Si pure, si bas ft Demi

Ft.Demi. Qwa j'ai rien de mieux.

Si pure, si bas.

Le gris foncé passait une nuit pénible, agité, ses rêves l'entravaient lui et ses yeux voilés par la peur et la rage. Rien ne semblait réelle, il s'en voulait à vie, à mort.

Depuis l'incident, c'était le néant, il n'osait plus rien faire, dire, un poids lourd, assomment lui déchirait constamment les épaules, refusant de laisser cicatriser ses plaies pourtant si jeune, pourtant il savait que lui ne portait pas le quart de se supportait la jument.

Il enchainait les mauvaises rencontres, les prises de tête, avait il tant changé ? Il souffla durement, la mâchoire crisper sous le clair de lune, repensant vaguement à ce qu'une blanche lui avait dit quelques nuits auparavant.

Ses membres se déplièrent jusqu'à l'élever, il regarda aux alentours, ses yeux de glaces scrutèrent les environs ; que faire ? Bientôt il vit une silhouette se dessiner, il la reconnue, il ne pouvait plus fuir, il ne pouvait plus.

Il s'en approcha prudemment, comme si c'était elle le loup, il la scruta puis d'une voix presque tremblante par l’émotion, la tristesse, brisa le silence :

"Bonsoir..."

Cette nuit était calme, la jument ne c'était pas coucher malgré son ventre, elle avait l'impression qu'il allait éclaté, elle ne dormait que d'un oeil, le calme de la nuit l'avait envahit et malgré tout elle commencé a se détendre et s'endormir, mais cette nuit, la vie avait décidé de changé la routine de la belle. Une voix résonna, tellement brisé, elle ouvrit ces yeux vairons et sans reconnaitre l'étalon elle s'avança vers lui pour mieux le voir de ces yeux tout embué par la fatigue, quand elle reconnue la robe grise de son interlocuteur elle recula rapidement, elle ne devait pas c'être réveiller aussi vite depuis longtemps, cette rencontre identique a la première, pourquoi devait il toujours apparaitre la nuit, elle voulut fuir s'échapper, mais elle était prise au piège, son ventre ne lui permettrait pas de galoper, alors ça seul réaction fus de reculé, trois pas en arrière, établissant une distance de sécurité avec celui qui était a présent son chef.

- Qu'est ce que tu veux...

Ça voix trembler, la peur avait pris le contrôle de son corps.

Ft.Demi. Qwa j'ai rien de mieux.

Si pure, si bas.

- Qu'est ce que tu veux...

La voix tremblante de l'alezane lui assena un énième coup de poignard au coeur, tandis que ses poumons le brulait. Interdit quelques instants, la jument venait de reculer de quelques mètres, il ne put rien dire, rien faire. Ses sabots furent comme clouer au sol, il osa porter son regard sur elle, s'en voulant immédiatement, il devait maintenant ressembler plus à un monstre qu'autre chose.

Sa voix faible se laissa pour une fois porté par ses émotions, la tristesse lui pesait tant qu'il ne put que baisser l'encolure, presque honteux. Un filtre d'air blanchit par le froid s'échappa alors de ses naseaux :

"Je suis désoler, je sais que toute mes excuses..."

Il se coupa un instant, puis reprit son discourt, emplit d'une certaine haine envers lui-même, à cet instant il se détestait plus qu'il ne pourrait haïr son pire ennemis :

"Ne vaudrons rien, je suis plus lâche que tous, plus moins que rien mais, prends les au moins en compte, au moins pour le futur..."

La jument observa l'étalon avec une certaine surprise mêler a de l'appréhension, elle avait mal au ventre mais se forçait a le caché, elle sentait en elle l'a vie qui s'agiter de plus en plus, elle fut tenter de reculer a nouveau mais voir le gris aussi dépité lui faisait mal coeur, elle ne lui en avait jamais réellement voulut mais il créé en elle une terreur immense, puis elle repensa a cette patrouille, avec cette étalon noir, il l'avait protégé, alors devait elle être effrayait ou rassurait en ça présence ? Il lui avait fait du mal, mais il semblait en s'offrir tout autant.

- Tu n'es pas lâche...

Même si ça voix trembler toujours elle tenta de lui donner des sonorité plus calme et détendu, ces membres se raidir d'un coup et elle rétine un cris de douleur, elle releva la tète face au gris.

- Tu es notre chef à présent...

Ft.Demi. Qwa j'ai rien de mieux.

Si pure, si bas.

- Tu n'es pas lâche...

Sa voix encore tremblante se perdit dans un petit cri de douleur, vacillant quelques instants sur ses membres fragiles qui semblaient ne plus pouvoir la porter comme à l'habitude : c'est vrai que son ventre avait grossit, leiter l'avait vu, remarquer, mais espérait désespérément que cela n'était que la cause du redoux et de l'herbe qui devenait plus grasse.

Il ne voulait pas se l'avouer, pourtant un écho lui répétait intérieurement qu'un petit l'attendait déjà, encore au chaud . Il souffla puis la jument reprit, un peu plus apaisée.

- Tu es notre chef à présent...

Il se tut, ne sachant que répliquer, que dire ? Elle avait raison, mais ce grade n'était au fond que celui de son propriétaire, lui restait ce qu'il avait toujours été : égale à lui-même et aux autres. De plus ce n'était pas une excuse, ce n'était rien, qu'un statu que les plus faibles auraient utilisés pour se faire écouter et obéir.

"-Je reste avant tout un cheval, peut être un monstre à tes yeux..."

Puis il reprit d'une voix emplit d'une inquiétude certaine.

"Il arrive..?"

L'étalon semblait rester songeur malgré tout les efforts de la jument, une nouvelle vague de douleur traversa son corps, son cerveau était en ébullition,ce n'était pas son premier poulain et se ne serait pas le dernier ça elle le savait mais jamais elle ne c'était trouver dans cette situation, bien a contre coeur elle se décida a replier ces membres pour se coucher, elle était bien loin d'être détendu mais elle c'était rendu a l'évidence, elle n'avait pas le choix. Elle c'était allonger juste devant l'etalona son plus grand désarroi, que pouvait elle faire de plus ? Son corps continuait d'être parcourut par des vagues de douleurs de plus en plus forte.

- Je....ne ....te...crois....pas..

Avec toute la peine du monde elle levât la tète et pour la première fois elle fixa l'étalon droit dans les yeux, elle avait encore peur certe, mais le poulain n'avait rien fait, alors autant faire des efforts. Elle plongea son regard bicolore dans celui de l'étalon etse mis a attendre l'heure ou le poulain déciderait de sortir de ça prison.

Ft.Demi. Qwa j'ai rien de mieux.

Si pure, si bas.

- Je....ne ....te...crois....pas..

La gorge de l’étalon se serra, comprimant le peu d'air qu'il arrivait à prendre depuis le début de l'échange : la jument était là, pratiquement à ses pieds, prise de violente contraction qui l'avait obliger à se coucher à même le sol, dans l'herbe encore humide de par les températures du moments.

Il avança un peu, mal à l'aise, il ne pouvait répondre à ça. Ses yeux limpide regardèrent avec attention la scène, tandis que ses naseaux se dilatèrent : que pouvait il faire ? Ses orbes de glaces rencontrèrent alors celle bicolore de l'alezane, il baissa légèrement la tête, dans l'attente du petit. Il reprit plus doucement, comme pour ne pas déranger le futur événement :

"Dans ce cas..."

La capée sentait les contraction être de plus en plus violente, elle ne réfléchissait plus, non, elle laissait son corps faire, elle n'avait pas vraiment le choix de toute façon, elle sentait sur elle le regard de l'étalon, en cet instant plus rien n'avait d'importance, elle sentis une dernière contraction puis en puisandans ces dernières ressources elle réussi a permettre a poulain de voir le jour. La jument était étalée de tout sont long, elle soufflet bruyamment.
Elle se sentit plus légère d'un coup, elle en oublia presque l'étalon qui observé toujours la scène, elle approchait doucement ça tête du poulain qui bouger derrière elle, la capée le fixait avec un regard plein d'amour. Aucun mot ne pouvait décrire cet instant, seul le silence en était capable, elle nettoya ça fille qui commencer a réagir. Demi lune ne pouvait pas laisser ça fille grandir sans père, elle ne pouvait pas non plus lui montré ces crainte, la jument fixait toujours la petite avec attention.

- Leiter...

La belle fit signe au gris de s'approcher, elle aurait voulut que l'étalon ne soit pas imprégné par la culpabilité.

- Je te présente t'as fille...

Ft.Demi. Qwa j'ai rien de mieux.

Si pure, si bas.

"Leiter"

Comme si ce songe le ramenait à la réalité, la cruelle vie, celle dont il avait toujours eu à se battre contre, il souffla du mieux qu'il put, même si ses poumons ne contenait plus d'air. Le regard fixé sur le corps souffrant de la jument, il le laissa défilé vers le nouvel arrivant, encore chaud, vivant, allonger sur le sol, petit être fragile.

Il ferma les paupières, laissa vagabonder son esprit pendant un dernière instant de répit lorsque la voix étrangement douce de la jument le fit redescendre de ses étoiles. Ses iris furent alors attiré vers celle d'un petit poulain, dont on ne pouvait encore distinguer que la voilacté présente sur sa croupe fine. Elle paraissait plutôt sombre de robe, fragile mais rayonnante : deux yeux d'un ambre transcendant perçait déjà la nuit d'un regard hésitant.

Il s'approcha vaguement, baissa l'encolure et dirigea son museau vers sa fille. Un premier contacte s'organisa, simple mais extraordinaire, inoubliable, lui faisant presque oublier les conditions de cette naissance. Son esprit fut soudainement canalisé et apaisé, secrètement il se promit de changer, de devenir le meilleur père qu'il pourrait afin de préserver se diament encore brut qui venait de voir la lune.

Pourquoi ce calme, cette douceur, tout avait changer si vite pour la capée, c'était comme si elle n'avait plus peur, qu'elle ne pouvait plus jamais avoir peur, elle voulait protéger le petit être qui venait de prendre ça première inspiration et rien ni personne ne pourrait l'en empêcher, elle se redressa légèrement et laissa l'étalon approcher ça fille, elle était si belle et si fragile, si frêle, son regard détalla le petite pouliche qui s’éveillait doucement sous leurs yeux, Demi lune ne voulait pas brisait cet instant, il représentait tant de chose, il était tout et rien à la fois. Elle approcha doucement ces naseaux de la petite, une sombre pensée ne pouvait pas quitter la jument, même si ça fille était là et que Demi lune l'aimait comme tous ces autres petits, cette pouliche faisait ressurgir de sombre pensée et la belle se promis de protéger ça fille, elle ne lui cacherait rien mais elle ne voulait pas que la petite en souffre, elle ne voulait pas que ça fille souffre du même mal que celui qui l'avait ronger durant tout ces mois.

Messages : 25 Points d'XP : 66 Date d'inscription : 25/04/2018

La petite pouliche venait de naître, protégé par son enveloppe de soie. Pourtant, déjà, la fine lumière des cieux lui brulait l'iris de ses yeux pourtant clos, la température agréable semblait la gelée jusqu'aux os, la petite frêle tremblants comme si des spasmes l'agitaient de toute part. Et mal grès tout, une sensation légère l'envahit, elle était bien, au creux du monde, deux odeurs particulières l'embaumait, deux lumières la protégeait déjà de ce nouveau monde affreux.

Un simili sourire s'étendit sur ses lèvres encore humides, puis un léger contacte si doux, l'effleura, son museau crut rencontrer un autre, avant qu'un poids ne vienne lui transmettre de la chaleur. La petite respira délicatement, l'endroit agréable la berça de nouveaux et pendant un instant elle crût retourner de là où elle venait, pour finalement, s'évanouir dans les bras de mophé, plus précisément ceux de sa mère.

» Demi lune
» « The half and the middle » ft. Demi-Lune

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