I've got a bad feeling about this ft Colère du Ciel

Le soleil commençait déjà sa course dans le ciel orangé lorsque le brun s'éveilla, légèrement bousculé par son petit homme grassouillet. Il se leva alors, que très peu réveillé et sans même qu'il ne s'en rende compte, l'humain lui enfila le licol et le fit sortir des écuries, l'attachant rapidement à un petit poteau.

Le froid de la saison humide le saisit alors, le sortant un peu plus du monde chaud et doux des rêves. Pendant qu'Hurricane émergeait, le soldat s'afférait à le préparer : un rapide coup de brosse fut donné, ses sabots furent curés et sa ferrure vérifiée. Après que ses crins furent remis en ordre et que son œil non valide fut nettoyée, sans un mot l'homme installa la selle sur le dos de son compagnon, lui donna un bout de pain et lui mit le filet.

*Finalement, bouger un peu ne me fera pas de mal pensa* alors l'alezan, légèrement transit par la fraicheure. Le petit humain le détacha, lui donna une énième caresse et voulut monter, grimper voire escalader le borgne qui ne bougea point.

Ils se dirigèrent en direction de la porte, qui était ouverte et firent quelques pas avant que le cavalier lui demande un arrêt qu'il effectua sans même comprendre pourquoi. Colt parla alors au roux :

« On va attendre un peu mon grand, on a des compagnons de ballade aujourd'hui »

Hurricane regarda alors en direction de là d'où il venait : une forme aux courbes équines se dirigeait vers lui, sans qu'elle ne ressemble à aucun cheval du fort qu'il connaissait bien. Il redressa un peu plus son encolure, plissa les yeux et à l'intention du foncer lâcha d'un ton sympathique :

« En avant, près pour la ballade ? »

- Toujours près !

L'alezan leva alors la tête à l'approche du plus foncée, il le détailla quelques instants, le reconnaissant mais sans plus : il en avait déjà entendue parler, comme la plus part des chevaux du fort en fait. Il se tut quelques instant, attendant d’être à la hauteur su sombre, alors que les deux cavalier soldats commençaient une discussions qui paraissait forte inintéressante.

Il avançait doucement, répondant aux pressions de son cavaliers dont il avait l'habitude, se réchauffant en marchant, sentant tout ses muscles rouler, comme rouiller par le manque d'exercice. Il souffla alors et se tourna vers celui qui allait l'accompagné. Il regarda alors son compagnons de route, et repris la parole, la promenade allait être longue, autant l'animé un peu.

"- Alors tu es nouveau dans les parages ?"

Questionna t-il, curieux de mieux connaitre le nouveau venue dans la cavalerie.  

L'étalon tourna légèremment la tète, tout en écoutant le plus sombre parler, il écouta sagement son récit et seulement après qu'il est conclue sa phrase par une question sur son identité, il reprit la parole, un sourire rassurant aux lèvres.

"Tu sais, se soumettre aux hommes n'est pas honteux, enfin moi c'est ce que je pense. M'enfin, oui je suis bien Hurricane et toi, comment te nommes-tu ? Désoler je n'ai jamais entendu beaucoup parler de toi aux écuries."

Enfin, pour être exacte l'alezan avait déjà entendu quelques soldats en parler vaguement, comme tout les nouveaux qui débarquaient ; il n'avait ni retenue son nom ni à quoi il était destiné. En tout cas il avait l'air plutôt sympathique aux premiers abords, ouverts même, ce qui n'était pas déplaisant ; au contraire.

Le borgne souffla alors, sentant les quelques rayons perçants de l'astre doré venir illuminer sa robe ; le soleil venait-il de se décider à se lever ?

- Je me nomme Colère du ciel.

L'alezan hocha brièvement la tête, arrêter net pas son homme, qui aussitôt lui demanda à l'aide de ses mains à se qu'il se repositionne correctement, ce que l'étalon fut sans broncher, il se concentra sur Colère, le sentant plus hésitant dans ses mots.

- Ma place n'est pas chez les hommes, ce n'est pas une question de honte mais de façon de voir la vie.

Le brun leva le sourcil : ils s'étaient mal comprit sur ce coup là. Il broncha légèremment, puis se retourna vers le noire. Il s’apprêtait à lui donner raison sur le fait que chaque cheval avait sa place et que, si la sienne n'était pas ici, c'était à lui de voire, quand L'homme, du bout de ses petites jambe, demanda un départ au galop avec un contact étrangement léger.

Il regarda le tacheté, s'assurant qu'il comprenait la demande de son cavalier puis partit dans un galop élancer et souple à bonne vitesse, gardant au coin de l’œil le noire. Il mit un léger coup de sabot dans le vide, content de sortir. Il se racla alors légèrement la gorge, puis une fois de plus prit la parole :

"On aura le loisir de débattre plus tard. Nous allons surement galoper un bon moment, contente toi de ne pas aller trop vite et de ne pas trop t'épuiser, la source d'eau est assez loin d'ici... "

Il reprit son souffle, fit une foulée un peu plus petite et prit sa vitesse habituelle. Il continua d'avancer, regardant plus que l'horizon de son seul œil.

Hurricane déconcerté, regarda le sombre galoper dans le vide, accélérant comme un poulains qui s’égosillait de sa première sortit. Sans évidemment, être un poulain . Il souffla dans le vide, ralentissant, regardant la cavalier paniqué, arracher la bouche du semi-sauvage. Il serra de son plus fort possible son mors, ses dents raillèrent dessus dans un bruit métallique, pourquoi gâcher ainsi une ballade tranquille ? Ne pouvait il pas faire mumuse avec les humains dans un corral, comme les autres ?

Sous la demande pressée de son humain il s'arrêta au côté de colère du ciel, qui venait de s'ébrouer comme si de rien n'était. Le soldat remonta alors sur son dos, échangeant avec Colt quelques tirades mouvementés, surement à propos de l'autre. Il attendit patiemment, puis se remit au pas, les oreilles couchées par son propre agacement, sa queue fouettant les mouches invisibles qui semblaient le piquer de toute par...

Il se redressa un peu, il avait entendu la voix de l'autre étalon, lui demandent s'il avait dit quelques choses. Il baissa l'encolure, retenant ses phrases agressives à l'encontre de son compagnon de ballade, se disant que c'était normal, après tout, il n'avait jamais été beaucoup monté, ni habitué à obéir ? Avait-il été comme ça lui aussi ? En tout cas il espérait de tout cœur que la réponse était non.

Il se racla la gorge pour finalement répondre le plus gentillement possible, même si sa voix rauque, qui railla sur les paroles, indiquait clairement sa propre colère :

"Non, rien du tout."

Il souffla bruyamment, avant de se remettre au petit trot après avoir fait demi-tour. L'alezan comprit alors qu'ils revenaient sur leurs pas, motivé par l'autre cavalier qui ne devait pas grandement apprécier la petite sortie, surtout après avoir été désarçonné ainsi. Le cuivré se retourna vers l'autre vivement, faisant volé sa mèche au passage, puis retourna son regard sur l'horizon avant de lâcher lourdement, un mot plains de sens :

"Super."

- Je suis désolé...

Encore piqué au vif, l'alezan de préféra pas répondre de suite. Il se remit au pas, ses sabots effleuraient le sol orangé, soulevant un petit nuage de poussière ; la terre n'était pas encore très sec, enfin pour un endroit aride. Il souffla légèremment, essayant de se calmer, du plus qu'il le pouvait.

Il se redressa dès lors un peu, releva la tête et prêta un regard désintéressé au noireau. Il souffla légèrement, tourna une oreille intéressé, voyant que celui-ci allait dire quelques chose d'autre.c'etais stupide... Mais ça fait deux moi que je n'étais plus sortis.... Il plissa les yeux, hésita un peu, puis se détendit légèrement. Un fin sourire aborda ses lèvres, l’œil brillant ; finalement, il arrivait à réfléchir. Il se tut puis d'une voix plus douce, comme pour calmer son propre jeux :

"Hé bien, la prochaine fois, contient toi un peu plus, sinon les hommes te feront attendre encore plus longtemps."

Il se tourna en direction de colère' et de son cavalier, quelle drôle d'équipe ils formaient, l'un se braquant sans cesse, l'autre contracté au possible, était aussi raide qu'une brindille sèche. Il posa la pour et le contre, puis enfin brisa le silence, d'une voix encore moins dure, presque aussi inébranlable qu'à son habitude.

"Ce n'est pas facile, mais, laisse lui des rênes, tu verras, c'est magique, ça va dans les deux sens."

Le noireau sembla assimiler ce qu'il venait de dire : en quelques instant, se décontractant un peu le cavalier fit de même. Son allure changea un peu paraissant plus confortable pour lui et son cavalier, ce qui fit, encore une fois, légèrement sourire le brun : pour une fois qu'il conseillait quelques chose.

- Tu es ici depuis longtemps ?

La question surprit un peu l'alezan, qui releva la tête. Il regarda quelques instants le noir, avant d'entendre son cavalier jacasser et rigoler légèrement, l'autre soldat sous l'effet de Colt sûrement, lâcha un peu prise, se positionnant d'une façon plus légère. Le cuivré hocha alors la tête, puis repris la parole, content que son cavalier l'aide un peu :

"-Et bien, j'ai toujours vécut dans des forts, cela fait quelques années que je suis ici désormais."

Il se tourna dès lors vers colère, qui pouvait tourner la tête comme bon lui semblait, et reprit la parole d'un pareil ton :

"-Et toi, comment est-tu arrivé ici ?"

"- Je suis arrivé il y a maintenant deux saisons mauvaises"

Le noireau baissa singulièrement l'encolure, ses naseaux se posant presque sur le sol sablonneux, ses yeux parraissait vagues, perdus dans l'immensité orangée des plaines arides ou le soleil les surveillaient. Ses sabots frappaient plus anxieusement les grains de poussières qui se rassemblaient pour former une étendue uniforme.


"- Les soldats ont massacré les miens..."

Finit-il par avouer à Hurricane, pendant que chacun des muscles du tacheté se tendait, son regard à présent enfouis dans le vide des souvenirs, comme si soudainement il voulait échappé, mais à quoi ? Au passé, à ses souvenirs ? Bien que toutes ses questions indiscrètes brûlaient les lèvres du cuivré à contrario de l'astre doré qui ne réchauffait que le ciel ce matin, il se tut ne voulant pas pousser l'autre dans ses extrêmes.

Il sentit le silence retomber lourdement, le malaise s'installer un peu plus tant l'ambiance avait changé du tout au tout. Puis il se retourna vers l'autre, ignorant ses propres problèmes qu'il avait eu avec les soldats, lui lança un regard rassurant, le comprenant et d'un ton plutôt léger lâcha :

"-Conte-tu repartir un jour ?"

Colère sembla réfléchir un instant, comme hésitant, ne sachant quoi répondre. Il se croisèrent du regards pendant un cour instant puis le noireau reprit la parole :

- Seul le temps le dira.

Finit-il en se secouant vigoureusement, reprenant l'espace vocal :

- Tu comptes rester ici ?

Le cuivré se détourna un peu, perdu dans ses songes : cela avait été un de ses rêves il y a quelques années, mais que désirait-il maintenant ? Il avait des amis, un humain, des conditions de vie acceptable pour ne pas dire agréable. Finalement, n'était il pas mieux au fort avec les autres ?

Une autre question de taille s'interposait à lui ; pour aller où ? Après une petite réflexion qu'ils se remémorait à chaque fois qu'on lui posait cette fameuse question, il prit à son tour la parole, remarquant que son tout nouveau camarade semblait plus détendu et amical qu'au début.

"Hé bien, pour moi ma place est ici."

Il dirigea passivement son regard sur l'étendue désertique qui les entouraient , puis sur la même lancé, il reprit :

"Mais, si un jour tu as besoins de mon aide pour partir, n'hésite pas."

Merci

Le cuivré hocha brièvement la tête, devinant que l'autre ne tarderait pas à reprendre la parole.

- Tu connais les indiens ?

Hurricane tourna vivement la tête, passant du fort au noireau. Un petit sourire s'étira sur ses lèvres, tandis qu'il se rappelait quelques bon souvenirs passer en leurs présences.

"Hé bien, j'ai quelques amis parmis eux. Pourquoi ?"  

"- Vraiment ?? Tu sais la d’où je viens les indiens ont la réputation d'être des tyrans. "

L'étonnement du tacheté attira l'attention du bruns, qui sous la surprise de sa réponse la fixa pendants quelques secondes avant de pouffé de rire. Ce qu'il disait était en ses lieu totalement décousue de sens : ici les indiens représentait tout l'inverse, avait une relation complice pour la plupart avec leurs chevaux et respectait la nature, ils vivaient en famille dans une neutralité déconcertante.

Les soldats, eux représentait plus les grands méchants loups en quelques sortes, plus du bord de la hiérarchie militaire et de l'ordre que de la violence ceci-dit.

"- se si dit, les soldat n'ont guère meilleurs réputation"

Hurricane hocha la tête, comprenant ce que Colère exprimait, il ignora le petit rire, ne sachant pas vraiment à quoi celui-ci faisait référence, il lui répondit alors sagement :

"Ici les indiens, sont des sortes de gentils humains, bien qu'il y en est partout, des hommes ayant bon cœur. Disons plutôt que chacun s à ses idéologies et les défends avec convictions."

Puis, curieux d'apprendre des choses sur des terres où ses sabots n'avait probablement jamais foulé la terre ou le sable, il lui retourna une question :

"Unz réputation de tirant ? Pourquoi donc ?"