[ACTIF] Isis

Prénom : Isis
Âge : 5 ans
Sexe : Jument
Race : inconnue
Origine : elle ne sait pas ce que ses parents sont devenus
Groupe : soldats
Grade : cheval du fort

Tu es belle Isis. Toute en finesse. On aurait presque peur de te casser au moindre frôlement. On ne sait pas d'où tu viens, quelles sont tes origines. Tes membres sont frêles, tu ne dépasses pas le mètre 52. Rien qui n'indique que tu es une guerrière, et pourtant tu es musclée. Mais sous ta dose de poils hors du commun, que ce soit en été ou en hiver, on verrait que tu as été travaillée. Mais du coup, cela reste invisible.

De plus, tu te fonds particulièrement dans le décor, jument baie parmi chevaux bais ou alezans. Chez les soldats, vous êtes une majorité. Seulement, ta robe prend une couleur plutôt brillante, soyeuse devrais-je dire, quand tu es au soleil. Tu en deviens presque alezane. Quant à tes membres, ils sont dotés de balzanes. Trois sur quatre, une majorité. Sur tes antérieurs, ils sont différents, la droite est presque à néant, juste une petite, autant elle te monte presque au genou à droite. Et sur tes postérieurs, l'arrière gauche est "vide", et la droite n'est pas non plus très imposante. Rien qui ne choque au final.

   Pour finir, tu as des crins ébènes coupés très courts pour la crinière, moins pour la queue, comme le veut la cavalerie. Ton toupet est un peu plus audacieux, et s'arrête juste entre tes yeux, qui sont eux, très particuliers. L'un est marron basique, tandis que l'autre est de cette couleur aussi, mais vert également. Cette étrange séparation se fait en plein milieu de ton œil, à la verticale. C'est spécial, mais aussi sympathique. Chacun ses goûts ! Et j'ai failli oublier, ta fameuse marque US est légèrement en biais sur ton épaule. Tu t'étais sauvagement débattue lors de cet épisode douloureux, et le bleu n'a pas eu le réflexe d'enlever le fer plus tôt.

On pourrait physiquement te comparer à un doudou, mais il n'en va pas de même niveau caractère. Tu as une certaine vision des choses, et rien ni personne ne te délogera tes idées. On peut te qualifier de fermer, les personnes qui ne voient pas les choses pareillement à toi sont étranges, ne comprennent rien à la réalité du monde. Trop perchés pour comprendre. Et tu mets immédiatement une croix sur eux, ils ne valent rien.
Ainsi va la vie.

      Pourtant tu es fidèle, et tu t'attaches à ceux qui valent la peine d'être écoutés. Il leur faut seulement un peu de patience, juste un peu, parce que tu te méfies des inconnus. Sait on jamais ce qu'ils voudraient te faire. Les autres sont forts étranges, des fois. Ils peuvent planter des couteaux dans le dos, et le retourner dans la plaie sans hésiter. Juste pour s'amuser. Mais quand tu aimes, tu t'accroches à ceux-ci, et tu ne les lâches plus. Tu sais pourtant lui laisser une dépendance, pas trop pot de colle, mais si tu sens qu'ils ne vont pas bien, qu'un truc ne va pas, opération moule à son rocher. Un peu persévérante peut-être, voire têtue. De toute façon, tu es butée, en fait, il faut bien se l'avouer.

    Tu es un peu nerveuse pourtant. Pas super zen, et peu à l'aise quand tu te situes au centre de l'attention. Et tu flippes un peu à l'extérieur, surtout quand tu vas dans des lieux que tu ne connais pas. Dans ce cas, tu essaies de trouver quelqu'un pour te réconforter, mais tu peux être assez pénible, mais tu n'y peux rien. Mais quand tu es dans ton univers, avec ceux que tu apprécies, tu es plus joviale, tu parais tout à fait sereine. Tu ries, tu bavardes, et tu peux aussi t'énerver. Si tu entends quelque chose qui ne te plait pas, tu sors de tes gonds avec une facilité déconcertante. Et si cela peut amuser ton entourage, cela ne te fait pas rire. Une petite jument qui pète des câbles, c'est franchement drôle. Aucune crédibilité.  

Née de l'union de deux sauvages, tu vécus les plus jeunes années de ta vie en leur compagnie. Vous étiez heureux, mangeant à votre faim sur des territoires neutres. Aucun défi de terre, une existence paisible dans un lieu que tu connaissais, avec quelques fois des équidés que vous croisiez. C'était plutôt convivial, tu appréciais cette vie de solitaire. Mais un jour … Il faut forcément que les humains viennent fourrer leur nez dans ce qui ne les regarde pas, un jour, ils arrivèrent. Armés de lassos, de montures parfaitement dressées, qui ne devaient pas être très futés pour laisser leurs congénères gâcher leur vie.

   Et toi, tu n'écoutais pas tes parents, qui te hurlaient toutes sortes d'ordres sensées t'aider à te sauver. Tu restais, excusez-moi du vocabulaire, conne, à les regarder vous foncer dessus. C'était la première fois que tu les rencontrais, eux et leurs destriers harnachés. C'était la première frayeur de ta vie. Tu sentais ton cœur tambouriner dans ta poitrine, la sueur perlée le long de ton encolure. Et tout se passa très vite. Le lasso autour de ton cou, les hurlements, tes hennissements désespérés. Puis tu cédas, et tenta de te rapprocher des chevaux qui te ramenaient dans l'inconnu. L'un d'eux te rassura sur le compte des hommes, et, toute à ta tristesse, tu l'écoutas.

    Un campement, des équidés de toutes les tailles, de toutes les robes. Peu faisaient attention à toi, petite jument baie. Sauf un bipède, qui t'examina sous toutes les coutures, et tu en fis de même. Il portait un costume bleu. Et il te ramena. Encore une fois tractée sans espoir de s'enfuir. Te voilà dans un fort, tout en bois. Et ce fut la fin de ta liberté. Montée, dressée, marquée au fer rouge, ce qui te causa une belle marque. Et te voilà, jument de fort, sans cavalier assignée.  

Prénom : Reine des forfis !
Âge : ça meurt à quel âge les forficules ?
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J'ai trouvé le forum : connaissais déjà :3 dommage !
Sur le forum, je joue aussi : Stardust, Blackhole, Flamme et Farewells
Ma première expérience en rpg ? : non.