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Sujet: « The half and the middle » ft. Demi-Lune Mer 22 Avr - 1:54
The half and the middle
FT. DEMI-LUNE
Can you just enjoy swimming with the sharks ?
Ühesilmne s'emmerdait. C'était un peu une habitude chez lui. Il avait bien songé à se greffer à l'un de ces groupes d'équidés stupides, qui seraient probablement ravis d'avoir auprès d'eux un élément aussi brave, aussi beau, aussi merveilleux que lui, sauf qu'ils étaient vraiment tous barbants. Une telle concentration d'incapables le faisait gerber. Et puis, être à la botte de bipèdes attardés n'était pas tout à fait dans ses plans. Oh, il aurait pu s'entourer de sujets corrects et établir son harem quelque part.. Mais il ne savait que trop bien que les juments se disputeraient sans cesse ses faveurs, et que les mâles gaspilleraient leur énergie à le jalouser plutôt que de de régler les querelles et les jérémiades de ces demoiselles. Il n'aurait guère aimé se retrouver sans cesse assailli de devoirs aussi futiles que de gérer une harde d'irresponsables. Non, plutôt que de subir les niaiseries de chevaux idiots, il préférait demeurer seul, voyageur sans attaches éblouissant tous ceux qui avaient le bonheur de croiser son divin chemin. Quitte à s'emmerder dur. Les petits moments d'amusement n'en sont que plus juteux, n'est-ce pas ?
Les vagues chatouillaient le sable à une cadence pas-tout-à-fait-régulière-mais-presque. Il en résultait un mélange peu ragoûtant, proche d'une boue épaisse et collante, dont la teinte n'était pas sans rappeler la période diarrhéique d'un quelconque prédateur. La matière, plus haut sur la plage, était une poussière blanc-doré aussi volatile que les mouettes criardes. Son unique utilité semblait être de protéger les lieux de toute présence indésirable en chassant les intrus avec force de crises d'éternuement. Et, jusqu'à l'horizon, s'étendait la grosse piscine à vagues de tata Berthe. La plage n'était certes pas le lieu favoris du splendide Persano, mais cette rude épreuve semblait lui être imposée en ce jour. Non qu'il craignait de ne se trouver nez-à-nez avec l'auteur bipède des étranges sons entendus dans la forêt voisine, quelques temps plus tôt. Lui, peur d'un humain ! Quel ridicule ! Il était bien trop grand, trop rapide et trop fort pour craindre quoi que ce soit de ces créatures qui, ébahis de sa divinité, ne souhaitaient que le posséder. Non, non, la raison qui le poussait à risquer une insolation précoce de début de printemps était tout autre, il s'agissait de... De... Enfin, bref, passons.
Ühesilmne, lassé de zigzaguer sur cette bande de sable pour tenter de soustraire ses sabots à l'inconfort que présentait ce sol, tantôt bien trop fin et instable, tantôt bien trop mou et collant, marqua une pause à l'ombre de ce qui semblait être un palmier doté de testi... Ah, non, de noix de coco. Il préféra tout de même éviter de se placer en-dessous desdits fruits, se prévenant de toute attaque aérienne impromptue. Assuré d'être en sécurité, il entreprit d'apaiser quelques démangeaisons, issues d'une rencontre relativement récente avec quelques bouquets d'orties. Avec moult distinction, et une grâce digne d'une danseuse étoile, il se contorsionna pour donner satisfaction à son encolure, avant de frotter son postérieur contre le tronc proche, les yeux mi-clos et la lèvre pendante dans ce plaisir béat. Il aurait sans doute pu passer sa journée à soulager les brûlures qu'on lui avait si injustement infligées, si un mouvement n'avait pas attiré son attention. Les sens en alerte, il s'immobilisa dans son mouvement. C'était une jument qui approchait. Une assez jolie créature, malgré qu'elle fut bien loin d'égaliser sa splendeur, d'un alezan sombre et à la croupe éclaboussée de... Blanc. N'ayant perçu nulle trace d'humain ou d'autre équidé, il se décida à la rejoindre. Séparant, un peu à regrets, son derrière du grattoir improvisé, il prit ses plus beaux airs d'étalon sauvage et sortit de l'ombre d'un trot puissant.
« Mademoiselle... » la salua-t-il d'une voix enjôleuse.
Suite au recensement, les effectifs ont été mis à jour et bénéficient à présent d'une toute nouvelle mise en forme !
D'autres nouveautés à venir sur le forum ! On vous laisse le suspens pour le moment ;)
En ce moment, dans le Cimarron...
D'inquiétantes disparitions sont à signaler, touchant chaque groupe, mais plus particulièrement les indiens et les solitaires, qui sont plus vulnérables.
Les troupeaux se sont organisés pour se protéger de cette menace invisible ; celui de Forêt Noire reste groupé tandis que les gardiens du troupeau d'Atlas multiplient les tours du territoire et restent aux aguets.
Les indiens ont l'interdiction de s'éloigner du camp seul, les soldats ont renforcé les patrouilles et les nomades surveillent activement les enclos des chevaux, tout en constatant le pillage de leurs cultures et de leurs pièges, certainement dus à des cavaliers solitaires profitant des tensions dues aux disparitions.
Les solitaires, eux, doivent rester sans cesse sur leurs gardes. Les tensions sont vives entre les différents groupes, qui s'accusent mutuellement des disparitions.
Certains auraient aperçu d'étranges cavaliers montés sur des chevaux richement harnachés, qui semblent éviter le contact...
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Sujet: « The half and the middle » ft. Demi-Lune 
Mer 22 Avr - 1:54
