le bruit de la corde énerva le Gris qui coucha les oreilles et cracha:

"Veux tu arrêter ?!"

Je m'arrêtais et posa un regard interrogateur à l'autre, apparemment lui il aimait bien être ici, je m'approcha donc de noeud et entrepris de le défaire en vain .

- ça te dérange pas toi d'être attaché ici ? La liberté te manque pas ?

J'avais tellement tiré que je pus au moins m'allonger par terre pour souffler , je fixais l'autre sans comprendre pourquoi il avait réagit ainsi.

Wolf' sentit le regard de l'autre sur lui puis ce dernier tenta encore de défaire son nœud, en vain. Il parla alors:

"Ça ne te dérange pas toi d'être attaché ici ? La liberté ne te manque pas ?"

Il s'allongea ensuite, fixant toujours le Gris. Wolf détourna le regard. La liberté lui manquait elle ? Il ne savait pas. Non pas qu'il se plaisait ici mais il ne serait pas plus heureux une fois libre !
Il s'adressa a l'appaloosa d'une voix dure:

"La liberté ? Il y a bien longtemps que j'y ai renoncé !"

Puis il ajouta a voix basse:

"Avons nous vraiment le choix ?"

Il baissa alors légèrement la tête. Il ne voulait pas que ce mâle croise son regard troublé.

Je regarda le cheval devant moi et il me donna une idée, je savait comment retrouvé ma liberté !! je regarda tristement vers mes amis , je devrais les laisser derrière moi pour pouvoir m'enfuir.

- Nous ne devons pas renoncer !!

Je regarda l'étalon droit dans les yeux, et une lueur d’espoir illumina mon regard, j'avais besoin de lui

- Peut tu m'y aider ?

Spoiler:

Le Gris fut pris au dépourvu. La tournure que prenaient les choses était inhabituelle. Lui, s'enfuir ? Wolf ne savait que répondre. Pouvait il l'aider ? Pouvait il seulement quitter le Fort ? Pouvait il laisser Hurricane ? Mais par dessus tout, le voulait il ? Tant de questions auquelles il n'avait pas de réponse.
Il croisa le regard de l'autre. Ce qu'il y vit le perturba encore plus. De l'espoir. Il était celui sur qui tout reposait. Il avait le pouvoir de changer les choses. Et cela le terrifiait. Il jeta un coup d'oeil a l'autre, le visage hanté. Wolf plongea son regard dans celui de l'appaloosa. Il devait prendre une décision mais il n'y arrivait pas. Quelque chose le poussait a l'aider et ce fut ce quelque chose qui prit la décision a sa place. Il répondit dans un souffle:

《Oui.》

Il releva la tête, une lueur nouvelle dans le regard. Il allait se battre.

Hors Rp:

Je ne pus retenir un hennissement joyeux .

- Il faut que tu m'apprenne à répondre aux demandes des bipèdes, l'idée est simple, on sort du fort pour patrouillé avec les hommes et quand on est assez loin on se met à ruer pour les éjecter et s'enfuir, je sais comment enlever les selles et les filets.

Je me levais mon retard à toujours fixé sur le cheval gris, mon cerveau était en ébullition, je penser a mes amis qui m'attendait au box et qui cherché un moyen de fuir, puis je penser au vent dans mes crins et à l'herbe sous mes sabots, j'attendis la réponse de l'étalon devant moi .

Wolf se sentit bizarre. Une curieuse chaleur emplissait son cœur. Il se sentit content.
Quand l'appaloosa lui expliqua son plan, le Gris eut un pincement au coeur. Il parla d'un voix plus assurée:

"Ce plan peut tenir la route a condition que l'humain qui te montes ne soit pas habitué aux mustangs sinon je ne donne pas cher payé ta peau...Tout d'abord, il va falloir accepter sur ton dos un humain et son équipement. Quand il te talonnera, tu devras avancer et quand il tirera sur ta bride, tu devras t'arrêter."

Curieusement, il doutait. Mais il ne pouvait plus reculer. Pas devant la joie de l'étalon. Alors il esquissa ce qui aurait pu être un sourire il y a bien longtemps. Il jeta un coup d'oeil vers l'écurie en espérant apercevoir Hurricane mais il ne vit qu'un vieux cheval brun.

Je ravalas ma fierté et hocha la tête, même si l'idée d'avoir un cavalier sur le dos ne me disais absolument rien. Je regarda l'équipement qui attendais sur une barrière, ça m'étonnerais qu'un imbécile ne revienne pas, je secoua mon encolure et me retourna vers le petit gris.

- Nous ne nous somme pas présenter, je m’appelle Colère du ciel et toi?

Je surveillait du coin de l’œil, la bride et la selle, c'était la première fois que j'avais hâte d'être monté.

Wolf vit Colère du Ciel regarder le matériel de travers. Visiblement, il ne semblait pas heureux a l'idée de porter un hominidé...

"Nous ne nous somme pas présentés, je m’appelle Colère du ciel et toi ?"

Le Gris en avait presque oublié les salutations traditionnelles. Il pencha un peu la tête et répondit:

"Wolf's Song"

Il entendit des pas qui s'approchaient d'eux. Un homme de forte corpulence suivi d'un soldat maigrichon. Le grand tenait une cravache et regardait Ciel avec un regard sombre. L'autre se contenta de s'approcher de la barrière près de Wolf et de regarder l'autre étalon. Le pommelé prévint l'appaloosa:

"Ils viennent pour toi...Souviens toi de ce que je t'ai dis"

Des humains se rassemblèrent autour du corral et le grand semblait décidé a en découdre. Wolf ronfla. Cela ne présageait rien de bon...

Je prends sur moi et je m'approcha d'eux , je fis un effort colossal pour ne pas protesté pendant qu'ils m'equipé et je m'efforçant de répondre le mieux possible au demandes, malgré le fait que je me prenais des coups de cravache de temps à autre j'avais réussi à me calmer. Je jeta un regard Wolf pour savoir si je me débrouiller bien , ce bipède tirai sur ma bouche comme un malade et me donnais de magnifique coup de cravache. Au bout de 20 minutes il descendit et partis parler à un homme plus jeune, ils me jetais régulièrement des coup d'œil et ils s'approchèrent de Wolf , je ne savais pas se qui se passait.

Wolf regarda Colère du Ciel. L'étalon se débrouillait plutôt bien surtout avec ce bipède violent sur le dos. Quand l'appaloosa sembla calme, l'humain descendit et s'approcha du maigrichon. Le soldat semblait content de l'étalon et parlait d'achat. L'autre acquiesça et le visage du grand s'illumina. Aussitôt, il proposa une sortie du Fort. Son ami regarda le cheval de patrouille attaché a côté de lui et alla chercher le matériel. Une fois que les humains furent partis, Wolf s'approcha.

"L'humain est content de toi et semblait vouloir t'acheter. Il veut sortir sur ton dos. C'est le moment de mettre ton plan a exécution."

L'humain revint et sella le pommelé qui grogna quand la sangle se serra un peu trop. Il jeta un regard a Colère du Ciel et vit le grand revenir avec du matériel flambant neuf. Le cavalier de Wolf le mena jusqu'au portes en attendant son camarade.

Je regarda le plus grand revenir avec du matériel, et je remercia Wolf du regard. je sentie un poids sur mon dos quand il me mit la selle , je pris le mors avec calme et tenté de paraitre bien dresser. L'homme monta sur mon dos et je sentis une pressions sur mes flanc qui me fit avancer jusqu’à Wolf.

- Notre heure de gloire ne va pas tarder !

Je piaffer doucement, j'avais hâte de partir.

Wolf vit l'autre s'avancer et piaffer.

"Notre heure de gloire ne va pas tarder !"

Wolf approuva légèrement de la tête avant de s'engouffrer par la porte, l'air pensif. Son cavalier le mena sur la route conduisant au désert. Il se tourna vers l'appaloosa.

"Nous allons dans le désert, le meilleur endroit pour s'enfuir. Il y fait chaud et aride mais ils ne pourront pas nous suivre et nous ne serons pas capturés par les indiens. Mais il nous traqueront, nous devrons nous cacher longtemps"

Son cavalier le mit au trot allongé de manière a ce qu'il s'économise.

Je piaffer sur place et écoutait attentivement wolf,
je m'en remettais a lui pour la suite des événements.
J'avais vraiment envie de partir mais je me retenais quand même,
Je sentais a nouveaux le vent dans ma crinière.
Mon cavalier me tenais fermement.

Wolf plongea dans ses pensées quelques instant. Puis il eu une idée.
Il se tourna vers l'appaloosa:

《Nous fuirons vers le désert puis je t'emmènerais dans le camp des indiens où quelqu'un pourra retirer ton harnachement puis tu pourras choisir où partir. Rejoins un troupeau ou reste solitaire mais reste loin, ils essayeront peu être de te chercher》

L'étalon commença a piaffer et a danser sur place. Son cavalier, irrité, lui tira un coup sec sur la bouche, ce qui énerva le pommelé. Il lança une ruade qui désarçonna son humain. Il espéra que Colère du ciel profiterait de cette distraction pour faire de même. Le bipède tomba par terre et Wolf tirait des coups secs sur sa bride. Mais l'humain tenait bon. L'étalon tourna alors un regard presque implorant vers l'autre puis il cria:

《Saisi ta chance ! Cours ! Ne reviens pas, je te rejoindrais !》

je regardas mon compagnon et ne me fis pas priais, presque instantanément j’envoyai mon cavalier embrasser un poteau.
Je lanças un regard a Wolf et secouas l'encolure pour le remercié,
j'allais partir quand deux hommes se jeter sur moi, je rua et détalas vers la sortis.
j'hennis en passant la porte et regardas l'étalon gris,
Je lui revaudrais ça, ma crinière volais derrière moi, j'avais les naseaux dilaté.
Je chercher rapidement la direction du camp indien et je sortis du fort comme un coup de vent.