Dans les grandes prairies multicolores ft Colère du Ciel

Gambadant joyeusement dans les prairies verdoyantes et colorées, Sandstorm profita du souffle léger du vent faisant onduler ses crins neige. La nuit avait étonnamment été fraîche, et elle et ses compagnons en avaient profité. Il avaient pour une fois bien dormi. Elle se dirigea vers l'un des prés avec la meilleure végétation, tout en passant au galop. La palomino jouait de ses muscles, émerveillée de voir à quelle point sa forme avait augmenté depuis son arrivée.
Elle arriva enfin à son garde-manger et s'apprêta à déguster une appétissante touffe d'herbe, quand une odeur étrange l'interpella. Son geste resta en suspens quelques secondes le temps qu'elle trouve un nom à celui ou celle que se dirigeait chez eux. Elle bondit à la rencontre de l'intrus, se préparant à bander ses muscles; qui sait, ce geste évitera une bagarre ! Elle fronça les sourcils en direction de l'intrus et fixa la forme grossissante qui lui fonçait dessus. Elle était foncée, et il lui semblait distinguer deux étriers se balançant au rythme du mouvement de l'étalon, oui, maintenant elle en était sûre. Son odeur l'avait trahi. Puis, quand il se rapprocha encore plus, elle le reconnut.

Colère du Ciel ! Elle l'avait rencontré sur le territoire des soldats, ainsi que Stardust, un gris. Bien que leurs débuts fussent compliqués, l'ambiance s'était fortement amélioré entre les deux. Elle le rejoignit au galop, heureuse de pouvoir prendre de leurs nouvelles.
"Colère du Ciel ! Qu'est-ce que tu fais là ?"

J'avançais lentement dans l'herbe, comme d'habitude le mors me blesser la bouche et un filet de sang goutais sur mon poitrail le parsèment de tâche rouge.

Je ne pensais a rien sauf à avancer, je n'étais pas en patrouille, mais se cavalier me sortait régulièrement pour éviter que j'ai peur la prochaine fois que je verrais l'extérieur... C'est complètement idiot de ça part mais bon se son des bipèdes après tout...

Soudain mon cavalier m'arrachas la bouche et je reconnus le cheval qui s'avancer vers nous, je lâcha un faible hennissement pour toute réponse, j'avais trop mal pour parler..

Elle observa Colère du Ciel arriver, abasourdie. Et alors qu'elle se dirigea vers lui, la palomino aperçut un cavalier sur le dos du noir. Quand elle distingua un filet de sang sur son filet, son sang ne fit qu'un tour. Pour qui se prenait ce soldat qui blessait son ami ? Sandstorm se dirigea résolument vers eux, énervée. Elle crut entendre un hennissement de la part du cheval en face d'elle, mais le son était trop faible. La jument haussa les sourcils, légèrement étonnée de son manque d'énergie, mais ne s'arrêta pas pour autant.
Le lasso sur la selle du cheval la fit frémir, surtout en voyant le sourire méchant sur le visage du bipède, mais elle tenta de ne pas s'en préoccuper. Elle fonça vers eux au galop, prenant de court l'homme, mordant férocement sa cuisse au passage. Il hurla mais elle ne se laissa pas impressionner, reprenant le goût du combat. Soudain, après quelques morsures et avec l'aide du noir, le soldat descendit en hurlant de douleur et partit en boitillant. La palomino ria, contente de l'avoir fait fuir.
Puis, tournant la tête vers son camarade, elle comprit qu'il souffrait lui aussi. Elle se colla à lui, le laissant se libérer de son poids, et partit au pas, l'observant du coin de l’œil. Elle prit la parole:
"Allez, ça va aller ! Je t'emmène à un point d'eau."
Elle s'inquiétait franchement de son état.

J'avais assisté à la scène sans bouger, mon cavalier partais mais il rameneras sûrement une patrouille pour mon retrouver...
Je me laissais entraîner par la jument, elle était courageuse et gentille, mais toute ces qualités me serré le coeur, je renvoyer à nouveau cette belle jument tacheté à la place de mon amie, la tacheté inclinais la tête pour me saluer et je réussis à sentir son souffle contre mon encolure, je penser sans cesse à elle, cette jument qui avait été toute ma vie, celle qui était morte sous les coups des soldats, elle qui avait eu la force de rester libre même dans la mort.

Je secoua mon encolure aussi sombre qu'un ciel étoilé puis je suivit sandstorm, je la vit me parler mais ces paroles de perdire dans mon esprit, je marchais derrière elle la tête basse, je ne ressentais que de la nostalgie.

Ou était passer mon troupeau, celui dont j'étais le prince. Ils devaient sûrement galopper dans le ciel, étoiles partis les étoiles.On était plus que quatre maintenant...
Pourquoi je pensais à ça maintenant ? Pourquoi me torturer ainsi l'esprit ?

Sandstorm sentit Colère de Ciel s'appuyer encore plus sur elle, mais elle ne fléchit pas, voyant qu'il était épuisé. Il semblait dans ses pensées, et cela ne l'étonna pas tellement, elle avait désormais l'habitude. L'odeur rassurante du lac se fit bientôt apparaitre, et elle en fut soulagée. Son ami s'affaiblissait de plus en plus, et elle craignait qu'il lui arrive malheur. La palomino porta sur lui un regard protecteur, et ne le quitta pas des yeux, inquiète. Elle reprit alors la parole :
"Tu vois, le lac, on s'en rapproche."
Les odeurs de ses compagnons étaient fraîches, mais ils étaient tous partis. De toute façon, tout cheval sensé en protégerait un autre, cela fait partie de sa nature. Dans tous les cas, elle serait du côté de l'étalon tacheté, quoi qu'en disent les autres. Une légère brise fit bouger doucement sa crinière neige, et elle ne s'occupa même pas de la douce sensation qui cela lui procurait. L'état de l'appaloosa restait, seul, gravé dans sa tête. Le lac. Enfin. Elle se détacha lentement du mâle, de peur qu'il chute. Mais, il tint bon, et, avec son sabot, elle lui arrosa le poitrail, rempli de sueur. Des gouttelettes giclèrent sur l'herbe fraîche et haute. Elle l'interrogea:
"Ça va mieux ? Que s'est-il passé ?"
Il s'apprêta à répondre.

Je continue d'avancer doucement dans l'eau, elle arrive a mon garrot a présent je bois doucement l'eau froide sans écouter la palomino puis je plonge mon regard dans l'eau.

- Rien ne va... ils sont tous morts

l'eau devient pourpre autour de moi je regarde se changement de couleur pourtant je ne vois que l'horreur du combat qui nous a opposé au soldat la dernière fois quand nous étions encore un troupeau.

- J'ai perdus ma famille, Brume de givre a raison je ne m’appelle plus Colère du ciel

Je me retourne enfin vers la jument sa robe étincelle sur le bord du lac,elle semble couverte d'or.

- Avant j'étais libre et j'avais toute la vie devant moi...

Je remonte doucement vers Sandstorm et m'arrête face a elle .

Quand il plonge son regard dans l'eau, après avoir bu, Sandstorm frissonne. L'étalon lui fait peur, il est bizarre, et quand il prit la parole, le regard perdu, des sueurs froides lui parcourent son corps doré.
"Rien ne va... ils sont tous morts. J'ai perdu ma famille, Brume de givre a raison je ne m’appelle plus Colère du ciel Avant j'étais libre et j'avais toute la vie devant moi..."
Il la regarde, sûrement en quête d'une réponse, mais la palomino ne sait que dire. Elle le comprend, oui, c'est sûrement la mieux placée pour cela. Leur histoire est semblable, presque identique. Du moins, jusqu'au fait qu'elle est sauvage, alors que lui est domestiqué. La réformée s'apprête à parler, ouvre la bouche, mais son geste reste bloqué. Que répondre à cela ? Si, elle a trouvé :
" Je sais que ta vie est dure, mais en ce moment, tu as toutes les cartes en main. C'est un ultimatum que seul toi peut décider : La famille ou la liberté ?"

Elle est soulagée, mais doute que ce qu'elle vient de dire aidera le noir moucheté. La jument à la robe dorée est heureuse de ne pas avoir dû faire ce choix, et se demande ce qu'elle aurait fait. Indécise, elle baisse les yeux au sol, et avale une touffe d'herbe appétissante. La liberté, à coup sûr !

Je plonge mon regard vers l'horizon, si la sauvage aurait sûrement choisie la liberté à ma place, moi j'avais appris à dirigé un troupeau, je vivais avec les mêmes chevaux enfin... On étais plus que quatres mais bon.
- je ne peux pas les abandonné...
Je fixais la jument qui brouté calmement

Quand Colère du Ciel brisa le silence, et que Sandstorm releva la tête, il est vrai qu'il avait toute la prestance d'un chef de troupeau. Droit, le regard vers l'horizon.

- je ne peux pas les abandonner...
Étonnée, elle le regarda avec les sourcils froncés. S'il avait la réponse à sa question, dans ce cas, le problème était clos. Il ne pourrait avoir et la liberté, et la famille, il fallait se rendre à l'évidence. Légèrement agacée par son obstination, la palomino secoua ses oreilles dans tous les sens, et fouailla de la queue.

"Où est le problème dans ce cas ? Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, c'est tout."
Elle se mordit la langue, encore une fois trop tard. Sa langue de vipère la tuerait, c'est fort probable. Pourtant, elle ne tenait pas à s'excuser. Il faut bien que quelqu'un lui dise la vérité, tout simplement, dans ce cas, se serait elle.

Je continuais de fixais l'horizon calmement, c'est parole m'avait a peine effleuré, puis je posais mon regard sur elle, je pense qu'elle a dû en voir aussi des moments de désespoir. Au bout d'un moment je repris enfin la parole avec calme.

-Tu es une ancienne jument domestique n'est-ce pas ?

Même si ça réponse ne m'avait pas agacé je ne pouvait pas m’empêcher de la remettre a ça place.

- Connais tu seulement les vrai valeurs d'un troupeau ?

Je m'approchais d'elle et posa ma tête sur son dos pour l'embêter. J'avais envie de mieux la connaitre, elle me semblait sympathique dans le fond.

-Tu es une ancienne jument domestique n'est-ce pas ? Connais tu seulement les vrai valeurs d'un troupeau ?"

Sandstorm regarda Colère du Ciel, étonnée. Bien sûr que oui elle connaissait les vraies valeurs d'un troupeau ! En tout cas, elle le pensait ! Il la coupa dans ses questionnements, posant sa tête noire sur son dos. Narquoise, elle l'observa d'un œil moqueur. Ah, si il pensait pouvoir s'en tirer comme ça ! La palomino rua gentiment, afin de se libérer du poids du soldat, et répondit :
"L'amitié, la solidarité, la confiance et la sécurité sont les seules que je connaisse, et elles me suffisent amplement pour le moment."
La réformée partit au petit galop, dans la prairie colorée, tournant auprès de son ami en formant des cercles parfaits, passant dans l'eau fraîche, la trempant, et l'éclaboussant jusqu'à son encolure. La jument hennit de joie, incitant l'étalon à entrer dans son jeu. Arrivée devant lui, elle se cabra gracieusement, secouant sa crinière blanche, envoyant des gouttelettes un peu partout autour d'elle.

J'attendis un instant la réponse de la jument, ce n'était pas une mauvaise réponse en soit, mais je n'étais toujours pas vraiment convaincu, je redressa brusquement la tête quand la belle donna un coup de cul pour me délogé de son dos. Elle avait un sacré caractère ! Et voilà maintenant elle s'amusait à m'envoyer de l'eau à la figure, je cabra à mon tour, j'étais un peu moins grand qu'elle mais j'étais beaucoup plus puissant, après tout c'était pas pour rien qu'on essayé d'atteller met compagnons. Je partis à mon tour au galop, certes j'étais moins rapide mais je lui envoyer plein d'eau dans la figure, j'hennis joyeusement puis me stoppa devant elle en m'ebrouant, je resta un moment à la regardais, je ne pensais plus au passé, j'étais bien avec elle, elle essayé de comprendre se que j'avais...

Colère du Ciel la rejoint, à la plus grande joie de Sandstorm. Ensemble, ils jouèrent, puis, brusquement il s'arrêta, et la fixa si intensément qu'elle en fut gênée. La jument haussa un sourcil, puis baissa ses yeux marrons vers l'herbe. La haute pelouse ondulait avec régularité et lui frôlait avec douceur ses fins membres dorés. Brisant le silence, elle prit la parole, avec humour pour cacher son embarras :
"Qu'est ce qu'il y a ? Je suis mal coiffée ?"demanda-t-elle, bien qu'elle s'en fichait royalement.

     Elle était tout le temps mal coiffée. Sa longue crinière blanche partait où bon lui semblait, et jamais elle ne s'en était préoccupée. Cela lui faisait même plaisir, la pur-sang trouvait que cela lui donnait un style, de jument sauvage.

     Pour la forme, la réformée, secoua son encolure, avant de, bien qu'elle ait eu du mal, le regarder dans les yeux. L'étalon ravivait sans cesse une petite flamme dans son cœur dès qu'il s'approchait d'elle.Bien que son caractère n'était pas le plus idéal, elle ne s'en préoccupait pas, on peut toujours améliorer les autres avec de l'amitié et de ... L'amour.

Je finis par me détourné et aller boire
L'eau fraîche me semblait glacer,
Je n'oser plus regardais la jument...
C'était quoi ce sentiment qui m'envahissait ?
Je me redressais puis fixer a nouveaux mon
reflet sans trop savoir quoi dire... Comment
Lui avouer ? Je ne voulait pas l'agresser ou
Lui faire peur, alors je gardais le silence, le
Regard plongé dans l'eau

Alors que Sandstorm était perdue à son triste sort de sentiments non réciproques, l’insoumis s’avança au trot vers elle, et plongea son regard dans le sien. Il lui poussa gentiment l’encolure avec ses naseaux pour la rassurer, et parla :
Sand ? je peux t'appeler comme ça ?
Il eut une brève pause, pendant laquelle il l’arrosa avec l’eau du lac, ce qui poussa donc à la palomino de sourire, bien que son cœur n’était pas à la fête, mais un peu d’espoir cependant brillait au fond d’elle. Il continua sur sa lancée, avant qu’elle n’ait eu le temps d’hocher la tête affirmativement :
Tu sais parfois la meilleure des réponses se trouve dans les silences. Parfois, les mots sont incapables de dire ce que l’on pense...
La galopeuse opina en approuvant silencieusement le discours que venait de lui faire Colère du Ciel. Légèrement chamboulée par cette preuve, elle ne sut pas tellement quoi faire. Alors, pour se venger de son arrosage improvisé, elle l’aspergea à son tour et partit dans un éclat de rire non feint. La jument se cabra joyeusement, et de cette position grâce à laquelle elle le dominait pleinement, en profita pour lui lancer :
« Viens avec moi si tu le souhaites, mais ce sera à tes risques et périls ! »
Comme pour approuver ces paroles, elle s’éloigna de quelques mètres, puis se tourna et fonça vers l’étalon noir constellé de quelques pelotes blanches, comme elle les appelait. La palomino se stoppa dans un dérapage mi- contrôlé, à moins d’un mètre de lui.

HRP:

La réponse de la jument me déstabilisa légèrement, mais un sentiment de joie
me submergea si bien que je ne réussis pas a faire le moindre geste, c’était la première
fois que je ressentais ça, puis je secouai mon encolure et les rênes claquer contre elle.
Je trottai vers elle en faisant le plus d’éclaboussure possible puis je lui tournai autour,
pour l’embêter. Elle fila plus loin ce qui eu pour effet de me stopper et je me détendis
quand elle revint.

- Je ne peux quitter le fort pour le moment…

Je ne sus si son dérapage était pour me taquiner ou causer par ma réponse,
mais cette phrase la vexera surement. Je trottai vers elle lui donna un léger coup
de chanfrein avant de lui envoyer de l’eau sur le flanc et de cabrer à mon tour,
je n’avais pas fait ça depuis tellement longtemps, mais bientôt le fort ne serait plus
qu’un mauvais souvenir.

- Je quitterais bientôt le fort, mais j’ai besoin de retrouver mes amis pour partir, j’ai besoin d’un troupeau.

Pourtant je ne comptais la laisser tout de suite, non, j’aurais aimé qu’elle reste avec moi…

Spoiler:

"Je ne peux quitter le fort pour le moment…"

Cette phrase stoppa Sandstorm, non pour le fait que cela la vexe, mais plutôt qu'elle ne songeait pas pour le moment de partir avec Colère de Ciel. Pourquoi ne pas l'envisager dans le futur, après tout ?Mais pas maintenant. Pas tout laisser pour un étalon, qui, bien qu'elle l'apprécie fortement, est un peu inconnu pour la galopeuse. Le noir se mit à jouer avec l'eau, l'arrosant sans pitié, ce qui ne la dérangeait absolument pas. Alors qu'elle affichait un grand sourire, il reprit :
" Je quitterais bientôt le fort, mais j’ai besoin de retrouver mes amis pour partir, j’ai besoin d’un troupeau."

Un troupeau ? Ah, mais oui, l'insoumis avait un troupeau, qui resterait soudé jusqu'à la mort. La palomino ne put s'empêcher de penser que les amis du tacheté s'étaient totalement soumis aux hommes en peu de temps, contrairement aux lois des sauvages. Elle leva les yeux au ciel, et ronfla pour exprimer son énervement. Comprendrait-il un jour que ses alliés préféraient sans doute la docilité et le confort, plutôt que la liberté et le danger permanent ?
"Cela ne me dérange absolument pas, du moment que tu ne te trouves pas d'autre jolie jument dans le fort !" dit-elle avec un clin d'œil complice à son compagnon.

En même temps, elle ne doutait absolument pas de sa loyauté, ni pour son troupeau, ni pour elle. Le soldat semblait l'apprécier suffisamment pour ne pas tenter la perdre.

Je sentais son énervement, mais je ne savais pas si ces paroles était fausse ou non, puis après une brève réflexion je stoppa ces pensées pour revenir à l'instant présent. Cette jument me faisait éprouvé un sentiment que je n'avais plus ressenti depuis bien longtemps, mais en même temps, ça me faisait mal, mal parceque j'avais l'impression de trahir celle que j'aimais autrefois. Je secoua mes crins et aussi mes rênes pour me changer les idées. Puis je vis qu'elle me regardait.

- Tu sais au fort il y a plein de belles jument.

Mon regard brillait d'une lueur malicieuse et mon ton détaché avait pour but de l'embêté purement. Je lui trotta autour calmement, puis me colla à elle, ma respiration faisait ondulé ces crins lentement.

- Mais il me serait impossible d'en trouver une à ton niveau.

- Tu sais au fort il y a plein de belles juments.

À ces mots, la palomino releva rapidement la tête, se demandant si le noir blaguait. Sa voix, totalement naturelle, résonnait dans son esprit, qui se moquait purement d'elle. Puis, il s'approcha, et colla son flanc contre le sien. Sandstorm sentait son souffle chaud sur son encolure, et allait s'écarter, pour feindre la colère, quand il poursuivit :
- Mais il me serait impossible d'en trouver une à ton niveau.

La galopeuse sourit béatement, sur son petit nuage. Si cet étalon savait jouer avec ses émotions, ce n'était pas pour rien. Elle se tourna vers lui, et appuya sa tête dorée contre le corps tacheté du soldat, ne se souciant nullement de savoir si un des membres du troupeau les voyait, heureuse. Après quelques secondes, elle le fixa, ses yeux marrons brillant d'une flamme nouvelle, et prit la parole :
"Tu n'as pas peur pour moi ? Dans le sens contraire, je veux dire ?"

La sauvage se mit à rire, avant de se reconcentrer sur Colère, l'observant avec attention, se demandant s'il lui faisait confiance ou non. Cela l'intriguait afin de savoir s'ils pouvaient partir sur de bonnes bases, et mutuellement être certain que l'autre ne fasse pas de bêtises, seul dans le fort, ou dans le troupeau.

A ces mots, je fils quelque pas vers elle puis je posa ma tête sur ça croupe avec calme, je l'observait d'un œil attentif.

- Tu as raison viens avec moi au fort !

Mon ton taquin me permettais de lui signifier mas confiance, je recula et trotta vers elle et passa ma tète sous son encolure pour l'embêter, je ne voulais pas rentré, non, je voulais jouer, oui, comme les poulains !

- Je ne devrais pas te faire confiance ?

Puis soudain je réfléchie, elle venait d'un troupeau... Rien ne me disait qu'elle n'avait pas déjà un compagnon..je lui tourbas autour un moment en songeant. Je devait lui faire confiance...

Colère lui posa sa tête sombre sur sa croupe, et la fixa d'un air moqueur :

"Tu as raison viens avec moi au fort !"


     La palomino ne put s'empêcher d'esquisser un mouvement de recul, bien que ses paroles ne soient qu'une blague. Rien que de parler d'hommes avec humour la mettait dans un état pas croyable. Elle s'ébroua pour se calmer et observa le noir qui se plaça à ses côtés, joueur une nouvelle fois. Alors que Sandstorm s'apprêtait à riposter joyeusement à son avance, il l'interrogea :
"Je ne devrais pas te faire confiance ?",l'interpella-t-il, beaucoup plus sérieux, presque songeur.

     Elle l'observa, légèrement déstabilisée. Jamais elle n'avait eu ce genre de discussion bipolaire, changeant à chaque fois de sentiments. Son cœur tomba dans son poitrail alors que la sauvage toisait l'insoumis avec une moue réfléchie. Sa lèvre inférieure tomba légèrement, alors que ses yeux marrons dévoilaient son incertitude. Le tacheté lui avait en quelque sorte promis que sa confiance ne  serait pas perdue, pourtant, la dorée n'arrivait pas à prouver la réciprocité. Pourquoi n'arrivait-elle pas à se dévoiler, à lui dire la vérité, comme elle l'avait fait toute sa vie précédemment ...
"Hum ... Si, bien sûr que si, mais on ne sait jamais ce qui adviendra ..."

Intérieurement, la jument dorée mourrait d'envie de lui dire, tout lui dire, la vérité, qu'elle n'est vraiment jamais tombée sous le charme d'un autre étalon, en général, c'était plutôt dans le sens inverse. Elle songea à tous ces chevaux, qui lui avaient dévoilé leur flamme, pour qu'au final, elle éclate de rire, et s'empressait de tout raconter à qui passait. Une peste ! La galopeuse sourit doucement, tentant d'avoir l'air certaine, paniquée des paroles et des gestes que le soldat pourrait faire, sous le coup de la colère. Elle donna une légère caresse à sa joue sombre, et son regard croisa celui de Colère.

RP:

Ce qui adviendra ?? mais la vie serait bien triste si nous n'avions pas d'incertitude, je ne voulais pas tout savoir ou être certains de ce genre de chose, il fallait gardé un peu de surprise dans cette vie longue et ennuyeuse.

- Le vie n'aurait plus de valeurs si nous savions déjà tout...

Je sentis le souffle de la jument dorée qui semblait incertaine puis son regard, un regard magnifique, je m'approcha d'elle doucement et fit voler ces crins en effleurant son front, je ne voulais pas rompre cette harmonie parfaite mais chaque chose avait une fin je le savais, trop bien même, je m'étais trop souvent perdus dans mes sentiments. Je me sentais vivant a ces coter mais je ne savais pas si ça pourrait durait, j'aurais voulus lui faire une promesse sincère, mais j'en étais incapable....

Contrairement à une crise de rage, l'étalon la rassura sur le fait qu'il valait mieux vivre avec des incertitudes. Etonnée, Sandstorm le laissa s'approcher doucement, et frissonna en sentant son souffle chaud qui faisait onduler sa crinière blanche. Elle se tourna vers Colère du Ciel, et toucha de ses naseaux veloutés sa joue ébène. Elle ne souhaitait nullement stopper ce magique moment, avec celui qu'elle espérait voir tous les jours, tout le temps. Malheureusement, bientôt viendrait le moment où ils se sépareront, et avec son cœur bondissant dans son poitrail, tout heureux. Elle l'implora en murmurant
"Reste encore un peu ... S'il te plaît ..."

Elle l'implora en murmurant ces quelques mots, synonymes de tout ce qu'elle ressentait pour lui. Jamais la jument dorée ne s'était sentie aussi proche de quelqu'un, mis à part sa mère. Secouant légèrement sa tête pour virer ces pensées négatives de son esprit, la galopeuse sentit ses lèvres effleurer celles du soldat, mais elle ne se dégagea pas.