La séduction a toujours été une histoire de manipulation

C'était un de ces jours où le soleil réchauffe le corps et ou l'air ne parvient pas a te rafraichir, Colère du ciel venait d'être préparé et seller par le colonel et aller partir, il ne savait pas exactement où, mais enfin il c'était habitué a ces sortie solitaire et il devait bien avoué que ça lui faisait le plus grand bien, cette journée lui semblait banal, il avait passé la matinée dans le paddock, maintenant il avait droit à une sortie et après il retournerait au box, la journée parfaite, il se la coulait douce et la vie sauvage lui manquait de moins en moins. Son cavalier finit par le détacher et monter en selle, il serra légèrement ces flancs et sortie du fort. Le colonel le mena en direction de la plage et finit par lui demander de s'arrêter pour qu'il puisse descendre, il défit les liens de son étalon qui ne se fit pas désiré pour filer plus loin en toute liberté. Le sombre avait senti l'odeur d'une jument et il se mit en quête jusqu'a tombé face à une jument indienne, il se stoppa et l'observa un moment.

L'étalon vit que la jument semblait assez déçut qu'il se soit approché d'elle, alors il resta a bonne distance pour la saluer, il faisait beau et la mer était calme alors le sombre ne comprenait pas vraiment ce qui dérangeait la jument, alors il décida d'entamer la conversation, il n'avait rien a perdre et même si elle lui semblait plutôt brute de décoffrage, il comptait bien tenter de l'adoucir.

- Belle journée n'est ce pas ?

Le sombre entreprit de s'approcher d'avantage de la belle, elle avait la même cape que Demi Lune et elle ressembler au siens, c'est chevaux étoilé qui faisait rêver les hommes.

- Je m'appelle Colère du ciel et toi...?

Il empruntait un ton doux et calme, sans paraitre hypocrite, il ne voulait pas la vexer ou la faire fuir, donc il était simplement gentil, puis il suivit le regard de la jument vers le soldat et il comprit ce qui a gênait.

- Ne t'en fais pas pour le soldat, il ne nous vois

Et c'était vrai, les chevaux était masqué par un bosquet, qui les permettait de voir le soldat sans être vu, la remarque de la monture du colonel n'avait rien de méchante ou méprisante, elle avait juste pour but de rassurée la jument qui lui faisait face.

Malgré son ton qui se voulait rassurant, Aliory resta à bonne distance de l'équidé, d'abord silencieuse. Puis, toujours dans l'ombre de l'arbre fruitier, elle prit enfin la parole.

Je m'appelle Aliory. Je suis une jument indienne. Et si je m'inquiète, bien sur que je m'inquiète. Il pourrait tout aussi bien me trouer la peau à distance. Ce serait pas la première fois, ni la dernière je pense. Dit-elle sarcastiquement.

Elle savait que le sombre ne pourrait pas comprendre son allusion à sa blessure, mais c'était sorti tout seul. Les nerfs à vif, elle avait tendance à ne plus trop contrôler sa bouche... Elle continuait de reculer à chaque pas que faisait l'étalon, le laissait réduire l'espace entre eux sans pour autant s'approcher trop près. Aliory n'avait jamais trop aimé la plage, surtout en été. Il était vrai, comme en ce moment, que l'eau salée attirait les chevaux et cavaliers en quête d'une baignade rafraichissante. Mais tout allait bien. Enfin, avant que le cheval et son cavaier ne se pointent....

Colère du ciel s'arrêta en voyant que la jument ne s’apaisait pas, ces paroles confirmer les doutes de l'étalon, bien sur qu'il l'a comprenait, son troupeau était mort devant lui et maintenant il n'avait plus rien, si ce n'est sa rage de vivre, alors il l'observa plus franchement.

- En effet il peut...

Les souvenirs lui revenais mais il gardait le contrôle, tout en continuant de regardait la jument sincèrement désolé et triste.

- C'est toujours douloureux de perdre les siens... et les hommes savent nous détruire...

Colère du ciel se sentait beaucoup moins a l'aise qu'au début pourtant ça vie au fort l'avait forgé, il avait changé et était devenus plus fort pour résister à ces émotions.

- Je ne le laisserais pas te faire du mal, je ne pourrais pas supporter de voir encore une fois les hommes abattre d'un cheval sous mes yeux...

Il était sincère et tout en lui le montrait, le sombre ne tentait plus de l'approcher, enfaite il la laissé décider de la distance qu'elle voulait mettre entre eux, après tout si il voulait la mettre à l'aise, autant ne pas l'envahir.

L'étalon était franc, chose qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps, et quand la jument s'approcha de lui il la laissa faire, en restant abattu par ces souvenirs puis il se décida finalement a relever doucement la tête, tout en montrant a Aliory qu'il ne lui voulait pas de mal,il reprit doucement son discours en continuant de la regarder doucement.

- J'étais chef de harde avant que les bipèdes ne se charge de tout détruire, je n'ais rien pu faire contre leurs armes et leurs lassos...

Il avança doucement son encolure vers la jument pour sentir son odeur, et il plongea son regard triste dans celui de d'Aliory.

- Je ne veut plus jamais connaître cette impuissance... Cette honte...

Il disait vrai, cette jument réveillait en lui des souvenirs bien trop douloureux...

Le sombre vit la jument se détendre quand le colonel bondit sur son dos en lui demandant de galopait derrière l'Indienne qui était partie surprise, le sombre plaqua les oreilles contres sa nuques agacé, il fallait sans arrêt que son bipède vienne tout gâcher, alors Colère du ciel se mit a rire en tournant sur lui jusqu'à ce que le soldat soit au sol, aussitôt l'ancien sauvage fila au galop derrière Aliory.

- Attend ! Il n'est plus là reste juste un instant encore....

Ils c'était très largement éloigné de l'endroit où était le caporal qui devait sans doute être fou de rage, mais enfin il était a présent seul avec cette jument qu'il connaissait a peine et pourtant il avait déjà l'impression de la connaitre. Il ne voulait pas qu'elle parte maintenant, pas avant qu'ils aient pus se parler vraiment, car jusque là il avait parlé seul et elle l'avait écouté.

Aliory, trop occupée a fuir malgré son état d'épuisement, ne vit pas la réaction de l'étalon. Elle ne s'arrêta que lorsqu'elle fut certaine que le bipède était restée en arrière. Une terreur pure se lisait dans ses yeux et ses membres tremblaient, bien qu'elle tenta de camoufler sa peur et sa fatigue.

- Je... Pour... Pourquoi tu... Tu as laissé ton cavalier la bas...?

Elle l'observa, ne comprenant pas sa réaction. Pourquoi ne l'avait-il pas attrapée? Pourquoi avait-il ( apparemment ) désarçonné son bipède ? Elle ne comprendrait jamais les étalons des soldats...

Le sombre s'avança vers la jument et approcha son chanfrein de son encolure, il pouvait sentir son incompréhensible mêlée a une certaine crainte, elle semblait surprise de voir le voir arriver sans son cavalier.  Colère lui indiqua l'endroit d'où il venait pour qu'elle comprenne que la distance qui les séparait de l'homme était bien assez grande pour fuir.

- Personne ne mérite de vivre au fort et puis tu va pas me dire qu'il te manque déjà ?

L'étalon lui lança un regard malicieux quand il dit ces derniers mots, sans pour autant quitter son sérieux et son désire de la rassurée.

- Tu peux fuir si tu veux, personne ne va essayer de te revenir... Mais j'aimerais savoir d'où tu viens ? Comment autant d'inquiétude qui te pousse a craindre les tiens a pu naître en toi ?


L'étalon l'observait toujours avec curiosité, il ne comprenait pas comment on pouvait avoir peur des autres chevaux, pour lui c'était impensable...

Aliory le laissa approcher, silencieuse et tremblante. Elle regarda dans la direction que désignait l'étalon et se détendit légèrement, sans pour autant perdre en vigilance.

- Je... Non, il ne me manquera pas, crois moi... Hum... Ça... Ça te dérange si je ne veux pas en parler?

Elle baissa les yeux, hésitante. Elle ne pouvait pas parler de ça... Pas encore... Malgré le temps, la blessure ne s'était pas refermée. C'était encore trop douloureux. Silencieuse, elle garda la tête baissée.

Aliory resta sur ses gardes. Bien que tremblante, et épuisée, elle ne comptais pas se laisse capturer. Elle se disait que, puisque l'étalon noir avait empêché son cavalier de l'attraper, peut-être qu'il ne voulais pas lui faire du mal.... Elle se sentait un petit peu proche de lui, puisqu'il avait vécu la même chose qu'elle... Mais elle ne pouvait pas lui faire confiance. Pas encore.

Aliory eut alors une réaction qu'elle n'aurais jamais eu face à un autre cheval... Elle sourit et effleura elle-même l'encolure du sombre. Sans pouvoir l'expliquer, elle se sentait bien avec l'étalon, et, bien qu'il soit un cheval de soldat, il ne semblait pas être si méchant... Alors, la jument se dit qu'elle pouvait peut-être lui faire confiance, finalement... Elle décida de tenter le coup. Une blessure de plus ou une moins, cela ne changerait pas grand chose pour elle... Elle baissa légèrement la tête et entama son récit.

Je... Mes parents ont été capturés par des nomades quand j'étais petite... Les hommes m'ont blessée et m'ont laissée pour morte... Je n'ai rien pu faire...

Ce fût la voix tremblante qu'elle prononça ces quelques phrases. Elle ne savait pas pourquoi elle avait un tel comportement. Elle avait peur que le sombre ne la rejette, même si elle ne le connaissait qu'à peine. Elle le regarda tristement, attendant de voir sa réaction.