[ACTIVE] Dahlia

Prénom : Dahlia.
Âge : 4 ans.
Sexe : femelle.
Race : tersk.
Robe : alezane.
Origine : Caucase du Nord, Russie.
Groupe : solitaire.
Grade : solitaire.

« J'avais l'espoir au creux du cœur, pulsant dans mes veines... »  

Oh, petite Dahlia, petite princesse de feu, ne vois-tu pas combien tu es belle ? Dernière-née des deux jumeaux, tu es venue au monde et est demeurée bien frêle. Ta race n'aura rien fait pour changer cela. Mais ne comprends-tu pas que cette fragile et délicate silhouette est des plus agréables ? Tu ne dépasseras jamais le mètre quarante, avec des formes sveltes mais bien dessinées, gravées de l'élégance de tes ancêtres orientaux. Tu es belle, Dahlia, si belle. Mais tu ne le vois pas. Tu crois seulement être appréciable, être banale. Tu te méprends tant…
Certes, ta robe n'est pas des plus extraordinaires. Tu es alezane, petite jument de feu, alezane avec quatre balzanes immaculées, et une jolie liste asymétrique qui a teinté l'un de tes fins naseaux de rose pâle. Tes crins sont roux, eux-aussi, d'une teinte abricot plus claire que ton corps et aux beaux reflets d'or et de miel, leur donnant l'air de flammes lorsque le vent les fait danser. Et tes yeux ! Oh, tes yeux, Dahlia, deux petits éclats d’émeraude qui luisent de douceur.

« ...et j'attendais d'entrevoir ta silhouette d'argent illuminée par les éclairs qui déchiraient la nuit. »

N'as-tu jamais témoigné de la moindre méchanceté ? N'as-tu jamais laissé la haine gagner ton cœur, petite Dahlia ? Tu es une bien douce chose. Peut-être trop douce ? Tu te sens faible, si faible, mais tu ne le montres pas. Ton cœur saignes, se consume, mais tu ne le montres pas. Non, tu ne montres rien. Le monde n'a pas à connaître tes secrets. Il se contentera de toute ta gentillesse, de tout l'amour dont ton cœur est gonflé et qui ne trouve aucun écho. Tu es seule, petite princesse, tu es seule et tu es trop timide pour avoir de véritables amis. On t'apprécie, mais sans plus. Tu es bien trop vide, sans intérêt. Tu n'as ni ambition, ni joie de vivre. Tu te contentes simplement de subsister et de vivre ta vie comme elle te vient, suivant le chemin le plus simple, le plus accueillant, parce que tu es trop faible pour surmonter les obstacles. Et puis, tu n'es pas normale, on te l'a trop dit pour que tu puisses l'oublier. Tu l'as trop ressentit, au fond de toi. Les autres pouliches, elles aimaient Serbk, ou les autres jeunes mâles. Toi, c'étaient elles que tu aimais.  Tu n'as jamais été normale. Tu es juste là pour les autres, pour ceux qui valent bien plus que toi. Alors peu importe, que tu souffres, peu importe puisque le monde s'en contrefiche. Tu te contentes d'être le pion que l'on sacrifie.
C'est ainsi que cela a toujours été, c'est ainsi que cela sera toujours.

« J'ai attendu, tu sais. La pluie glaciale me détrempait et les rafales fouettaient mon corps, mais je t'attendais. »

Aurais-tu dû le jalouser ? Il était si grand, si beau, si fort. Il était plein de fougue et de fierté, et faisait l'admiration de tous. Et toi tu étais si banale, si frêle… Ta mère était si fière de lui ! Oh, évidemment, elle t'aimait aussi, mais toi tu n'étais que la petite pouliche fragile, tu n'étais que la petite sœur. Serbk, c'était la petite merveille, le petit prince à la robe d'argent. Et il était si gentil, si brave ! Mais tu n'as jamais ressentit la moindre jalousie. Peut-être que tu l'aimais trop pour ça ?
Vous étiez inséparables. Depuis votre venue au monde, sous la lueur de l'aube. Ses beaux yeux bleus furent la première chose que tu vis en ouvrant les tiens. Tu étais la dernière-née, la plus chétive des deux jumeaux. Tu n'aurais peut-être pas même dû ouvrir les yeux. Mais tu as survécu. Et tu as grandis, avec ton frère. Serbk te protégeais toujours, il te réconfortait lorsque tu te sentais mal, il t'encourageait dans chaque chose que tu faisais. Vous partagiez vos jeux, vos rêves. Votre désir de partir à l'aventure, loin, de découvrir le monde ensemble et de ne jamais être séparés. Parce que le bonheur, c'était gravé là, dans le lien qui vous unissait, dans cet amour fraternel indéfectible et indestructible.

Mais en grandissant, la réalité du monde s'imposait. Votre mère vous fut retirée avant votre huitième mois. Et vous saviez que, à l'aube de votre troisième année, les humains viendraient et vous emporterez loin l'un de l'autre. Parce que c'était ainsi, parce que vous étiez destinés à être vendus.

C'était au cours d'une rude période, où les orages se succédaient et gonflaient les rivières. Ce jour-là, les humains vinrent. Et tu compris qu'ils t'emmenaient.
Nous devons partir, Serbk. Nous devons nous enfuir, loin d'ici. Tu te souviens lorsque l'on disait qu'un jour on partirait découvrir le monde, tous les deux ? Ce n'était peut-être qu'un rêve d'enfance, mais tu m'as toujours dit que chaque rêve vaut la peine d'être réalisé. Alors, partons, Serbk, partons pour ne plus jamais revenir, et nous serons ensemble pour toujours. L'orage va éclater, ce soir, et la rivière va entrer en crue. Ils ne pourront pas nous rattraper, si nous la traversons avant. Promets-moi que tu viendras. Promets-le moi.
Je… Je te le promets.

« Et tu n'es jamais venu... »

Prénom : j'en ai plus, je l'ai bouffé. Fallait pas m'appeler Nutella aussi.
Âge : entre 10-44 secondes et 14 milliards d'années.
Codes du règlement : Auto-validatioooon
J'ai trouvé le forum : dans une plume de poisson qui faisait du rodéo sur une tortue arc-en-ciel.
Sur le forum, je joue aussi : des cons.
Ma première expérience en rpg ? bison.