« On dit que la légende de l'Ouest fut écrite sur la selle d'un cheval. Mais aucun cheval ne l'avait contée avec son cœur... Jusqu'à ce jour... »
 
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 [PNJ] Ægishjàlmr

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MessageSujet: [PNJ] Ægishjàlmr   [PNJ] Ægishjàlmr Icon_minitimeDim 24 Juin - 18:31



Ægishjàlmr

« Elle s'était penchée sur moi et j'avais vu dans ses yeux l'infini tout entier. »

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Personnage


Nom : Ægishjàlmr.
Âge : 10 ans.
Sexe : masculin.
Race : Napolitain (en vérité ONC croisé Islandais avec influence ibérique).
Robe : grullo.
Origine : Islande.
Groupe : nomades.
Grade : cheval de nomade.

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Physique


Lorsqu'on pose pour la première fois les yeux sur le grand mâle gris aux yeux d'azur, on aurait tendance à penser – à tord ! – qu'il s'agit d'un ibérique. Un splendide napolitain racé. C'est d'ailleurs ce que croient les nomades. Mais la vérité est bien loin.
Ægishjàlmr est un simple ONC. Un croisé. Pourtant, sa lignée paternelle, originaire de Russie, était réputée pour ses produits de qualité. Mêlant diverses races de selle russes – donskaya, karachai, boudienny... –, elle était appréciée pour la polyvalence des individus qui la composaient et leurs talents qui en faisaient d'excellentes montures aussi bien pour le travail que la compétition. A cela s'ajoutait un physique tout en superbe, puisque, suite à un apport de sang napolitain quelques générations auparavant, la lignée avait hérité d'une morphologie proche de l'ibérique. Et Ægishjàlmr n'en fut pas épargné. Bien proportionné et taillé tout en muscles, il possède un corps fort et massif et de longs crins souples. Du haut de son mètre soixante, il est particulièrement impressionnant et l'on devine sans mal sa force.

Pourtant, il a hérité sa robe de sa mère. Celle-ci était une belle islandaise, que rien ne différenciait du standard de sa race sinon sa taille, puisqu'elle dépassait le mètre cinquante, et sa robe qui, grise, étant à l'origine dun pâle et évoquait fatalement celle des fjords. En effet, elle possédait une part de sang venant de la race norvégienne, qu'elle transmit à son fils à travers sa robe pâle.
Ægishjàlmr est ainsi grullo. Ou, plutôt, gra. En effet, sa robe pâle est celle du fjord, issue de tant de générations de chevaux dun dont la robe s'éclaircit. Le ''gris'' est d'ailleurs si pâle qu'il ne présente pas de noir ni même de gris sombre ; il se décline en divers teintes allant du blanc au gris perle.

Ses extrémités – tête et membres – sont ainsi grises, tandis que son corps est si pâle qu'il paraît blanc. Il possède une pelote et quatre balzanes au boulet, toutes identiques. Sur son dos court une raie de mulet gris perle qui se mêle à ses crins immaculés, les rendant bicolores. Ainsi, son toupet est majoritairement sombre, tandis que sa crinière est blanche aux extrémités grises. Sa queue, quant à elle, retrace à sa base la raie de mulet avec une perfection absolue, jusqu'à ce que le gris s'élargisse et ne laisse au blanc que l'intérieur et les côtés de la moitié supérieure.
A cela s'ajoute le symbole nordique qui lui valut son nom, gravé sur sa cuisse gauche comme marque indélébile de son passé, où les poils ont repoussé noirs.

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Caractère


Ægishjàlmr n'est pas le méchant de l'histoire. Ni le protagoniste. Il n'est rien. Et pourtant, il est tout. Le simple figurant qui pourrait tout changer. On ne sait pas qui il est. Il est là, silencieux, solitaire, et donne l'impression qu'on l'a toujours connu. Pourtant, on a beau chercher, on ne pourrait dire qui il est. Parce qu'il n'est personne. Parce qu'il rassure autant qu'il effraie. Parce qu'il est ce qu'il n'est pas. Un guerrier déchu, un prince égaré. Et il se tient là, face à vous. Il n'a pas peur, aucune timidité ne déforme ses traits. Mais il ne s'approche pas. Immobile, muré dans son silence comme une statue qui attendrait la mort. Peut-être est-ce la vérité, au fond. Peut-être qu'il veut seulement s'allonger, seul, fermer les yeux et ressentir les griffes glaciales de la mort transpercer ses chairs. Peut-être qu'il ne vit plus, depuis longtemps. C'est si dur, si long... Si triste.
Et on croise son regard, qu'on peine à soutenir. Parce qu'il est si beau, si fier, si sauvage... Et pourtant si triste. Une peine qui nous emplit, fait fléchir nos épaules, nous lacère sauvagement. Mais il ne bouge pas. Il se dresse face au monde, splendide, et pourtant pitoyable.

Ægishjàlmr n'a jamais voulu le mal. Il était noble, juste, loyal. Plein de principes vertueux, de désirs d'amour. Il l'est toujours. Et pourtant... Un égaré sur le chemin de la vie. Il erre, dans son monde un peu à part, dans sa solitude. Il a l'air si sûr de lui, si fier, et sans doute l'est-il. Il a l'âme solitaire mais tendre. Le contact ne le répugne pas, l'amitié non plus. Sincère et tendre, il veut le meilleur pour chacun. Mais, toujours, la solitude et le silence l'attirent et le noient. Ainsi est sa nature. Ainsi la vie l'a forgé.

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Histoire


Ægishjàlmr est né en Islande, terre de glace, de légendes et de traditions. Il vint au monde en semi-liberté, dans une vaste plaine sillonnée de ruisseaux et surplombée d'anciens volcans. Sous la lueur d'une aurore boréale, le poulain à la robe pâle dévoilait à ses yeux d'azur le monde. Un monde merveilleux...
Le petit matin le découvrit galopant aux côtés de sa mère, une douce jument grise pommelée devenue presque entièrement blanche. Et, tout autour d'eux, le troupeau veillait d'un œil attendrit sur le dernier-né, et les autres poulains l'invitaient dans leurs jeux. L'esquisse d'un tableau parfait. D'une vie de bonheur.

Le poulain vécut ainsi ses premiers mois libre et heureux, auprès des siens. Déjà plus grand que les autres poulains, pourtant ses aînés, il était apprécié de tous et ne connaissait que de menus malheurs. L'étalon qui veillait sur le petit troupeau, un bel animal à la robe alezane, le considérait comme son fils – bien que tous connaissaient la vérité. Son véritable géniteur était un étalon russe, importé clandestinement sur les côtes Islandaises le temps d'une saillie, malgré l'interdiction qu'en faisait la loi du pays. En effet, le propriétaire du petit troupeau, riche de ses quelques chevaux tous exceptionnels, s'était enorgueillis et avait décidé d'effectuer des croisements afin d'enrichir le patrimoine génétique de son troupeau. Il avait ainsi fait saillir l'une de ses juments par un fjord quelques décennies auparavant, avant de commettre la folie de décider de croiser l'une de ses descendantes par un étalon russe.

Mais le bonheur n'était pas destiné à durer. Lors de son quatrième mois, des éleveurs voisins découvrirent le petit troupeau et le poulain qui les accompagnait. Jaloux du propriétaire de celui-ci, qui avait toujours obtenu des chevaux d'exception, ils sautèrent sur l'occasion. Ils se doutaient que la grise n'était pas pure, mais ne pouvaient le prouver ; et son fils était la preuve parfaite. Bien plus grand, bien trop différent.
Une violente dispute éclata, et le propriétaire se vit interdire l'élevage. On lui prit ses chevaux, on dispersa le petit troupeau, déchirant cette famille. Ce fut une grande douleur. Ægishjàlmr perdit tous ceux qu'il connaissait, qu'il aimait. Et il fut exilé de sa terre natale.

Le poulain, à seulement cinq mois, fut arraché à sa mère. On l'attacha de force à l'arrière d'un chariot, on le conduisit malgré ses efforts pour se libérer et sa terreur jusqu'à la côte. Il fut descendu sans ménagement dans la cale sombre d'un navire à bestiaux, au milieu de dizaines d'autres chevaux. Et il quitta ainsi la terre de son enfance pour ne jamais y revenir.

Le poulain fut conduit jusqu'en Amérique, racheté par un riche propriétaire. Il fut installé dans une luxueuse écurie, ayant à sa disposition un vaste pré et tout ce dont il avait besoin. Mais tout cela lui semblait bien fade, bien insignifiant, face au souvenir de son troupeau. Il ne voulait pas de friandises, de jouets. Il voulait sa mère.
Mais le temps passait, et il s'habituait à l'absence, comme tout poulain. Cependant, jamais plus il ne fut joyeux comme avant. Trop brusquement sevré, trop nostalgique de la terre d'où il avait été exilé, sans doute. Il se renfermait, devenait distant. Les autres poulains en compagnie desquels il se trouvait n'avait pour lui aucun attrait. Il ne se mêlait pas à leurs jeux, et restait à l'écart, solitaire, invisible. Son propriétaire ne comprenait pas pourquoi il était si calme et distant alors que tous les autres jeunes de son âge ne tenaient pas en place.  Ægishjàlmr était bien trop sage, bien trop mature. Les mois passèrent. On décida de le mettre en compagnie d'une vieille jument retraitée dont l'ancien compagnon de prairie venait de mourir de vieillesse. Et entre les deux équidés solitaires s'établit aussitôt une forte affection. La jument, ayant anciennement eut des poulains, prit le petit sous son aile et s'occupa de lui comme une mère. Et il l'aima, profondément.

Les mois se succédaient, paisibles, heureux. Ils devinrent des saisons. Et ainsi le poulain islandais devint yearling. Mais le temps n'est pas toujours un allié ; et tandis que le jeune devenait plus beau, plus fort, la vieille jument sombrait dans sa décadence. Elle tomba gravement malade. Un mal qui la rongeait, l'affaiblissait chaque jour un peu plus. Et  Ægishjàlmr ne pouvait rien faire. On les sépara, afin d'éviter qu'elle ne s'épuise auprès du poulain. Et cela leur brisa le cœur.

Un jour, des voleurs s'introduisirent dans les écuries du riche propriétaire. Sans s'attarder, ils emmenèrent les plus beaux chevaux, les plus racés. Dans la pénombre ils prirent le poulain à la robe atypique pour un ibérique de sang prestigieux. Et ils le prirent avec eux.
Mais la vieille jument malade ne pouvait voir son ''fils'' se faire ainsi enlever sans réagir. Furieuse, elle parvint à briser la porte de son box et se précipita vers le poulain qui se débattait vainement. Elle fondit sur l'humain qui le tenait et levait une cravache, prêt à frapper pour faire avancer le jeune animal. Ses dents s'élancèrent vers le bras, ses yeux luisirent avec colère. Il y eut un son sec, brutal. Son cri de douleur. Elle s'écarta d'un bond, tenant l'un de ses yeux fermés, du sang coulant dans sa bouche. Elle voulut de nouveau se jeter dans la bataille, mais trop tard. Un coup de feu retentit. Elle s'écroula.
« Fuis, mon fils… »

Mais les voleurs rattrapèrent le poulain, le le firent monter de force dans un camion. Traumatisé par la mort de celle qu'il considérait comme sa seconde mère, il n'eut pas la force de se battre. Et, de nouveau, on l'arracha à sa vie. On le vendit en tant qu'OC napolitain. Et il tomba dans un centre de dressage pour chevaux de guerre.

Ce fut un grand bouleversement. Lui qui avait toujours vécu paisiblement dans de vastes prés se retrouvait face à des manèges. On le débourra, et, fidèle à ses principes, ne fut guère difficile. Très vite il devint le jeune prodige que l'on destinait aux hauts-gradés de l'armée. On lui apprit des mouvements difficiles qui un jour pourraient lui permettre de se sortir d'un combat. Et, à cinq ans, on le confia à un soldat qui devait le mener pour sa première bataille. Un soldat, jeune, terrifié. Un soldat né en Islande…
Un lien de confiance mutuelle s'établit entre les deux islandais, malgré que l'humain ignorait les origines de sa fière monture. Il lui parlait souvent de sa terre natale. De ses légendes et coutumes. Et  Ægishjàlmr se languissait de tout cela. Deux jours avant la bataille, l'humain vint auprès du grand mâle. Il pleurait, terrorisé par le fait d'aller au milieu du combat. Et il murmura à sa monture qu'il lui faudrait être brave, qu'il faudrait être un guerrier. Ainsi grava-t-il le symbole qui lui valut son nom, sur la cuisse parce qu'il était celui qui décrochait les plus puissantes ruades et maîtrisait le mieux la cabriole. Il espérait que cela le rendrait plus téméraire et féroce que tous, et qu'il terrifierait ses adversaires.

Mais le jeune humain ne revint jamais de la bataille. Au milieu du chaos, du sang, de la mort, il avait été atteint par une balle. Ægishjàlmr avait tant bien que mal tenté de le protéger, parce qu'il l'aimait, parce qu'ils avaient développé une forte affection l'un pour l'autre. Mais il avait échoué. Le soldat s'était écroulé. Et, effondré, le guerrier déchu s'était enfuit, incapable de supporter le poids de la douleur. Il avait tué. Il s'était battu, et ses sabots avaient fracassé des os, brisé des crânes. Il était un monstre.

C'est ainsi qu'il erra, toute une année durant, se morfondant intérieurement. Il était dans un piteux état, autant physique que mental ; ses longs crins s'étaient emmêlés, il était maigre et sale, couvert de blessures. Le mors qu'il avait traîné sur lui des mois durant, avant que le cuir ne cède, lui avait cisaillé la bouche et l'avait empêché de se nourrir correctement. La lourde selle lui avait meurtrit le flanc en glissant, les étriers vides avaient battu ses flancs. Mais il s'en moquait. Il était brisé, rongé par la peine et la culpabilité, par les images de la violence qu'il avait connu. Exilé, arraché à sa patrie, témoin impuissant de l'horrible mort de celle qu'il avait considéré comme sa mère, du dernier souffle du cavalier qu'il avait aimé. Il avait vu le sang, la mort, il avait entendu les cris et le sifflement des balles. Les détonations avaient résonné dans son cœur lourd. Il était mort, à l'intérieur.
Mais cette année solitaire lui permit aussi de renaître. Déjà sage et mature, il apprit à tirer partie de ses erreurs passées. Il était grand, à présent, et fort. Il était un cheval de guerre, il avait été dressé pour ça durant quatre longues années. Il avait combattu des prédateurs, il avait été une proie esseulée mais avait toujours vaincu. Non, il n'était pas mort. Il était vivant. Il était la mémoire de tous ceux qui étaient tombés. Il se battrait, pour vivre, pour eux. Parce qu'il n'était pas encore à genoux.

Sa seconde année en tant que solitaire touchait à sa fin. Il était redevenu le jeune étalon splendide d'autrefois – plus beau encore, même. Musculeux, fier, il se dévouait à lui-même et à ses principes. Et un jour, il rencontra un jeune humain égaré. Il tremblait de froid, seul, perdu dans la nuit hivernale. Un simple enfant. Ægishjàlmr se mit en quête de sa famille. Le petit ne pesait pas bien lourd sur son dos, et s'accrochait à sa crinière avec toute la force de ses petites mains, sombrant peu à peu dans le sommeil, bercé par le pas souple du grand étalon. C'est ainsi que l'islandais trouva les nomades. C'est ainsi qu'ils crièrent au miracle en voyant cet animal sauvage, farouche et magnifique ramener sur son dos le frêle enfant. Et c'est ainsi que le bel Ægishjàlmr, nommé d'après la marque gravée à jamais sur sa cuisse comme symbole de sa bravoure, faussement dit ''Napolitain'', trouva un nouveau foyer, et un protégé en la personne de l'enfant qu'il sauva des neiges.

Résumé

- Né en Islande d'une saillie clandestine avec un étalon russe, dans un petit troupeau en semi-liberté.
- Arraché à sa mère et à son troupeau à cinq mois car issu d'une saillie illégale, et exilé de sa terre natale.
- Racheté par un riche propriétaire américain et confié quelques mois plus tard à une vieille jument qu'il considéra comme une seconde mère.
- Volé dans sa première année, il vit la vieille jument mourir en tentant de l'aider.
- Vendu à la cavalerie et entraîné à la guerre.
- Attribué à un jeune soldat islandais qui lui grava sa marque avant sa première bataille.
- Au cours du combat, son cher cavalier meurt et il s'enfuit, traumatisé.
- Erre en solitaire deux ans durant, avant de sauver un enfant égaré une nuit d'hiver en le ramenant auprès des nomades.
- Renommé Ægishjàlmr d'après sa marque, il est choyé par les nomades et nommé comme future monture de l'enfant.
- Il est actuellement une monture polyvalente, monté principalement par l'enfant d'une dizaine d'années mais également par ses parents.

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