Achgabat - Mâle - Groupe libre

Prénom : Achgabat.
Âge : 3 ans.
Sexe : mâle.
Race : Akhal-Téké.
Robe : palomino.
Origine : Turkménistan.
Groupe : libre, de préférence sauvage.
Grade : libre.

1m 68 – Très élancé – Pas de crinière ni de toupet, queue peu fournie – Palomino aux reflets dorés – Balzane au postérieur gauche – Liste – Yeux sarcelle – Collier noir orné de strass

Achgabat est un Akhal Téké dans toute sa splendeur ; grand, particulièrement mince, on aperçoit sous ses flancs ses côtes qui saillent. Pourtant, il est loin d'être frêle. Bien au contraire ! Achgabat est, en digne représentant de sa race, doté d'une grande rusticité, d'une formidable endurance et d'une remarquable rapidité. Il possède également une robe palomino pâle, aux reflets métalliques, lui donnant quelques faux-airs de champagne or. Sa queue, couleur ivoire, n'est que guère fournie, et représente ses seuls crins, puisque son encolure est exempte de toute crinière. Elle est cependant ornée d'un large collier serré dans sa partie supérieure.
Il possède de grands yeux, un peu en amandes, dont la couleur sarcelle tranche avec sa robe, ainsi qu'une liste et une balzane à mi-canon au postérieur gauche.

Lunatique – impétueux – incontrôlable.

Achgabat est encore doté de la fougue de la jeunesse. Il a soif d'adrénaline, ses muscles ne demandent qu'à jouer à fleur de peau, tendus à se rompre dans ses folies, ses galops ventre à terre, ses bonds, ses acrobaties. Il rêve de gloire, de combats, d'amour. Il se montre provocateur pour pousser ses rivaux à lui offrir le simulacre de combat qu'il désire, il se montre charmeur pour être lui-même un Désir. Il est capable de passer en un clin d’œil d'une somnolence, d'un ennui apparent, à une folle course avec le Vent, tout comme il pourrait se montrer amical et soudain aussi froid que la glace. Imprévisible, il est comme une flamme incontrôlée, il sème le trouble. On le craint un peu, aussi, parce qu'il serait capable de vous décrocher une morsure bien placée sans même un avertissement, parfois par jeu, parfois par simple envie. Il ne se contrôle pas lui-même, et agit sans réfléchir aux conséquences.
Apaisera-t-il avec l'âge sa fougue ardente et son énergie trop débordante ? Seul le Temps le sait, et lui-même aurait bien du mal à se figurer un avenir.

Achgabat est né au Turkémistan, pays de ses origines, d'un père absent qu'il ne connu jamais, pas même par les récits de sa génitrice, puisqu'elle lui apprit seulement qu'il venait d'un autre troupeau et qu'il n'était, par ailleurs, pas son père. Chose bien difficile à comprendre pour un jeune poulain qui ne pouvait pas savoir que le mâle avait bien manipulé sa mère et lui avait mentit sans aucun scrupule avant de disparaître, alors qu'il savait parfaitement qu'elle attendait un fils de lui. Il vint ainsi au monde dans un troupeau d'Akhal-Téké, qui à l'origine appartenait à un groupe d'éleveurs nomades, mais avait regagné la liberté après avoir fuit lorsque le feu avait ravagé le campement. Sa mère, malgré la trahison de son père, l'aimait véritablement. Elle s'était promise d'élever son fils sans qu'il n'ai jamais à rencontrer son géniteur, pour qu'il devienne un jeune mâle plein d'affection, qu'il ai une vie douce et entourée d'amis.
Achgabat grandit, et plus il approchait de l'adolescence, plus il devenait incontrôlable. Trop d'énergie en faisait un mâle nerveux, qui ne cessait de remuer, qui ne pouvait plus se contrôler. Il devint colérique, lunatique, et ses sautes d'humeur troublaient sa mère, qui s'éloignait peu à peu de lui. Ce fut sur une dispute que leurs liens prirent fin, et le jeune mâle trop fou abandonna sa mère en larmes pour ne plus jamais la revoir. Curieux et assoiffé d'aventure, il souhaita rencontrer son père, ce mystérieux géniteur dont il connaissait si peu. Et il le trouva.

Mais le grand mâle n'avait que peu d'estime pour lui. Il était beau, certes, il était fort et fougueux. Il était admirable pour beaucoup, mais pas pour ce père-là. Le grand mâle l'ignora superbement et retourna vaquer à ses occupations en lâchant que s'il revoyait le jeune dans les parages, il le chasserait, et s'il insistait trop, il le tuerait.
Achgabat, un peu décontenancé et furieux, tourna les sabots et s'éloigna. Mais les humains ne manquèrent pas de le remarquer, et le capturèrent. Mais ils ne parvinrent jamais à dompter son énergie, ses incessantes sautes d'humeur qui en faisaient un jeune mâle dangereux. Ainsi fut-il vendu, à un homme qui possédait déjà de nombreux chevaux. Non pour le travail, mais simplement pour les avoir, là, tous si différents, tous venus d'un pays différent. En effet, il collectionnait les chevaux. Et il renomma le poulain Achgabat, tout en lui ornant l'encolure d'un collier.

Le jeune animal n'était pas malheureux, de ce temps. Il avait un grand pré pour se défouler, on ne lui demandait aucun travail, on s'occupait de lui. Tout semblait parfait. Il avait fait la connaissance de quelques-uns des autres chevaux, si différents des minces Akhal-Téké dont il avait l'habitude. Mais un jour, une violente tempête éclata. Le vent hurlait, et il alla jusqu'à déraciner des arbres. L'un d'eux tomba… Et acheva sa course sur le grand bâtiment qui servait d'écurie. La panique gagna les chevaux, tandis que tout s'effondrait autour d'eux. Achgabat réagit aussitôt, impulsif, et regagna sa liberté. Il galopa, il galopa en lançant des coups-de-culs en tous sens, sans savoir s'il était affolé ou heureux. Il ne ressentait plus que l'adrénaline. Et il continua de galoper, de s'enfoncer vers le lointain… Vers le Cimarron.

○ Personnages liés (s'il y a, préciser la nature du lien) : connaissance des autres chevaux ayant été achetés par le "collectionneur".

○ Soumis à rp-test : non

○ Autre :

Gains de base : 20 XP
Gains ajoutés : 0 XP