Red Thread of Fate

Red Thread of Fateft. Flamme

* Le temps ce montre indécis aujourd'hui. Le soleil mène un dur combat contre les nuages, il perce la couche mouvementé pour réchauffer la terre quelques minutes avant d'aussitôt disparaître. Le vent souffle fort là haut, mais sur la prairie il ce montre plutôt doux. La crinière dansante, l'étalon noir posté sur un petit renflement du terrain scrute le troupeau d'un air sévère. Immobile depuis maintenant une heure et demi, il ne semble pas décidé à quitter son regard de sur la famille. Il observe l'horizon, guettant le moindre mouvement suspect qui peux ramper au ras le sol. Quel que soit le prédateur, la menace. Celui-ci est près à donner l'alarme et foncer droit vers le danger pour protéger tout ceux qui vivent sous les ordres de Forêt Noir. D'où il posté, sa vue d'ensemble sur les activités du troupeau est parfaite. Les plus jeunes s'amuse au centre, alors que quelques individus dorment ici et là, parfois coller les uns contres les autres. L'esprit libre sur leur sécurité. La vie d'un guerrier, quand on le prend autant à cœur que Fearless, est parfois éreintante. La satisfaction que lui rapporte ce poste en vaux cependant le coup. Voir les autres a cette position, lui donne un léger sentiment de supériorité. Le regard qu'un dieu pourrai avoir sur ses sujets....

Soudainement, l'étalon frappe le sol de son sabot. Agacé par ce qu'il voit. Une forme équine se dessine à l'horizon. Il l'observe longuement pendant plusieurs minutes, essayant de savoir si cet étranger appartiens au troupeau ou il s'agit d'un voyageur. La robe flamboyante brille chaque fois que les rayons du soleil happe l'individu. C'est bien la première fois que Fearless observe une robe aussi lumineuse, il s'en aurait souvenu sinon. Ce n'est pas tout les jours qu'il observe l'apparence d'un équin aussi pur, certaines robe sont belles mais ne le reste jamais très longtemps. C'est donc avec un brin de curiosité, mais surtout par le sens du devoir. Qu'il quitte son observatoire au trot après avoir scruté du regard les alentours une derrière fois. En secouent la tête pour replacé sa franche qui barre son œil droit, il dresse l'encolure pour gardé la tête droite. Son approche se veux intimidante, pour faire comprendre au nouveau venu que sa présence n'est pas si bien perçu. Enfin, pour l'étalon noir.

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Red Thread of Fate

Flamme marchait, au mépris du danger, marchait activement dans les terres de Forêt Noire. Elle savait bien qu'elle n'avait pas le droit d'y être, mais les règles, elle s'en contrefichait. Ce n'étaient que des alignements de mots qui ne servaient qu'à dicter une loi qui ne servait strictement à rien. Elle avait enfreint cette idée de ne pas aller sur les territoires des autres, mais personne ne le saurait. Sauf si, malencontreusement, elle croisait une malheureuse petite proie, un guerrier ou un gardien, qu'elle saurait bien vite ne plus mettre en état. Elle souriait gaiement. Elle était loin de cette pimbêche d'Electra, de ces stupides équidés qui pensaient qu'elle était leurs amis. Loin d'Atlas aussi, c'était vrai, mais elle aurait toute sa vie pour l'admirer encore et encore, inlassablement regarder sa crinière emmêlée, aussi. Ses beaux yeux vairons, et son air majestueux.

L'herbe lui caressait doucement les membres, et les fleurs propageaient un doux parfum fruité dans l'air. Beaucoup de chevaux auraient été touché par la beauté du lieu, mais elle, sans grande surprise, n'en avait que faire. La nature pouvait être magnifique, jamais elle n'égalerait sa pureté. Sa crinière rousse, crépusculaire, étincelait au soleil. Sa robe pâle rappelait l'innocence, tout ce qui ne la qualifiait plus. Bien sûr, maintenant, elle n'avait plus sa merveilleuse flamme sur sa croupe. L'adieu aux indiens, et à tous leurs symboles. C'était bien triste, elle n'était plus aussi fantastiquement étincelante. La coupant dans ses pensées, elle aperçut une ombre qui la rejoignait. La yearling dressa les oreilles, dans un doux geste de poulain, pencha légèrement la tête.

Un jeune étalon plein de muscles apparaissait dans l'horizon. Sa sombre robe n'égala pas la froideur de son regard, et son air un peu trop fier. Très rapidement, la champagne en conclut qu'elle avait affaire à un petit cheval qui se croyait bien plus haut que tout, sûrement un gardien. Cela risquait d'être drôle, leur rencontre.
"T'sais, la politesse, ça existe ?Bonjour, nan ? Et ton petit regard noir, tu te le gardes. Et ton petit air crâneur, on le remballe aussi.

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* Les soumis décampes rapidement face à ce genre d'approche, ou simplement les plus intelligents qui comprennent qu'ils ont posés les pattes au mauvaise endroit, au mauvais moment. Cette fois ci, Fearless doit visiblement faire face à un individu un peu borné. Dommage, il faut toujours qu'un type de personne trouve le moyen de faire la tête de mule et s'attirer des problèmes. En plus, alors qu'il s'approche et finis pas ralentir sa cadence, il remarque bien vite que l'équidé ce trouve à être une pouliche. Un peu déçu, lui qui croyais avoir affaire à un mâle.

Il s'arrête à une bonne distance d'elle, courbant l'encolure en expirant bruyamment. Il prend un léger moment pour la scruté, mais avant même qu'il est plus prononcé une seule parole. La jolie demoiselle interrompe.*

T'sais, la politesse, ça existe ? Bonjour, nan ? Et ton petit regard noir, tu te le gardes. Et ton petit air crâneur, on le remballe aussi.

*Un frisson parcoure son dos, le ton qu'elle emploie lui donne franchement l'envie de lui arraché une oreille d'un bon coup de dent. Il la dévisage avec dégoût en reculant la tête, comme ci on avait porté une odeur dégoûtante en face de lui. C'est avec mécontentement qu'il tape le sol. S'approchant d'elle. *

- Pardon? Tu pose tes sabots sur les terres de mon chef et tu ose me parlé de politesse?

*Il lâche un rire moqueur, tournant lentement autours d'elle. Scrutant son corps, cherchant la moindre des marques pouvant lui donner une indice de sa provenance. Avec le vent qu'il faisait, percevoir une odeur sur elle autre que celle des fleurs allait être compliquer. *

- Tu tes perdu ou on ta rejeté vu ton langage pas approprié pour une pouliche? *Dit-il, ne cachant pas du tout le fait qu'il trouve les paroles de celle-ci inadapté pour ce qu'elle est. *

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La yearling se tenait droite, le visage fermé. On pouvait deviner le mépris pour l'étalon à son regard flamboyant. Mais elle ne disait rien de plus, se contentant de le fixer, ses iris crépusculaires cherchant une once de colère dans l'autre. Agacement très facile à trouver. Il semblait avoir littéralement avalé de travers son entrée en la matière. Beaucoup étaient surpris par son langage, contrastant avec son air angélique. Mais elle ne s'y méprenait pas. Elle était au courant qu'on n'aimait pas ces manières de parler, mais ce n'était pas elle qui changeait pour les autres. C'était l'inverse.
- Pardon? Tu pose tes sabots sur les terres de mon chef et tu ose me parlé de politesse?

Encore un qui manquait d'assurance et qui ne manquait pas de loyauté envers son chef. Ceci dit, elle vénérait Atlas, mais elle avait des raisons. Il était si beau. Cependant, ce cheval n'était pas moche, avec sa sombre robe et sa silhouette fine et musclée. Il y avait du potentiel. Mais il n'égalait pas le Titan, non, personne ne l’égalait. C'était lassant de voir que tous ces équidés, qui pouvaient devenir quelqu'un, se contentaient de se cacher derrière le meneur de leur troupeau. Personne n'avait donc une moindre envie d'être au pouvoir, de gérer des vies et des morts seulement grâce à sa parole ? Que c'était triste, de naître sans vouloir être connu, sans espérer une quelconque amélioration de vie. Passer de poulain à guerrier sans avoir le temps de s'exprimer, à part pour tenter de foutre la trousse à des inconnus. Rester dans l'ombre.

L’autre se mit à tourner lentement autour d'elle. Flamme ne le lâchait pas des yeux, absolument tranquille. Son principal atout était que les autres n'avaient pas forcément envie de frapper une jeune jument. Tabasser une femelle qui venait à peine de sortir de l'enfance, les grands n'étaient pas fans. Et qu'elle sorte toutes les atrocités du monde, ils rechignaient à utilisera force pour l'éloigner de leur cher et tendre troupeau.
- Tu tes perdu ou on ta rejeté vu ton langage pas approprié pour une pouliche?

Et dire que ce guerrier se permettait de la critiquer. Lui qui faisait tout pour l’impressionner, en lâchant un rire affreusement minable. Elle sourit, fortement amusée par la situation. Il s'était attendu à un poulain tout paniqué et de trouvait face à une peste qui ne voulait que l'enfoncer, le vexer et le redescendre de son piédestal. Narquoise, elle répondit :
Oh, j'ai été malpolie ? J'en suis si désolée …

Flamme éclats de rire, et lui lança un regard flamboyant. Il allait commencer à regretter de lui avoir mal parlé, c'était certain.
Mais si ça avait été poulain, un mâle, qu'il dise toutes les grossièretés du monde, on l'encourage. Encore un sexiste, à ce que je vois.

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*Un sourire agaçant ce dessine sur les lèvres de l’inconnu face à lui. Elle semble maline, sournoise au point d’être capable de jouer la comédie pour duper n’importe quel idiot. Malheureusement pour elle, Fearless n’est pas stupide et détecte rapidement le caractère irritant de la jument.

Oh, j'ai été malpolie ? J'en suis si désolée ….

*Il vient rapidement lui répondre en jetant ses paroles à son visage avec peu de délicatesse :*- Garde tes excuse mal honnête pour toi! *Elle éclate de rire le regard embrasé par une lueur de défis. Elle n’a pas froid aux yeux, son corps est cependant trop pur pour que Fearless ose croire qu’il a devant les yeux une guerrière de sang-froid. *

Mais si ça avait été poulain, un mâle, qu'il dise toutes les grossièretés du monde, on l'encourage. Encore un sexiste, à ce que je vois.

*Il s’arrête brusquement, comme si elle en avait trop dit. L’Étalon ne s’arrête cependant pas à cause de ses paroles, mais bien parce qu’il avait terminé de scruter la moindre parcelle de son corps. Il lui répond, d’une franchise un peu crue mais il n’a pas besoin d’apaisé ses mots. Ni pour elle, ni pour quiconque. *

-Si un mâle aurai osé me parler ainsi, je doute qu’il ne tienne encore debout. Épargne-moi tes discours inutiles et dit moi pourquoi tu traîne ici. *Sexiste? Oui, mais sexiste de manière que l’on pense, peut-être pas. L’étalon noir déteste tous ceux qui essaient de remettre en doute les bases que mère nature as créé. La femelle doit être protégées par les mâles dans les troupeaux et les mâles doivent mourir pour la protection des futures générations. Ça fonctionne ainsi la vie, on va mourir un jour ou l’autre, faut simplement briller dans ce pourquoi on est née. Pas besoin de chercher plus loin le sens de la vie, il est juste là sous leurs pieds. Si cette herbe pousse c’est parce que bon nombre d’être vivant son mort ici même.

Et cette intrus, elle semble vouloir tout remettre en doute jusqu’au-delà de sa propre et stupide existence. Qu’elle ce la ferme et retourne dans son rang faire ce qu’elle doit faire.*

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L'étalon lui aboya littéralement dessus, en hurlant des paroles qui firent bien rire la yearling. Elle était habituée à ces coups de gueule, à ces pertes de sang-froid face à elle. Mais cela ne l'attristait pas, au contraire, elle aimait lancer des piques dans l'unique but de voir les visages se décomposer, les yeux se remplir de larmes. Ou les corps se jeter le haut d'une falaise. Mais plus elle pensait à Prodige, moins elle se sentait bien vis-à-vis d'un des seuls qui l'avait aimée. Prodige, malgré ses défauts, restait un poulain avec qui elle pouvait passer du temps, batifoler, et s'occuper. S'il avait manqué de chance, le jour où peut-être il l'avait suivie, elle aurait préféré lui briser le cœur simplement en partant loin du camp. Mais pas en écrasant sa petite robe baie contre le sol rocheux. Souvent, elle se rassurait, se disant qu'au fond, c'était lui qui avait bondit. Lui, qui avait bondi. Pas elle, qui l'avait poussé.
"Si un mâle aurai osé me parler ainsi, je doute qu’il ne tienne encore debout. Épargne-moi tes discours inutiles et dit moi pourquoi tu traîne ici. "

Tournée ainsi, la phrase laissait penser qu'elle devait se sentir heureuse de ne pas être un mâle, et de s'épargner ce douloureux sort que de se battre. Mais ça l'embêtait de ne pouvoir se battre que par les mots. Non pas qu'elle était un mâle manqué, tout laissait, dans sa silhouette fine, penser le contraire, mais simplement qu'elle aurait eu deux armes. Ses mots, et ses sabots. Ainsi, elle aurait été imbattable, plus dangereuse encore, et sournoise. Mais, au moins, son magnifique corps n'était pas roué de coups, et aucune cicatrice n'abîmait sa peau pâle. Relevant la tête avec défi, ses yeux brillant farouchement, elle affronta du regard l'autre, qui ne lui plaisait pas vraiment. Avec ses manières brutes et sa manière de lui montrer qu'elle était une privilégiée avait le don de lui rester en travers la gorge. Il faisait le beau, le bon toutou à son patron, mais n'était pas capable de penser avec sa propre tête. Une jument comme elle aurait dû se faire virer aussitôt qu'elle était arrivée. Elle aurait pu faire des ravages. Mais finalement, l'ébène pouvait être intéressant. Amusant, un bon passe-temps.
"Oh, bah dis-moi, quelle chance j'ai de ne pas être à terre. Epargne-moi pour ta part tes discours de mâle pur et dur, tu veux ?"

Elle ne flanchait pas devant son regard furibond. Le sien lançait des éclairs. Etre douce, ce n'était pas sa tasse de thé. Elle aurait pu lui lancer des piques sans en avoir l'air, mais s'énerver ainsi lui permettait d'évacuer toute la colère qu'elle contenait en elle depuis son arrivée chez Atlas.
"Je me balade. Mais, malheur, j'ai traversé la frontière. Si j'avais su que je me trouverai face à un monstre de la sorte, jamais je ne me serais aventurée ici. C'est si effrayant que de se retrouver dans ce lieu machiavélique avec un démon come toi."

Elle faisait bien sûr preuve d'ironie. La prairie tout juste fleurie, à peine sortie de l'hiver, éclatait de beauté. Les végétaux grandissaient, l'herbe frottait ses membres. Quant à ce stupide individu, il ne lui faisait nullement peur. Loin de là, elle était peut-être même plus impressionnante que lui.

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*Au parole du noir, l’inconnue semble être déranger par ses propos. Quelque chose la tracasse, c’est dans son regard que Fearless pouvait constater cette envie de le brusquer, de le torturer peut-être? Peu importe ce qu’elle avait derrière la tête, l’étalon savait simplement qu’elle n’avait pas apprécié son commentaire. Pourquoi lui en vouloir alors qu’il n’émet que les faits?! Elle devrait être heureuse d’être une femelle, non? *

-Oh, bah dis-moi, quelle chance j'ai de ne pas être à terre. Epargne-moi pour ta part tes discours de mâle pur et dur, tu veux ?

*Un petit sourire apparait a la commissure de ses lèvres. Un rictus plutôt amusé par la réponse de celle-ci, voyez-vous…Elle en avait de la chance, en effet. Heureusement, avant que Fear’ ne viennent lui demander des explications pour une deuxième fois, elle s’explique enfin. *

-Je me balade. Mais, malheur, j'ai traversé la frontière. Si j'avais su que je me trouverai face à un monstre de la sorte, jamais je ne me serais aventurée ici. C'est si effrayant que de se retrouver dans ce lieu machiavélique avec un démon comme toi.

**Les oreilles dresser vers elle, il l’écoute gardent son petit sourire amusé. Lorsqu’elle termine l’étalon soupire en relevant la tête et de secouer son encolure suite au passage du vent…*

-- Excuse-moi d’être terrifiant voyons! Je te fais si peur? *Dit-il en la ridiculisant un peu. *-Si tu n’avais pas resté planté là sans broncher à me répondre avec arrogance avec cette tête. Tu n’aurais pas reçus cet accueil. Non mais…Franchement, tu te prends pour qui exactement? Tu ne présentes aucun respect et tu le souhaite en retours? Tes stupide à ce point? *Lâche t’il alors que les deux sont dans le tords.

Elle venait de pénétrer sur un territoire qui ne l’appartient pas et cherche les hostilités. Il venait à sa rencontre en se présentant comme un bloc de glace prêt à en découdre.

Heureusement, bien qu’elle n’ait pas sa langue dans sa poche tout comme Fearless. Elle ne semblait pas pour autant agressive envers lui, il évite donc de chercher le contacte avec elle et provoquer une bagarre. Il ne brusque pas les femelles pour rien, elles ne sont pas faites pour ça. Il aimerait bien ce reposté sur son petit renflement de terrain pour surveiller le troupeau mais la présence de cette gamine sur le territoire l’irrite énormément. Elle est venue ce baladé, comme ça sans raison? Il en doute fort.

Il allait l’interroger sur qui elle était. Bien qu’il s’en fiche royalement, s’est davantage pour la protection du troupeau qu'il ce doit de faire ça pour d'éventuelle menace. Une espionne? Il allait ouvrir la gueule quand tout as coup l’étalon s’immobilise brusquement. Sa tête fine ce tourne légèrement en direction de la droite. Les hautes herbes dansait dans le vent, alors qu’au loin dans la plaines des halos du soleil éclairait la terre par endroit…Mais ce n’est pas l’horizon que Fearless guette avec insistance…C’est au ras le sol…Une masse ce déplace silencieusement, entre les mouvements des fleurs et des herbes.

Il n’avait pas rêvé, un prédateur ce cachais dans les hautes herbes...Il glisse son regard sur l’inconnu. *

- T’aurai plus lui servir de casse-croute en dehors de ses terres.
*Arrogant mais calme, Fearless soupire profondément pour témoigner de son agacement face à la femelle. Elle ne pouvait pas choisir un autre moment pour venir l’emmerder? Et ce foutu félin, il était obligé de ce pointé ? Qu’il la dévore! *

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L'autre ne parut nullement touché par ses paroles. Il se contenta rester l'être fier et arrogant qu'il n'avait pas cessé d'être, depuis le début de leur rencontre. Flamme n'était pas très satisfaite de son manque de réaction, n'arrivant pas à cerner l'étrange et stéréotypé personnage qu'il était. Toujours fallait-il que les guerriers se sentent puissants. Toujours ils pensaient qu'on leur redevait ce sentiment de sécurité. Mais la yearling était tout le temps sereine, dans son élément, et qu'il la méprise ne changeait pas grand chose à son comportement du moment. Simplement que c'était lui qui en pâtirait par la suite. Il regretterait de s'être frotté à la merveilleuse pouliche de feu.

- Excuse-moi d’être terrifiant voyons! Je te fais si peur? , s'exclama-t-il. Aucune inflexion dans sa voix ne lui permit de savoir s'il avait perçu son ironie. En même temps, quand on maniait pas l'humour avec classe, il ne fallait pas tenter. Il se croyait drôle, l'ébène, et il se croyait beau. Tantôt il secouait sa crinière, tantôt il redressait l'encolure, pour paraître plus grand. Ce petit jeu n'était pas déplaisant, elle devait l'avouer. Qu'il tente de l'impressionner était une chose, mais qu'il réussisse en était une autre. Et pourtant, elle laissa son regard dévier sur sa silhouette élancée et robuste, sur son corps et ses muscles noueux dessinés avec finesse. Finalement, après l'avoir longuement détaillée sans aucune gêne, elle planta ses iris crépusculaires dans les siennes. Les pupilles sombres de l'étalon la regardaient froidement, avec une once de moquerie, qu'elle eut du mal à déceler. Après quelques instants, il reprit :
-Si tu n’avais pas resté planté là sans broncher à me répondre avec arrogance avec cette tête. Tu n’aurais pas reçus cet accueil. Non mais…Franchement, tu te prends pour qui exactement? Tu ne présentes aucun respect et tu le souhaite en retours? Tes stupide à ce point?

La jeune jument prit une expression affligée. Elle adorait faire semblant d'être touchée, et à part le Titan, qui arrivait à la cerner plus que tout, les autres ne se rendaient pas compte de son jeu d'actrice. C'était en général une bonne idée, qui lui permettait de s'attirer toute la sympathie de ses victimes, qui découvraient un ange face à eux. Elle secoua la tête, puis s'apprêta à lui lancer un regard implorant. Quand elle se rendit compte qu'il ne la regardait pas. Tout l'être sombre était attiré par l'horizon, plus précisément entre les herbes et les pousses de fleurs à peine ouvertes. Agacée par ce quelque chose qui avait permis à ce guerrier de se déconcentrer de la beauté qu'elle était, elle regarda elle aussi en cette direction.

Mouvement dans la verdure. Un léger effluve de sang, et de félin. Une aura dangereuse. Nul doute n'était possible. Ils avaient bien affaire à un cougar. Elle frissonna, presque imperceptiblement, et dut se rendre à l'évidence. Elle ne pouvait compter que sur lui pour la tirer d'affaire. Du moins, s'il ne la lâchait pas, abandonnée à son propre destin. Sinon, elle prévoyait déjà une fuite en direction du lui de réunion du troupeau du mâle, qui ne laisserait pas faire ça. Vu comme il était loyal. Malgré le danger qui rôdait, la champagne ne put laisser échapper un petit rire. Tout était prévu, et une fois de plus elle gagnerait. Les regards des deux inconnus se croisèrent, et il soupira :
- T’aurai plus lui servir de casse-croute en dehors de ses terres.

Flamme décida de jouer profil bas pour le moment. Une fois que le prédateur serait hors de portée, elle pourrait continuer à s'attirer les foudres de l'ébène, jusqu'à ce qu'il la chasse, ou qu'il ne parte, trop déconfit ou agacé pour continuer toute discussion. Néanmoins, dans sa position, et dans son comportement, elle restait arrogante. Toujours le rictus sur le coin des lèvres, elle s'approcha d'un pas dansant de lui, jusqu'à se mettre à côté. Légèrement charmeuse, elle battit les cils, et répliqua doucement :
"Continuons cette discussion plus tard, tu veux ? Nous, ou devrai-je dire, l'étalon vaillant et musclé que tu es, as du travail. Je te promets que j'irai dire à ton troupeau que tu es mort au combat, si tu y laisses ta peau."

Elle ria, amusée de sa propre blague. La scène d'elle et des membres du harem pleurant ce mâle avait quelque chose d'amusant, et de dérisoire. Elle secoua sa crinière rousse, et ses crins frôlèrent l'autre. Elle reprit, nullement embarrassée à la suite de ce contact éphémère :
"Après, si tu as besoin d'aide, je peux t'assurer qu'une pouliche peut venir à la rescousse. Mais ton honneur en prendrait un coup, non ?"

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(Ouais bon, je suis passé du IL au TU, je suis plus alaise :'D)

*Au lieu de décamper à grande enjambé comme tu l’aurais souhaité, la rouquine s’approche d’une démarche bien agaçante vers ton flanc. Elle te fit de si beau yeux, que tu repousse avec un air de dédain, usant de tous ses charmes pour s’excuser d’avoir brisé ton espace vital. Elle ne s’arrête pas là, elle essais de te nargué avec tes propre propos: si tu es si puissant, si beau, pourquoi ne lui démontre tu pas? Elle a tort de se moquer ainsi de toi.

Même sans ses charmes, tu allais le faire évidemment. Pas question de laisser un prédateur rôder sans bouger.
Ah, les femelles et leur tactique de charme. Son rire niais t’énerve en même temps de te faire rire. Peut-être est-ce ses agissements qui t’irrite et te plait d'un autre côté puisque elle affirme en plein ce que tu crois des femelles? Ooh, tu ne la connais pas suffisamment pour émettre d’autre jugement sur sa personne : elle doit néanmoins rester dans son rang et s’abstenir de faire ce qui est réservé au mâle. Le sexe dominant.

C’est ce que mère nature souhaiterais. Tu suis simplement son commandement.*

- Après, si tu as besoin d'aide, je peux t'assurer qu'une pouliche peut venir à la rescousse. Mais ton honneur en prendrait un coup, non ? *Ooh, ces paroles détestable…Tu déteste quand une femelle essais de jouer à ce jeu avec toi…Son honneur? Pas elle ni personne ne pourra la souiller! C’est simplement impardonnable de lui demander de son aide…*

- Reste en retrait, femelle. Je n’ai pas besoin de toi pour faire ce dont pourquoi je suis né. Profite en pour retourner d’où tu viens! *Tu résiste à lui cracher au visage. Elle qui viens t’emmerder avec son arrogante personnalité, apportant avec elle ce prédateur misérable pouvant nuire à la protection du troupeau. À l’heure actuelle, le dit félin c’était avancé d’un bon mètre des deux. Le temps n’était plus à la discussion. Tu te retournes en venant agité ta queue, caressant le corps de l’indésirable remettant ce contacte éphémère qu’elle t’avait donné. Tu la visiblement pris comme un signe de dominance, pas question de te laisser toucher ainsi sans lui remettre la pareille. Ton regard se pose une dernière fois sur la pouliche, lui faisant clairement comprendre qu’elle reste en dehors de tout ça. Avant que tu ne t’approche du félin en martelant le sol violemment.

Cette peur innée qui sommeille en toi, dans tes gènes de proie. Tu l’ignore complètement afin de ne pas céder à la panique et laisser le prédateur profiter de cette faiblesse. Ton corps est plus massif, haut et impressionnant que le félin svelte qui se cache au ras le sol. Dans tes pas de tentative d’intimidation, tu espères que la proie prend peur en voyant que tu la démasqué. Réduisant non seulement sa chance d’abattre sa proie du premier coup, mais en détruisant complètement son plan d’attaque. Quand tu fus assez proche, soufflant fortement des naseaux en levant le sabot pour le rabattre violemment face au félin. Celui-ci, d’un seul bond, ce propulse vers l’avant.

Sur toi? Non, pas du tout.

Un bond de côté et voilà le couguar qui détale droit vers la pouliche.

Avant qu’il n’ait atteint un certains pic de vitesse, tu essayas en vain d’écraser celui-ci alors qu’il glisse près de toi. Tu ne réussis pas à l’écraser bien que le félin ait été déconcentré et manque de trébucher. *

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