Lullaby of broken love, you were the moon of my nights

*La lune est très haute ce soir-là, le vent est même probablement plus frais qu’à l’habitude. Un temps assez inhabituel en cette période, mettant un appui sur l’aspect sinistre que peut apporter la nuit. Sans aucun nuage pour voilé la luminosité argenté de la lune, sans aucun vent pour faire danser la végétation, c’est à ce demandé si quelque chose de grave n’est pas entrains d’arriver…Une disparition mystérieuse par exemple.

C’est sous la claire de lune que ton charme naturel est le plus mise en valeurs. Tes crins sombre et sale rayonne de reflet argent. La cicatrice creusée dans ta peau brille elles aussi, te donnant un aspect effrayant. Créature de la nuit indomptable, sauvage et mystérieuse. Bon nombre de cavalier ont voulu t’avoir comme monture, la force qui se dégage de ton être fait rêver les plus téméraires. Inépuisable, inébranlable, sans peur. Tes plus grande valeur s’avère à être tes plus grand défauts. Dans ton cas, ou la mort par le combat ce résume à un sacrifice, tu n’as point à craindre ton heure…Est-elle venu? Non, pas du tout.
Ton regard mauve scrute l’horizon comme tu en as l’habitude depuis ta naissance. Avec la lune comme alliée, sa luminosité te dévoile tous les dangers. Ton encolure ce rabaisse pour que ton museau puissent atteindre le sol. Collant tes lèvres contre la surface limpide de l’eau, t’abreuvant en restant aux aguets.

Chaque moment, comme celui-ci, aussi insignifiant soit-il. Te rappel à quel point la vie est fragile.

Comme la peau d’un poulain.

Ta crinière funèbre ce secouent avec peu d’élégance, mais bien de virilité. Ton encolure ce redresse et ton regard se pose sur la venue : son parfum tes très reconnaissable. Et que voit-tu d’ailleurs…Une jeune chaire…*

*Chaire toute fraiche, qui devait surement lui appartenir. Dans la manière que la jument c’est déplacer pour essayer en vain de caché le corps frêle et encore élancé du nouveau venu dans ce monde. Un monde ou mourir et vivre est une question de volonté ainsi que de force. Est-il une honte pour sa race, ou un vaillant guerrier ?

La question ne se pose même pas, c’est probablement une ordure. Ni plus ni moins. Son corps devrait nourrir la terre plutôt que de la souiller de son existence misérable. Pourquoi a-t’elle donner naissance à cette abomination? Un poulain, probablement issus d’un mâle bien faible et aveuglé par les chants humains. Elle aurait plus changé le destin de cet être, mais elle a fait un choix impardonnable alors elle doit payer le prix. Elle avait la chance de t’avoir toi, toi t’avais la chance de l’avoir elle. Avant que l’homme ne corrompe son âme et sa tête. Démontrant sa faiblesse.*

-Fearless, très cher. Quelle surprise...

-Sweetliberty… Une surprise?*Tu fermes les yeux, soufflant des naseaux par déception d’entendre ces paroles.* -Il n’y a aucune surprise à ce que je sois là, moi.… *Lance tu en te rapprochant lentement. Tes pas heurtent la terre et chaque levé de tes sabots contracte tes muscles saillant sous le regard de la jument. Sauvage, splendide tu es resté. Domestique, fragile elle est devenue. Tu as du mal à croire qu’avant, tu avais éprouvé un certains désire pour Sweetliberty…Sa venue ce soir te fais pas plaisir, tu préférerais ne jamais la revoir ici. Le fait qu’elle soit venue avec un poulain te fait cependant rire intérieurement. *

- Par contre, lui…C’est toute une surprise…*Lance tu en posant ton regard de démon sur le jeune poulain, coller au flanc de sa mère. Tu essais de l’observé en penchant ta tête vers le sol, puis te déplace autours de Sweetliberty pour t’enté de t’y en approcher. *

*Elle ne fut franchement pas très alaise à l’idée que tu t’approches de son petit protégé. Le poulain ce glisse sous son ventre, alors qu’elle fait office de rempart entre lui et toi de ses jambes. Elle te connaît bien, cette Sweety. Elle sait ce que tu essais de faire à son fils. Le juger, le scruter dans les moindres détails et peut-être déjà testé sa capacité à dominer. Ce battre.

Tu le doute, mais ton envie d’avoir une réponse est forte.

Les paroles de la jument te saisissent, ton encolure ce redresse alors que ton air c’est aggravé. *

- S'il te plait, ne m’appelle plus ainsi. Sweet Liberty n'est plus de ce monde, je vaux beaucoup plus que ce que j'étais avant... Je suis Plum, à présent.

*Un ricanement méchant t’échappe. Tu secoues ta fine tête, n’avalant pas du tout les paroles qu’elle venait de te lancé. *

- Tu ne vaux plus rien, Sweety. Même un autre nom ne pourra effacer tes gestes…

*Ce fut crue, ta pensé avait bien été étalé sur la table. Lui mettant sous le nez un détaille que tu n’avais jamais réussi à vraiment accepté. Bien qu’aujourd’hui tu n’y accorde plus d’importance, ça te choque toujours quand tu y repense…

Elle semble bien attacher à ce faible poulain. Marshall, quel nom…Typiquement le nom d’un domestique. « Portrait caché de son père » qui deviendra grand et fort. La luminosité de la lune t’avait semblé moins forte à ce moment, mais comme depuis le début de la soirée  aucun nuage n’est présent dans le ciel étoilé. *

-Deux qualités dont tu es obsédé, n'est-ce pas, Fearless?

-Il n’aura jamais ces qualités. Naître chez les humains, en tant que domestique…Il sera facilement cassable. * Tes paroles avaient un sous-entendu bien sombre et sanguinaire.  Tu n’es pas réputé pour bien traité les autres mâles. Ton besoin d’affirmer ta dominance sur eux, de testé leur conviction, leur puissance afin qu’il soit de bon soldat. Tout comme toi. Après tout, ton père ta si longtemps obsédé avec ça.

Ce Marshall ne fait cependant plus partie de ton troupeau…Et ce doit donc d’être faible. Puisqu’il représente une future menace. Tu ne t’en fais pas trop à vrai dire…

D’un pas lent tu tournes autours de la jument. Il y a un bail que tu ne l’as pas observé de la sorte. Ton regard mauve glisse sur chacune de ses courbes, le moindre muscle, la position de sa crinière à évidemment changer. À ton plus grand dégoût : elle est tellement rendu minable. Honteuse…*

- Je voie que ça ta affecté aussi…Choisir aussi rapidement un partenaire. Ça ne te ressemblait pas. Est-tu devenu si douce que la moindre de tes chaleur te demande de combler les désirs des autres mâles?