"Comme un papillon qui s'est perdu en hiver" - [Libre] Papi Oda' & Mamie Ivy

* Il vagabonde depuis un moment déjà, ne sachant pas trop ou sa tête viens à le mener dans cette immensité qui semble désormais si vide et terne. Depuis que Wapi à disparut de sa vie, l'aztèque à bien de la difficulté à retrouver son enthousiasme d'avant. Sa hanche lui fait mal, tout comme la vieille blessure qu'il s'était fait à la patte au début de sa misérable vie.

Qu'est-ce qu'il va devenir sans Wapi? Il donnait tout un sens à son existence, une raison de gambader joyeusement ici et là et de donner de tout son amour aux êtres qu'il croisait. Il y a bien cela qu'il doit au équidés sauvage: ils n'ont pas besoin d'un bipède pour avoir une raison de vivre. Ils vivent parce qu'ils le doivent.

Dans un soupire, Odakotah continue sa route d'un pas lourd et la tête basse. C'est crins son mal coupés, plus personne n'était la pour lui faire une coiffure fabuleuse, ils sont redevenu de la même longueur et long. Oda' passe ton temps à les mettre d'un côté et de l'autre de son encolure. Il semble avoir perdu de sa fougue et de son éclat de jeunesse, la vieillesse le rend si différent. En boitant a cause de sa hanche, Oda' prend un moment et remarque à quel point il est au milieu de nul part. Cette étendu ci vaste, tout semble froid. Comme lorsqu'on la abandonner...Il n'a d'ailleurs jamais revu son troupeau...

C'est surement l'endroit parfais ou s'écraser et ce laisser pourrir lentement. Pour nourrir les chacals et les verres. Cette fois par contre, Wapi ne sera pas la pour le sauvé. Peut-être l'attend t'il dans l'au delà? En crispant son visage, Odakotah continue sa marche vers l'horizon en boitant légèrement. Jusqu'à ce qu'il aperçoit, une forme se dessiner devant lui. Au début, il pense halluciner et voir Wapi le saluer de loin, c'est quand il cligne les yeux et s'approche encore un peu qu'il comprend que la silhouette est celle d'un autre équin. L'envie de rebrousser chemin lui est passer par la tête mais il est trop tard. Avec sa douleur à la hanche il ne veux pas s'arrêté une seconde fois pour refaire tout le chemin qu'il à parcouru.

Têtu, il continue et remarque qu'il s'agit vrai semblablement à Ivy. Cette jument qui fait partie du troupeau de Forêt Noir, il ignore si elle y était toujours et si il était toujours là. Lui...Les choses on probablement beaucoup changer, Odakotah n'avais pas pris la peine depuis quelques années de ce renseigner au prêt des autres équidés: il en avait perdu l'envie de toute façon...*

- Ivy ? * Souffle t'il une fois rendu à sa hauteur. *

*Elle prononce son nom, dans son souffle et ça suffit pour faire comprendre à l’indien déprimer qu’il s’agissait bien de celle qu’il croyais. Ivy.  Elle s’avance vers lui, coupant net la distance qui les séparait.  *

- Odakotah. Oh, ça fait longtemps.*Elle s’exclame, visiblement heureuse de le voir malgré tout ce temps qu’ils ne sont pas côtoyez. Elle a vieillis, bien mieux que ce comment lui à plus vieillir. C’est articulation lui font mal, principalement ses hanches mais elle, elle semble avoir gardé la forme. *

-Très longtemps, mais ce temps semble t’avoir épargné. Tu restes toujours aussi jolie, Ivy. *Dit-il, bien qu’il ait perdu l’énergie qu’il avait autrefois. Sa raison de vivre anéantie, il a du mal à chercher le bonheur aussi facilement qu’il en avait l’habitude.  Après tout, c’est quoi le bonheur maintenant?

La Pie secoue sa tête et ses crins sauvage, alors qu’Odakotah vient rabaisser son arrière-train au sol. S’assoyant en lâchant un soupir de soulagement à ne plus mettre de poids sur ses pattes arrière. Au même moment Ivy souligne que la vieillesse ne la pas épargner. C’est dans un léger rire un peu piteux qu’il lève ses yeux fatiguer vers elle. *

- Oh, ça non…Mon corps entier souffre et de vieille blessure réapparaisse. C’est dernier temps ont été difficile. Tu sembles en bien meilleur état…Je suis heureux de te revoir saine et sauve. Mais...Que fais-tu dans cet endroit isolé?

*Dit-il alors qu’il s’allonge un instant sur ses flanc. Soufflant un peu de la longue marche qu’il avait fait pour se rendre dans ce territoire perdu. D’ailleurs, que faisait Ivy ici ? Aurait-elle tout perdu elle aussi? Odakotah ignore que cette merveilleuse jument de l’époque continue d’avoir la présence de cette ‘’personne’’ dont elle lui avait déjà parlé il y a longtemps… Avec toutes ses histoires d’aventure folles et qui dépasse l’imagination, Oda’ a peut-être perdu le file... *  

* Enfin, de cette personne qui la terrifiait, Odakotah n’avais jamais cessé d’apprécier Ivy. Elle qui est si rayonnante, encore aujourd’hui elle semble l’être encore. À moins que ce soit sa faiblesse qui élève la jument plus haut que lui. C’est gentille parole ont flatté Ivy, avant qu’un silence ne s’installe légèrement. Un doux vent soufflais, bien qu’un peu sinistre alors que le soleil disparaissait tranquillement à l’horizon.  Profitaient-ils de l’accompagnement de l’un et l’autre un moment? Ou savaient-ils très bien que la mort les guettais tous les deux dans cette endroit isolé du monde?  Au finale, peut-être la question ne se posait pas : les deux sont probablement ici pour la même raison… Ce bref silence aurait plus être lourd, très lourd…Mais il fut si léger, une acceptation du destin amoindrie pas la présence d’une amie?

La douce voix attire son attention et ses paroles obligent Odakotah à réfléchir un moment.  

Sous sa splendeur de conte de fée, cachais une vérité bien plus sombre.  Rien de surprenant, Oda’ rabaisse la tête, comme ci tenir le menton plus haut était une épreuve physique intolérable. *

- Les blessures invisibles sont souvent celle qui font le plus mal… *Disait-il en rapport avec la mort de Wapi, qui à laisser un immense vide dans son cœur…* -  Des regrets…J’en ais, probablement comme tous. Trop y pensée est douloureux, alors je me contentais que de regardé l’horizon en essayant d’avancé pour m’en éloigner…

*Inconfortable dans sa position, l’étalon replis ses jambes sous lui dans un soupire. Avant de reprendre en posant son regard contre Ivy qui elle, tient toujours debout. *

- Je suis aussi heureux de te voir…Même si j’ai l’impression que nos deux âmes sont tourmentées…Ne serait tu pas ici…Pour les mêmes raisons que moi…

*Dit-il dans un air un attristé… *