« On dit que la légende de l'Ouest fut écrite sur la selle d'un cheval. Mais aucun cheval ne l'avait contée avec son cœur... Jusqu'à ce jour... »
 
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 [PNJ] Aquarelle

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PF - Eph.

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MessageSujet: [PNJ] Aquarelle   [PNJ] Aquarelle Icon_minitimeLun 29 Jan - 21:46


Aquarelle

« Quand on applique à l'esprit une chose aussi simple et aussi innocente que de peindre une aquarelle, on oublie un peu de l'angoisse qui naît de notre appartenance à un monde devenu fou. »

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Personnage


Nom : Aquarelle.
Âge : 3 ans.
Sexe : féminin.
Race : Straight Egyptian (Pur Sang Arabe).
Lignée : Abbeyan (père Saqlawi).
Robe : palomino sooty dominant white.
Origine : Moyen-Orient (Tribu Ruwallah, désert de Syrie).
Groupe : solitaire.
Grade : solitaire (monture).

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Physique


Oh, la douce Aquarelle… Si la pureté avait un corps, ce serait le sien. Si belle, si innocente, si fragile. Aquarelle est une jument typiquement Arabe. Ses courbes sont légères, harmonieuses et parfaites. Taillée tout en finesse, dansante sur ses membres fins en mouvements agiles et relevés, elle semble une plume dans la brise. Elle n'est pas bien grande, Aquarelle, elle est même plutôt petite. Toute frêle, toute fragile, toute pure. Sa silhouette élancée, que l'on pourrait, semble-t-il, briser d'un seul coup de sabot, s'orne de ses longs crins, bien plus longs que ceux de la plupart des Arabes, dont la douceur et la légèreté semblent irréelles.
Aquarelle est issue d'une longue lignée d'Abbeyan, sélectionnés pour leur beauté autant que pour leurs performances. La vitesse et l'endurance principalement. On dit qu'un vrai abbeyan est capable de traverser tout un désert du plus vif de ses galops, tout un jour, toute une nuit et les suivants, sans jamais fléchir. Sans doute est-ce quelques peu exagéré, mais la rapidité et l'endurance de la petite palomino sont des plus exemplaires. Nul ne pourrait la rattraper lorsqu'elle galope parmi les dunes. La petite jument a, de par sa lignée, une conformation d'une extrême féminité et d'une élégance suprême avec des traits longilignes, qui peuvent parfois paraître anguleux. Sa tête, fidèle à sa race d'Arabe, est très typée : plutôt petite et étroite, avec ce chanfrein légèrement creusé, non à l'extrême, mais naturellement, que l'on nomme parfois « dish » pour ceux de sa race, de petites oreilles alertes et des yeux expressifs et brillants. Son corps est mince, plutôt frêle. La plupart de ses muscles nerveux sont dissimulés, et ne se révèlent que lorsqu'on découvre ses talents pour le galop vif et long. Sa queue, haute et fière, se dresse telle une longue traîne pâle à sa suite et flotte dans la brise du désert. Particularité typique aux Arabes, elle possède seulement dix-sept côtes, cinq vertèbres lombaires et seize coccygiennes, ce qui offre à son dos une souplesse que les autres races ne peuvent égaler.

Quand à sa robe, sa jolie robe palomino sooty dominant white, elle est particulièrement pâle. Du moins, pour le gène sooty. Elle part sur des tons crèmes à dorés, dans de chaudes nuances la confondant à la perfection avec son environnement désertique natal. Les extrémités de la tête – bout du nez et oreilles – ainsi que les articulations des membres – genoux, jarrets et boulets – sont plus sombre, tirant vers les bruns. Son gène sooty est aussi marqué par ses pommelures, discrètes sur son poil clair. Mais ce même gène lui a aussi laissé en héritage une marque qui accentue gracieusement la courbure légère de son dos, une raie de mulet brune.
La petite jument est aussi porteuse d'un pie « dominant white », bien que très faiblement ; celui-ci ne transparaît que dans la petite marque blanche qui s'étend sur son ventre, près du passage de sangle, bien qu'on le suppose aussi responsable de ses balzanes et de sa liste.

Ses crins, ses longs crins étonnement soyeux, sont d'une pâleur extrême. Ils paraissent blancs. Immaculés. Lorsque le soleil joue de ses rayons avec, on y découvre de délicieux reflets blond or. Ils sont en vérité ivoire, très pâles, très lumineux, aux mille reflets satinés. Lisses, doux et longs, la moindre brise les fait flotter comme les traînes d'une mariée céleste.
La petite Arabe possède quelques marques d'un blanc parfait, petite touche de pureté au cœur des ténèbres de ce sombre monde. La belle est balzane aux quatre membres ; deux petites balzanes au boulet aux antérieurs, et deux grandes balzanes à mi-paturon aux postérieurs. Sa tête s'orne aussi d'une élégante liste fine, qui prend sa base au niveau de l'épi, sur le front, et descend en s'élargissant légèrement jusqu'à son menton, qu'elle englobe en son centre, tout en traversant ses deux naseaux à leur moitié. Si son bout-du-nez est sombre, là où passe cette liste, il est d'un rose très pâle, presque blanc.

Quand à ses yeux, ils sont l'apothéose de la beauté elle-même. La perfection, l'utopie dérisoire de ce monde de chaos. L'ironie de l'ange brisé. Ils sont couleur d'azur, couleur du ciel d'été, de la douceur des saisons chaudes. Délicieux contraste des couleurs chaudes de son corps et froides de ses orbes, éclat fugace de ses sentiments, nul ne peut échapper à la prison de son regard. Combien donc s'y sont noyés ? Océan infini, cieux d'un monde paisible qui est sien. Croisez-le, et elle vous emportera dans son royaume merveilleux, loin de la haine, loin de tout cela. Mais qui donc saurait survivre à ce qu'elle subit ? Ô combien elle est forte, la petite, la frêle Aquarelle… Si courageuse, si fière. Et il vous aura suffit d'un regard pour le comprendre. Pour la comprendre, enfin. Mais qui donc prêterait attention à une naïve, à une imbécile comme elle ? Si belle, mais si seule...

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Caractère


Il n'y a pas plus innocente, pas plus enfantine que Aquarelle. Elle est gentille, douce, vous prêtera son épaule pour pleurer, ses oreilles pour écouter vos secrets qu'elle gardera toujours. Jamais elle ne se dressera face à vous, jamais elle ne vous tiendra tête. Elle est bien trop pure, bien trop craintive. Elle se sait bien trop frêle, bien trop faible. Soumise et obéissante, elle se contente d'obéir aux plus forts, de s'entourer d'amis qui la protégeront. Vous ne la verrez jamais, en proie à une furie magnifique, dans la bataille. Même si elle se fait attaquer, ou que deux de ses connaissances se battaient sous son nez, elle ne ferait que les supplier de s'arrêter, et pleurer, pleurer encore en gémissant. Ce qui se rapproche le plus d'un combat pour elle est le moment où, dans un sursaut de vie ou dans une vaine tentative pour aider un de ses amis, elle mordra ou frappera de ses sabots l'adversaire. Mais ce sont alors des morsures et des coups si faibles, si tremblants et incertains qu'ils sont parfaitement inutiles.
Elle est terriblement naïve, facilement manipulable. Parlez, elle vous croira. Après tout, le mensonge, la colère, la cruauté et toutes ces choses n'existent pas, non ?

Aquarelle rêve parfois qu'elle est libre. Encore libre. Qu'elle peut galoper jusqu'au bout du monde, sans entraves. Mais cela ne sera plus jamais le cas. Son dos porte le poids d'une selle, sa bouche ne connaît que trop bien le contact du froid métal. Ses antérieurs sont las des chaînes qui les entravent. Ne sait-il dont pas qu'elle ne s'enfuirait jamais ? Ce n'est pas de l'affection qu'elle lui porte. Sa vision la fait frisonner, elle se soustrait tant bien que mal à la morsure des éperons et de la cravache. Elle sait qu'il n'hésiterait pas à l'abandonner derrière lui, à la merci des prédateurs. Mais elle n'a pas le choix. Elle sait mieux encore que, si elle prenait la fuite, elle ne pourrait survivre. Trop faible, trop pathétique. A la merci d'un tyran qu'elle haït de tout son être. Mais ce n'est pas vrai, n'est-ce pas ? Ce n'est qu'un drôle de rêve. Il n'est pas si mauvais que cela, au fond.

Aquarelle est une jument tout à fait candide. Trop candide. Elle vit dans son petit monde où tout est merveilleux, prisonnière de sa bulle infantile, de ses rêves utopiques. Elle s'imagine que tout est parfait. Elle a fermé les yeux pour oublier le chaos de cet univers, et s'est réveillée aveugle. Ne cherchez pas à la changer, car ce serait impossible. Elle s'est enchaînée à son utopie et s'accroche à elle avec toute la force que son frêle corps ne possède pas.
Pour Aquarelle, le mal n'existe pas. Seul le bien règne. C'est tout rose, son royaume secret, c'est tout rose et ça lui meurtrit le cœur un peu plus chaque jour, d'échapper à la réalité. Ça la fait saigner, sa pauvre petite âme, ça la tue, elle agonise. Elle se meurt. Un jour, elle en crèvera, de toutes ces niaiseries. Un jour… Mais elle s'acharne, elle se poignarde elle-même, elle répand ses tripes sanglantes partout où elle passe. Mais personne ne le voit. Elle a réussit à aveugler jusqu'aux Dieux, à leur faire croire que ce qu'elle laissait derrière elle, ce n'était que quelques paillettes de joie, quelques plumes angéliques. Mais l'ange, il ne peut plus voler. L'ange à les ailes brisées, piétinées, broyées. L'ange, il ne trace qu'un sentier de plumes écarlates.
Elle est folle, Aquarelle. Dans son innocence candide, elle vous regarde, vous sourit, vous assure que tout va bien dans ce monde parfait. Elle vit avec son agonie. Elle l'a oublié. Elle ne se souvient même plus qu'elle existe, qu'elle est là, tapie comme le puma, prête à se jeter à sa gorge et à la tuer. En échappant à la douleur, elle s'est réfugiée dans ce monde si parfait sans savoir, sans même s’apercevoir de tout le sang, de toutes les plumes qu'elle perd.

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Histoire


Reviens, reviens...

Son cœur meurtrit semblait se briser un peu plus à chaque battement. Les larmes inondaient son doux regard d'azur. Elle scellait au creux de son âme des souvenirs qu'elle aurait espéré éternels. Mais il ne reviendrait pas. Elle ne pouvait plus que traîner son misérable corps souillé par les désirs charnels de celui qu'elle avait cru aimer. Oh, elle aurait tout donné pour lui ! Pourquoi toute la douceur était devenue si cruelle ? La petite jument laissa retomber son encolure, sanglotant, misérable et brisée. Elle aurait voulu tout effacer. Laisser le cours du fleuve emporter au loin tout cela, réécrire, autrement. Mais c'était impossible. Elle ne pouvait oublier. Elle ne pouvait changer cela. Elle ne pouvait que regarder les saisons s'étendre et son ventre s'arrondir.

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Derrière les écrans


Prénom : Abdiebpabflcobeobdmm. C'est un prénom de la planète Aobfmvnlobdlz :3
Âge : ça change toutes les années de toute façon.
Codes du règlement : Validés || Atlas
J'ai trouvé le forum : en le vomissant dans un arc-en-ciel.
Sur le forum, je joue aussi : Atlas, Anoki, Aegishjalmr et actuellement le petit con de Ühesilmne :3
Ma première expérience en rpg ? : question difficile... Je vais y réfléchir :D



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