Je m'en fou d'être blessé, du moment que mes blessures restent visibles. [libre]

Les rênes me fouettais sans cesse
et les étriers me tapais violemment le flanc,
ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas galopais,
j'étais déçus de le faire dans ces condition enfaite...
Je m'arrêtas et regardas autour de moi,
tout n'étais que désert, je ne savait pas où aller...
Je décidas de me fiait a l'odorat,
je devais trouver la tribut indienne...
Je pris un petit trot aériens et me dirigeas en direction du camp.

Spoiler:

Mon cavalier étant descendu pour observer je ne sais quoi par terre, je m'éloigna prudemment vers une touffe d'herbe isolée et pas très fraîche certes. Martin ne s'aperçut de mon absence un peu trop tard, et quand il bondit pour s’agripper à mes rênes pendant le long de mon encolure, je me décalais et partis vers l'inconnu. Quelques centaines de mètres au galop, je crus distinguer une forme, sombre et immobile. Je reconnus Colère du Ciel, un étalon à qui je n'avais vraiment parlé. Je me dirigeais vers lui, voulant corriger cette erreur de ne pas le connaître.
J' hennis doucement afin de le prévenir que j'approchais, ne voulant pas le surprendre et le rejoins de mon trot élastique. En venant à lui, je compris qu'il se dirigeait vers la tribu indienne. 
"Salut, tu t'en vas du mauvais côté je crois !" Dis-je avec un ébrouement d'humour.

Mes oreilles frémir quand j'entendis un hennissement,
Il me disait vaguement un truc, je fis volte-face et dévisagea un étalon gris, il empester l'odeur du fort...
C'était bien ma veine, tiens , j'avais pas quitté le territoire que je me faisais déjà rattrapé...
Je me forçais à gardé mon calme.
" Salut ! Tu viens du fort non ? " , je comptais gagner du temps et essayer d'avoir un ton égal, " Tu pourrais m'aider à m'enlever tout cet équipement ? Il me gène ... "
Je savais pas vraiment si il me croirais, j'étais un excellent tacticien mais qu'elle piètre menteur j'étais...

Ma robe constellé de tâche blanche était en mauvaise état et mes membres endoloris me faisait mal à chaque pas, j'avais plus le choix...

Je compris directement que l'étalon voulut partir, il en avait bien du courage, je me voyais mal débarquer chez les indiens comme ça, à l'improviste, au milieu de tant d'inconnus. Bah en même temps c'était son problème après tout, c'est son choix. Mais il est marrant lui, je suis pas un humain moi, j'ai des sabots en guise de main, alors pour lui enlever sa torture, il ne faut pas compter sur moi !
"Je voudrais bien, mais je ne suis pas sûr de réussir à t'aider à t'infiltrer chez nos ennemis," dis-je en insistant lourdement sur le dernier mot. Certes, j'agissais comme un père trop protecteur, mais si les soldats le découvraient là-bas, je ne suis pas sûr de lui reparler un jour. "Es-tu vraiment certain d'y aller ?" continuai-je en soulevant sa selle avec mes naseaux; cherchant comment lui enlever cet instrument bien trop complexe pour moi.

J'entrepris de mordiller la sangle tout en écoutent le gris, il ne semblait pas sur de lui mais je ne pouvais pas le lui reprocher. Les mots me manquer , lui expliquer mon histoire serait trop long, je me contentais donc de lui lancer un regard décidé qui en disait bien plus qu'un long discours.

Je réussis à abimé légèrement la sangle.

Bon, il a vraiment l'air décidé, son regard en dit déjà beaucoup. Une légère fissure sur la sangle indiqua que sa selle n'était pas incassable. Je l'aidai et pendant quelques minutes, nous travaillions en silence. Je m'inquiétai vraiment pour lui car, comme tous les chevaux qui se respectent, voir partir l'un des siens n'est pas simple. Je ne dis pas qu'il ne serait pas heureux là-bas, sûrement plus qu'au fort, mais bon, cette histoire ne me dit rien qui vaille. Le soleil commençait déjà à décliner et nos ombres devenaient déjà à s'allonger.
"Je peux au moins t'accompagner un bout de chemin, histoire de voir si tu es bien accueilli. Bien sûr, je n'entrerais pas dans le camp avec toi !", m'empressai-je d'ajouter en voyant sa moue dubitative. Le fort est maintenant  bien loin et je voulais voir comment ils s'accueilleraient, et qui sait, peut-être que je pourrais l'empêcher d'y aller ?

Je me secoua et la selle lâcha, il me restait seulement le filet. La proposition de l'étalon me surpris et je commença à me demander si c'était une bonne idée... Je détesté le fort mais au moins là bas, personne ne risqué de me blesser mortellement...
" Non ,je vais dormir ici... Tu as raison ... Les Indiens sont peut être pires ..."
Je m'etiras et resta immobile perdus dans mes pensé

La selle tomba et Colère du Ciel comprit enfin. Je me sentais vraiment lourd d'insister à ce point, mais mes efforts ne furent pas vains. L'étalon avait pris la peine de réfléchir et je pus respirer à nouveau. Par contre, le laisser seul après tant d'efforts, ça je n'étais pas d'accord. J'espérais seulement qu'il apprécierait le mal que je me donnais pour lui et qu'il accepterait que nous rentrions ensemble.
"hum, je ne sais pas si les Indiens sont si terribles que ça, mais je sais que je ne quitterais le fort que si j'étais sûr d'être accepté dans une tribu autre. Au fait, je m'appelle Stardust ! On pourrait rentrer ensemble demain et surveiller les arrières de l'autre pendant la nuit ?"
Je me mis au pas afin de m'étirer les muscles ne voulant pas forcément de crampes. Je pensas au fort et à sa sûreté et me dit que finalement, on n'était pas à plaindre là-bas.

Je lui donnais un coup amicale dans l'épaule, j'avais beau détester les hommes au plus au point cet étalon né méritait pas que je me fasse les nerfs sur lui, certes j'avais des remords d'abandonner mes trois camarades restais au fort , je regardas derrière moi et suivis l'autre avant de trouver un renforcement dans des rochers, j'y entra avec prudence et fit signe à mon camarade de me suivre, je n'aimais pas les longs discours.

Ce cheval est bien silencieux. J'ai l'impression d'être une pipelette à côté de lui ! Mais bon, chacun son comportement, son histoire a l'air tellement longue ! Du moment qu'il accepte de rentrer au fort, c'est le principal. Il a l'air bien mystérieux, tout comme moi, je pense qu'on va bien s'entendre. Le renfoncement dans lequel nous entrons me donnent des frissons, et je peine à rester calme dans l'obscurité peu réconfortante. Le lieu est tout juste assez grand pour deux, n'offrant aucune sortie de secours. Bah, que veux-tu qu'il nous arrive ? Je secoua la tête et tenta de repousser les ondes négatives loin dans mon esprit.
"Tu veux faire le premier tour de garde ou bien dormir un petit peu d'abord ?"
Je me demandais franchement s'il allait me faire confiance, une lueur d'espoir s'alluma dans mon esprit, et je le regardais, la tête légèrement penchée, l'air amical.

Je lui rendit son regard, j'avais du mal à le sonder, souvent les chevaux du fort ne prêté pas attention au chevaux insoumis, mais lui il était différent. J'entrepris de nettoyer mes blessures et je m'allonge au fond de la cavité, il faisait si sombre que j'apercevais seulement les yeux de Stardust.

" Je m'appelle Colère du ciel ..." j'avais mes membres endoloris par la fatigue" ça te dérange de prendre le premier tour ? Mes blessures me font mal...

Je n'aimais pas avouer mes faiblesses, mais on était seul, j'espérais juste qu'il ne me renverrai pas une réponse cinglante... J'attendais patiemment ça réponse.

Je me suis perdue. Une fois de plus. Je suis vraiment trop tête en l'air, il faudra que je fasse une fois de plus le tour des territoires avec Danny ou Forêt Noire. Une âme charitable qui n'en a pas marre de mes bavardages incessants.  Je me sentis abandonnée, et me demanda si j'avais bien fait de m'arrêter et d'intégrer un troupeau. Je ne suis peut-être faite que pour l'errance et la solitude. Il faut que je pense à autre chose, et pour ça il n'y a qu'une solution! Galoper.
Malheureusement, les plaines sont trop petites pour une folle galopade digne des plus grands champs de courses. Toutefois, les vastes étendues sableuses du désert étaient parfaites, elles. Une lueur d'excitation parcourut mes yeux marrons, c'est vrai qu'une petite infiltration dans le territoire ennemi n'a jamais tué personne. Je retrouva ma malice habituelle et d'un trot rapide, pour échauffer mes muscles, je franchis la ligne invisible et me mis au petit galop suivant les rails, décidant de visiter.
Je sentis tout de suite une présence, et levant les naseaux, je reconnus une odeur de cuir. Une selle gisait au sol, et des souvenirs peu agréables me revinrent en mémoire. Mais cet instrument de torture n'est jamais totalement seul, il faut un cheval ! Je me remis au pas, curieuse, et dans un renfoncement de pierre, je distingua la forme de deux chevaux, des étalons ! Et pas n'importe lesquels, ceux du fort des soldats! mon imprudence me tuera, un de ces jours. Plus que tout, j'aurais souhaité me retrouver face à des juments ! l'un d'eux s'avança, et mon sang ne fit qu'un tour.

Je bondis sur mes membres, les oreilles plaquais contre la nuque je m'approcha de l'intruse, mon regard mauvais la détailla, c'était une sauvage cette mais elle se trouvait sur mon territoire !
Je cabra devant elle mais sabot la frôler pour l'inciter à reculer. Je fit claquer mes dent devant elle puis recula. Je redressa les oreilles en guettant ça réaction, c'était sûrement une bonne à rien pour venir ici .
Je jeta un coup d'œil à mon ami, oui maintenant je le considérés comme un ami. Je ne savais pas trop comment réagir...

Mon compagnon me lança un regard indécis, et j'avançais vers elle le plus imposant possible. Que faisait cette jument dans un territoire adverse en pleine nuit ? Mon ami, et oui, attendait que je fasse quelque chose. Je n'étais, dans mon esprit, pas du tout sûr de moi, contrairement à ma posture. Je l'observa et son comportement était assez impressionnant vu qu'elle était face à deux étalons soldats. Elle ne quittait pas Colère du ciel des yeux mais n'en avait pas pour autant une expression de soumission. Je l'aborda l'air le plus méchant possible, mais je ne réussis pas tellement, voyant la lueur amusée dans ses yeux.
"Que fais-tu là étrangère ? Tu te rends compte que tu es sur le territoire des soldats et que tu n'as rien à faire ici. Déguerpis avant de te retrouver face à moi ami !"

Il ne perd rien pour attendre le noir, à m'attaquer sans retenue. En même temps, il a raison je suis chez lui, mais je suis une jument ! Le gris a l'air plus calme et je trouve qu'il a l'air d'un grand frère pour l'autre. 
"Et vous je ne peux pas vous retourner la question ? Vous devriez être en sécurité dans votre fort avec vos gentils soldats à s'occuper de vous !Pourtant, vous êtes là, stressés de passer une nuit dehors ! Bravo, cela fait de vous des chevaux sauvages, enfin c'est ce que vous croyez."
Je déglutis étonnée de ma propre audace, je voulus m'arrêter mais ma langue de vipère n'était pas du même avis.
"Vous allez rentrer demain, une stupide punition vous attendra et c'est bon, vous serez choyés, curés ! vous ne manquez ni de nourriture, ni d'eau ! Vous n'avez pas à vous soucier du lendemain chevaux domestiques. Et ce sera de nouveau la routine. C'est ça que vous appelez vivre ?"
Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça, ça n'a aucun rapport avec le fait que je sois sur leur territoire. Pourtant lors de mon discours, ma confiance m'est revenue, et je suis là, campée sur mes sabots, droite. Le noir s'est complètement recourbé sur lui-même et le gris n'a pas arrêté de me fixer, l'air pensif. Je me sens plus dominante que soumise à cet instant !

Je fixais la jument mon regard lance des éclairs, j'étais plus en mesure qu'elle de savoir se que signifier vraiment être un cheval sauvage et non un insecte qui se soumettais au plus fort sans rechigner, cette jument ne valait guère plus à mes yeux qu'un fourmis.
Mon ton devient glacial
"Comment peut tu parler de liberté !!! Tu ne sais pas ce que c'est que de se battre jour après jours pour vivre comme on l'entend !!! Toi !! Il te suffit de ramper devant un étalon pour être protégé !!!" je ne ressemblait plus au cheval meurtris , mais plutôt à un démon " Je doute que tu es déjà ressenti le besoin de protégé tes amis au péril de ta vie !!! À tu déjà vus toute ta famille et tout tes proche mourir sous tes yeux sans pourvoir faire quoi que se soit ?? J'en doute !!! Tu ne sais pas de quoi tu parles !!! Si on tremble ce n'est pas par peur !!! Mais parce que nous !! On ne se cache pas nos sentiments !!! Sans toute ces paroles sans queue ni tête , tu n'es plus rien !!! Alors que nous !! On a toujours su relevé la tête !!! Tu crois que ces facile que l'on se fait bichonner !! Passer des journées entières à se faire torturé et à être affamé tu appelles ça la belle vie ??? Tu ne vaut pas plus qu'une pauvre fourmis !!
"
J'avais tout lâchais, j'étais resté franc et l'image de mon troupeau galopent dans la plaine passer en boucle dans mon esprit, je n'avais plus mal, la rage avait pris le dessus.

Au moins, je peux remercier cette jument, j'ai pu comprendre l'histoire douloureuse de mon ami. Maintenant, je n'avais plus qu'à essayer de le calmer, et ce n'était pas mission facile, vu sa posture et le regard intensif de ses yeux. Je tenta de le revigorer en ondes positives en lui donnant un coup de tête amical sur l'épaule, mais cela ne fit rien. La palomino n'avait pas bougé mon compagnon non plus. Le discours de l'ennemie m'a pourtant plu mais pour rien au monde, je l'avouerais à colère du ciel vu dans quel état il était. C'est vrai que tout le cours de notre vie était maintenant tout tracé et nous n'avions qu'à suivre le chemin indiqué. Il fallait que je calme les deux.
"Oh, ce n'est pas une manière de chevaux respectueux de se battre comme ça, sans aucune manière !Toi là-bas, je ne sais pas ce qui me retient de te virer d'ici à coups de dents et de sabots. Ah si, j'attends tes excuses par rapport à Colère du Ciel, tu lui as fait revivre des épisodes de sa vie peu agréables." Je pris mon air le plus menaçant possible et me plaça flanc contre flanc à côté de mon ami complètement retourné.

Le dénommé Colère du Ciel porte bien son nom. Ses yeux me fixèrent avec une telle méchanceté que je ne pus m'empêcher de détourner le regard, pour me retrouver dans celui du gris, légèrement menaçant. J'avalai ma salive avec difficulté, et bien que je n'avais aucune envie de me soumettre devant ces deux-là, mon instinct de jument en danger m'en obligea.
"Je suis désolée de m'être emportée mais j'ai une langue de vipère que je ne contrôle malheureusement pas, vous en avez fait la preuve ..." Je crus apercevoir une lueur amusée dans les yeux du plus gentil, mais en jetant un coup d’œil furtif à l'autre, je décela une émotion que je n'arrivais pas à capter. Je repris notre mouvementée discussion en faisant très attention à ne pas froisser le noir.
"Il est vrai que votre vie paraît plus simple, mais après ton discours, je crains que ce ne soit qu'une méchante rumeur que j'ai cru avec mon innocence hors du commun." J'espère que ça le calmera un petit bout de temps en espérant qu'il ne m'en veuille pas trop. Ce n'est pas bon d'avoir des ennemis un peu partout.

Le contact du gris me surpris mais je ne laissa rien paraître, seul ma fureur comptais. Depuis que Pluie dense avait accepté les soldats je m'énerve encore plus. Je souffla en essayant de me calmer, je ne faisais pas ça pour cette jument capricieuse et idiote mais pour mon ami qui allait devoir me supporter.

" Dégage d'ici ! Tu n'es pas là bien venue !! A moins que tu te sois perdue ?? La pauvre petite à perdus son grand chef adorait ?? Qu'elle malchance..." je lui faisais clairement comprendre que je ne lui pardonnerais pas comme ça " De toute façon, tu ne dois pas être bien utile à ton troupeau, aucun troupeau a besoin d'un cheval qui se batte avec des mot !

Je fixais la jument qui avait tenté de calmer le jeu tout en m'appuyant contre le gris pour rester debout.

" Tu viens de qu'elle troupeau ?! Parce que je doute qu'il te garde longtemps vus l'inutilité dont tu fais preuve. "

Je dressa les oreilles quand les portes du fort s'ouvrir puis se refermer , je vis apparaître un cheval, que je finis par reconnaître, Pluie dense avait décidé de ramené ça poire ...
L'étalon vient à notre rencontre et regardas la jument avant de venir me voir et regardais mes plaies.

Un étalon du fort, l'un de ceux les plus appréciés des soldats arriva, je pense qu'il avait pour mission de nous faire revenir dans l'enceinte du fort. Il ne s’intéressa qu'à mon compagnon, et je sentis que la jument et moi étions de trop. Elle aussi devait le sentir puisqu'elle regardait derrière elle, hors de la grotte, à plusieurs reprises. Colère du Ciel sembla s'être calmé depuis l'arrivée de l'autre et j’interpellai le nouveau venu avec froideur. Pour qui il se prenait pour se mêler de nos histoires comme ça ? S'il connaissait si bien mon ami, il aurait dû savoir qu'il partirait et aurait dû le retenir ! Sa vie aurait pu être en danger !
"Bonsoir, que faites vous ici ? Vous connaissez mon ami ?"
La palomino me regarda avec étonnement, je pense à cause de mon ton peu agréable, et je compris qu'elle aurait préféré se trouver à des milliers de kilomètres de ce lieu bourré d'ondes négatives. Moi non plus ne me sentais pas à mon aise, serré contre le noir. Une fine pellicule de sueur s'était formée sur mon encolure et je ne pus sortir, n'ayant pas eu de réponse à ma question. Je ne voulais pas non plus paraître impoli aux yeux de tous.

Je faisais profil bas et voilà ce qu'il faisait pour me remercier ? Campée bien droite sur mes sabots, je défiais du regard le fou furieux. S'il commencerait à se battre, aucun problème. Je suis la plus rapide du Cimarron, ou presque. Bien que sa rage puisse l'aider, après tout, on est capables de pleins de choses quand on est énervés.
"Je m'appelle Sandstorm, je doute qu'il s'intéresse à mon nom, mais qu'importe. Je viens du troupeau de Forêt Noire, et j'avais besoin d'un peu de solitude. Je suis donc venue ici, non dans le but de faire des dégâts mais plutôt pour me dégourdir les jambes. Les limites de nos deux territoires se ressemblent, je n'ai pas fait tellement attention, mentis-je. J'ai cru en voyant une selle que vous auriez besoin d'aide et je ne pensais me retrouver face à deux étalons en pleine forme."
Mes oreilles droites et penchées en avant, mon encolure légèrement courbée pour montrer ma soumission et le regard maintenant fuyant, j'ai fait tout ce qu'on m'avait autrefois appris. Ses insultes me touchaient droit au coeur mais je ne le montrais pas, ne lui offrant pas cette joie.
Un nouveau cheval arriva, encore du fort ! Je me sens un peu seule ! Il se désintéressa vite fait de moi et se concentra sur le noir. Le gris, quant à lui, n'a pas l'air de porter le nouveau dans son cœur. Je le compris par son ton agressif et ses yeux bleus reflétaient une incompréhension. Je suis douée pour voir dans le regard des autres ! L'ambiance est trop tendue ici, je fis quelques pas en arrière, et respirant l'air frais, je me sentis tout de suite mieux. Je ne m'échappa pas mais attendis qu'on m'adresse à nouveau la parole, je ne comptais pas partir comme une voleuse, notre discussion n'était pas finie.

Code:

on se débrouille pas mal dans le timing ! Pluie dense est gentil ou
méchant ?

Je reculas pour regarder Pluie dense qui me fixais sans comprendre pourquoi j'étais là. L'atmosphère était presque étouffant et même le gris s'énerva contre pluie dense qui n'y fit pas attention et l'ignora superbement. Je fis quelque pas pour retourner me coucher au fond de la cavité.

" Ça vous dirais de vous calmer ? On va finir par étouffé !! " je levais la tête pour regarder la jument sauvage, " Enchanté, moi c'est Colère du ciel, mais tu peux m'appeler ciel. Je suis désolé de mettre emporté "

Je secoua mon encolure et invita la jument à entré. Pluie dense m'avait calmé d'un coup pourtant je ne pouvais pas m'empêcher de lui en vouloir encore, quand il pris la parole ce fut la coup de grâce .
" Ciel , tu ne devrais pas être là, j'ai entendu dire que tu étais partis rejoindre la liberté ! Sans nous ! "
Je baissa les oreilles et claqua ma queue par terre et Pluie dense baissa la tête.

Spoiler:

Pour qui se prend le nouveau ? Je ne suis pas habitué à ce que l'on ne me réponde pas, sûrement à cause de ma masse assez importante je pense. Quand Colère du Ciel se coucha, la tension retomba entre la jument et lui, et je pus respirer pour la première fois depuis la rencontre entre nous trois. Quand il s'excusa, je fus pour je ne sais quelle raison fier de mon compagnon. Malheureusement l'ami ? l'ennemi ? du noir reprit la parole et exprima sa rancœur du fait que son ami était parti sans lui. Il le savait donc ? Ca n'avait pas l'air de tellement l'inquiéter je trouve.
Les étoiles commencèrent à  se multiplier au dessus de la cavité rocheuse et le fort se noya dans le bleu foncé de la nuit. J'étais épuisé, cette journée a été bien longue, et mes membres le ressentaient. Mes muscles endoloris me faisaient grimacer et je bataillais pour ne pas me coucher sur-le-champ, fermer les yeux et me retrouver au fort en sécurité, seul, sans toutes ces histoires. La jument palomino gardait le silence et elle aussi n'était pas au meilleur de sa forme. Son encolure était arquée et ses oreilles basses. Elle ne faisait plus aucun effort pour faire croire qu'elle pouvait encore se battre. Seul le nouveau n'avait pas tellement besoin de se reposer.

Colère du Ciel se coucha et s'excusa auprès de moi. Je pus exprimer mon soulagement et j'en fus heureuse. J'étais épuisée et je ne cachais plus. Les autres étaient comme moi, la journée a été longue et ma tribu devait commencer à s'inquiéter pour moi. Je pris la parole pour ne pas m'endormir maintenant, ça me réveillera un peu.
"Je vous le dis directement, je ne compte pas rentrer cette nuit, je pense même que je vais dormir un peu, mais je voudrais savoir si je peux vous faire confiance. Je pense revoir le soleil demain, mais je m'assure tout de même. Vous pouvez compter sur moi, je suis loyale envers Forêt Noire mais je ne ferais pas de mal à ceux qui ont accepté de partager leurs points de vue avec moi." Je finis mon discours par un ébrouement d'humour et mon regard s'arrêta sur Ciel. Quant au nouveau, il n'a même pas daigné répondre au gris, chose que je ne peux que lui admirer, je n'oserais jamais, moi ! Tiens comment s'appelle l'étalon gris au fait ?
"Comment t'appelles-tu ? Il me jeta un regard blasé, fatigué et intrigué à la fois. Oui, toi le gris ?" C'est le premier qui m'a accordé un peu de gentillesse, et je me rendis compte que c'est celui qui n'avait jamais montré un signe de fatigue ou de lassitude jusqu'à maintenant.

Je lanças un regard haineux à Pluie dense qui ne daigna même pas me regardait en face, il devrait assumer ces choix mais au lieu de ça il semblait me fuir. Je detendis mes membres engourdis, avant de me lever à nouveau je fis quelque pas vers la jument, et bottas Pluie dense sans même le regardé. Il avait sans doute pris mon coup, je fixais la jument les oreilles en avant pour la rassurer.

" Tu n'as rien à craindre, je te le promets. ", Je lança un regard à l'étalon tacheté, " Il s'occupera de monté la garde pendant qu'on dors. "

J'attendis patiemment que Pluie dense se place devant la cavité pour surveiller, de la même manière que mon père le faisait avant, je me tenais droit en attendant d'être sur que l'étalon bleuté obéisse.