Et si les étoiles brillaient d’une lueur d’espoir ? Ft Wolf's Song

Hurricane et Wolf's Song

L'alezan depuis le petit accident de la plage, avais séjournée plus longtemps que prévue dans les écuries. Ce n'est pas que cela l'embêtait, mais tout de même il admettait que les journées étaient longues et vides sans présences humaines, pour venir ne serait-ce vous soigner. Il s'ennuyait ferme, sans jeu, sans sortit, sans rien.

Une journée venait enfin de se terminer et le cuivré, prit d'une envie de sommeil, s'allongea doucement sur ce qui lui servait de couchette. Il ronchonna quelques instants, puis bientôt les yeux lui tombèrent et dans un profond rêve il plongea.

Cependant, son activité nocturne ne fut que d'une très courte durée, enfin pour lui qui a l'habitude dormait comme une marmotte. Le ciel paraissait clair de son emplacement, alors il se leva tranquillement fit des pas léger, pour ne pas réveiller autrui et l'observa.

Plongée dans une couverture noire, les nombreuses étoiles brillaient de mille feux, chacune d'une lueur différente, mais une plus grosse encore et plus ronde que toutes celles présente attirait son unique regard, les bipèdes, à ce qu'il avait compris la surnommait lune.

Certains de ses compagnons croyaient que dans les étoiles résidait les défunts, d'autre encore pensaient que c'était les âmes perdues qui se baladaient dans l'espoir de retrouver leurs chemins, lui n'y voyait que des formes colorées et agréables à regarder.

Un bruit le sortit alors de sa contemplation, il regarda dans sa direction et vu bientôt une forme équine se dresser au loin, il hésitait puis finalement avança vers celle-ci et très vite reconnu Wolf's Song.    

« Bonchour, ami de minuit »

Lâcha-t-il gentiment, même si légèrement endormi.

Hurricane et Wolf's Song

Le plus foncée se détourna et regarda l'Alezan :

"Hurricane ! Que fais tu debout par cette heure ?"

Il s'approcha de lui et souffla, Hurricane fit de même, une longue discussion s'engageait et il n'avait pas vraiment envie de réveiller quiconque, sachant comme c'était désagréable de se faire éveiller lors d'une bonne nuit.

Le cuivré d'une voix aussi calme que basse souffla :

« Je n'arrivais plus à dormir, j'ai donc fait quelques pas et je t'ai trouvé. »

Il scuta émerveiller une nouvelle fois le ciel, d'assez près on aurait cru voir un petit poulain qui pour la première fois écoutait sagement l'histoire fabuleuse et légendaire selon certain, d'un étalon indompté menant une vie d'aventure. Il se retourna,  regarda son ami, qui éclairé par la seule lumière des astres paraissait beaucoup moins foncée qu'à l'habitude. Il baissa légèrement la tête et repris sur le même ton :

« Et toi pourquoi tu ne dors toujours pas ? »  

Hurricane et Wolf's Song

"Je ne suis pas fatigué."

l'alezan tressaillit légèrement à l'entente de cette réponse. Il plissa l'œil et observa son amie plus en profondeur, celui-ci respirait le mensonge. Son air abattu, son ton endormi et pour le coup sec, le fait qu'il se détourne, non tout ça était tout, sauf la vérité. Le cuivré dont les reflets étaient à présent donnés par les rayons palots de la lune, souffla légèrement l'air pas convaincu. Il le regarda, ne comprenant pas.

"J'aurais tendance à dire que tout chez toi à cet instant dit le contraire..."

Il se détacha légèrement attiré par des lumières au loin ; quelques hommes éclairaient les écuries surpris par l'activité nocturne des deux équidés. Son œil le lança alors, le rayon lumineux planter dedans. Il maudit l'histoire d'une seconde les hommes, jusqu'à que la vision normal lui revienne, quand il ne fut plus aveugler, il scruta les bipèdes et entendit un brin de conversion avec son nom et le mot "sortie" côte à côte. Son déplacement lui avait au moins valu cela. Légèrement plus content il se concentra sur son ami, fouettant l'air, attendant une réponse valable.  

Hurricane et Wolf's Song

Le cuivré légèrement offusqué par cette réponse brute, fis de lui-même un pas en arrière, la queue fouettant énergiquement le vent frais qui soufflait doucement à cette heure, les oreilles rabattus mal grès lui. Il trésaille et se demanda ce qu'un cheval plus sage et réfléchit aurait fait à sa place, la question ne fit que deux tours et rapidement, il avança, tapotant légèrement du sabot.

Il regarda son ami et chercha plus d'une minute à le regarder dans les yeux, plantée son regard téméraire pour une fois dans celui de l'autre, mais encore une fois son oeil invalide l'en empêcha. Il souffla, puis d'une voix rauque l'interpella :

« Je n'ai jamais dit que tu avais besoin de moi, enfin Wolf's ! Je me disais juste qu'à voir ton état tu devrais te reposer avant que les hommes le remarque eux aussi. Enfin apparemment je n'ai rien à faire ici. »

Le cuivré renâcla, autant le noireau pouvait être agréable, autant il se montrait infâme avec la plupart des équidés. Et si s'était à son tour de le supporté, il abandonnait dès maintenant. Il fit demi-tour et d'un air mauvais fis quelques pas en direction de sa couchette, puis s'arrêta net, comme attendant une parole ou réponse de l'autre ne lui avant pas laisser l'occasion par avant. Il tourna légèrement la tête et raide se planta là, dans le bruit terrible qu'avait provoqué cette altercation.

Hurricane et Wolf's Song

"Les hommes. Je n'ai que faire d'eux."

Hurricane se retourna vivement, il n'avait par l'habitude pas le sang chaud mais, là pour bouillonner de l'intérieur, il bouillonnait. Il expira fortement une énième fois expriment son désaccord.

"Puisque tu n'as rien a faire ici, vas t'en"

Le cuivré vit pourtant de son seul oeil valide la lueur de défis ou de folie, lui-même ne sachant pas, naitre dans le regard du noireau. Il frappa énergiquement du postérieur gauche dans le vide, ne laissant qu'un léger bruissement derrière lui. Il faisait face encore une fois à wolf's, c'est à cette pensée qu'il baissa légèrement la tête, troublée par sa réflexion et par l'air étrange de son camarade.

Il ferma alors les yeux et se calma, soufflant plus régulièrement comme apaisé. Puis doucement il se redressa, avança vers son ami puisqu'il le considérait comme tel et planta son regard dans celui ambré du gris foncé.

"Wolf's, réfléchit s'il te plait à ce que je viens de te dire, je ne suis ni ton inférieur, ni ton supérieur, ni même ton mentor : je veux juste être ton ami. Si tu as besoin de parler je suis là, c'est tout. "

Plus tristement cette fois-ci le borgne tourna talons, la tête basse et marcha doucement en direction de sa couchette, il longea le mur et s'arrêta à la vue d'une magnifique étoile filante qui illumina l'obscurité du ciel, souhaitant simplement connaitre plus son ami. Il déglutit durement et resta planter au même endroit sans bouger d'un crin.

Hurricane et Wolf's Song

"Je n'ai pas besoin d'amis !!! Tu comprends ?!?"

L'alezan eut un sursaut, un sursaut de colère, de rage amer. Pourquoi se mentait-il à lui même ? Ques-ce qu'il lui était arrivée pour qu'il devienne ainsi ? Il souffla encore, baissant un peu plus puis se résigna silencieusement.

Il regarda le sol et se retourna une dernière fois vers son camarade diront-nous. Il ne le comprenait pas, pas cette fois, pas cette nuit : il lui semblait là reconnaitre que l'ombre du pommelé, que sa robe et peut-être son odeur, lui avait changé; désormais un loup lui faisait face prêt à le manger, à le déchiqueter...

Pourtant, même la peur refuser de prendre possession de lui, la seule chose qu'il effectua fut un regard assez doux, compréhensif, celui qui signifie qu'il battait en retraite, il ne lui ne voulait pas de mal et avais encore moins envie de s'emporter contre wolf's.

Alors, il retourna et cette fois s'allongea dans son coin sombre et plonger dans l'obscurité chuchota dans le terrible silence lourds une phrase simple sans contresens, d'une voix plus faible, un peu chagriné, presque inaudible...


"Moi c'est tout ce que je désire... Des amis"

.

Hurricane et Wolf's Song

L'alezan ne regardait plus que le vide. Il se sentait lasse et abandonné, seul et reclus. Puis se fut comme un espèce de rêve, le ciel l'avait-il entendu ? Un clapotement léger se dirigeait vers lui, doucement, sûrement. Il leva légèrement la tête, l’œil brillant d'une lueur nouvelle.

Il rencontra le regard attisé de wolf, qui se trouvait à présent plus qu'a quelques centimètres de lui, une simple question à la bouche. Il le lui posa, et ce fut notre borgne qui une fois de plus se tut, il redressa du plus possible son encolure, et presque apaisé, lâcha avec bienveillance :

"A tout Wolf's...."

Puis sans vraiment se presser, parlant d'une voix reposée et franche il reprit :

"A partager ce que tu ressens, à parler, à rire, à passer les meilleurs comme les pires des moments en leurs présence. A se confier, se réconforter, demander ne serait-ce qu'un avis...

Quoi que tu fasse, que tu ai fais, que tu fera, les amis sont là pour t'aider, t'éclairer, et surtout jamais ils ne te jugeront..."

Puis sa voix, dans ce flot de paroles, se perdit et de secondes en secondes son volume baissa.
Sans rien ajouter, il se tourna vers Wolf's une question brulante aux lèvres, qu'il partagea du regard seulement, voudrait-il accepter de parler un peu plus ?  

Hurricane et Wolf's Song

«Hurri', parle moi de toi...»

L'alezan fut légèremment surpris, dans la bonne voie cependant. Il se tut un instant, hésitant, puis il se redressa un peu, faisant volée la poussière, qui sous l'éclat de lune ressemblait étrangement à une fine neige, sans l'effet froid de celle-ci. Il s'ébroua, remettant sa crinière en ordre, dévoilant son œil borgne plus qu'a l'habitude.

Puis de son œil invalide il le regarda plus franchement, sans malveillance, mais il l'observait, guettant ses réactions, ses mouvements, la moindre chose qui pourrait l'aider à le comprendre, alors que mentalement le cuivré remettait des mots dans l’ordre, ceux ternes et oublié de sa vie.

Il reprit sa voix assez basse, comme pour ne dérager personnes, signifiant que ce qu'il disait était important ; il n'avait pas vraiment envie que beaucoup d'autre à pars Wolf's ici ne l'entendent. Puis il reprit :

«Hé biennn... Ma vie n'est pas très intéressante, j'ai toujours grandis entouré d'homme, ma mère est morte alors que j'étais assez jeune.»

Il fit une pause émue par ses souvenirs, il n'avait pas toujours été joyeux, ni même forcément gâtée par la vie ; lui avait eu la chance de connaitre sa mère, il en était conscient. Sa vie dans les grandes lignes n'était finalement pas des plus palpitante, plutôt longiligne, toujours dans la même voix, dans le même esprit. Il recommença alors :

«Les hommes mon éduqué assez jeune, quand tu sais que ta vie se passera à leurs côté tu finis par obéir. C'est là où j'ai appris les codes des humains, que j'ai aussi perdue la vision ; à un entrainement, avec un humain peu hardie et un cloue mal planté.»

Il regarda Wolf's un instant, guettant sa réaction, puis reprit son récit :

«Il n'y a que quelques années que je suis à ce fort là. Mais je crois que j'ai enfin trouvé un endroit où j'ai ma place.»

Il ravala sa salive, puis releva la tête en direction du plus sombre ; il n'avait plus rien à dire sur lui.