« On dit que la légende de l'Ouest fut écrite sur la selle d'un cheval. Mais aucun cheval ne l'avait contée avec son cœur... Jusqu'à ce jour... »
 
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 « Laissons faire le métier à qui le sait. »

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Bella Ciao

Bella Ciao

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MessageSujet: « Laissons faire le métier à qui le sait. »   « Laissons faire le métier à qui le sait. » Icon_minitimeSam 24 Aoû - 2:55

« Bisogna lasciar far il mestiere a chi sa. »
« Laissons faire le métier à qui le sait. »

ft.

Le soleil apparaissait petit à petit à l'horizon. La jument ouvrait doucement les paupières. Autour d'elle, les autres chevaux s'éveillaient péniblement. L'air était lourd et chaud, le vent inexistant. Enfin campée sur ses pattes, Ciao s'étirait et secouait sa tête. Elle s'approchait doucement de l'abreuvoir, profitant du sommeil des autres chevaux pour boire à sa guise.

La mustang jetait un oeil à l'extérieur de la stabule. De plus en plus d'humains s'activaient dans l'enceinte du Fort. Certains venaient récupérer leurs chevaux, les préparaient et partaient en petit groupe. Après un moment, Ciao reconnut le visage de son cavalier. Andrés approchait d'elle d'un pas maladroit et pressé, lui passait son licol et la sortait de la stabule.

Bella rejoignait un étalon, déjà prêt à partir. Andrés l'abandonna un instant : il ne s'était pas levé et mettait en retard son collègue, donc il devait préparer sa monture en un temps record. Elle hennissait brièvement, en signe d'encouragement. Ce n'était pas la première fois qu'il lui faisait le coup, le pauvre. Il revenait en trottinant, son matériel sous le bras et s'activait pour le pansage.

La belle en profitait pour observer son collègue du jour. C'était un sombre étalon un peu plus grand qu'elle. Sa robe était presque noire, couverte de légères pommelures un brin plus claires. Ses crins, noirs, étaient taillés assez court, comme il était courant dans la cavalerie. Le regard bicolore de la jument se posait un instant sur son épaule, marqué du « U. S. » habituel. Cela faisait-il longtemps qu'il était ici ?

Enfin, elle sentait le poids de la selle puis celle de son cavalier sur son dos. Les deux chevaux, d'un pas décidé, quittèrent le Fort pour rejoindre leur zone de patrouille. D'un oeil curieux, la demoiselle découvrait la route qui les menait aux Chemins de Fers. Et, perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas qu'elle s'était déportée sur la gauche, poussant involontairement son binôme d'un coup d'épaule.

« Désolé ! Je découvre un peu cet endroit et je ne faisais plus attention autour de moi...

Un moyen plutôt original d'entammer la conversation.
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