La journée touchait à sa fin. Le soleil avait déjà commencé à se coucher, mais ses rayons éclairaient encore le ciel, nuancé d'orange et de rose. Il ne faisait ni froid, ni chaud, une température agréable pour une soirée d'été. L'étalon alezan brûlé se dirigeait vers le lac doré, désirant s'altérer et profiter des derniers rayons de soleil. Ceux-ci se reflétaient sur l'eau, ce qui rendait le paysage unique.
Forêt se dirigea vers le bord de l'eau, baissa son encolure puis se mit à boire. Alors qu'il pensait être seul, l'entier sentit une odeur étrangère s'approcher dans les environs. Il redressa alors soudainement la tête, les oreilles droites, les naseaux dilatés. Il ne connaissait pas cette odeur. Il se mit alors sur ses gardes, et suivit cet effluve pour découvrir quel était cet individu. Il aperçut alors un étalon noir, baraqué, musclé et imposant. Ses yeux rouge sang se voyaient de loin, et n'inspiraient aucune confiance. Il dégageait une étrange sensation malsaine. Le dominant décida de se rapprocher, il ne souhaitait pas mettre en danger son troupeau. Il fallait éloigner cet intrus au plus vite.
Sujet: Re: Tomorrow Comes Today Mar 28 Aoû - 22:24
ft. Forêt Noir
TOMORROW COMES TODAY
« Ze-Quindim... Tu me fais honte tu sais.»
Un cœur, parfois, ça brûle. Et quand il brûle, on aimerai l'arracher. On aimerai se vider, crier, frapper le monde et l’entièreté des étoiles. Mais personne ne doit voire, personne ne doit savoir. Ça rend vulnérable, et puis ça remue les braises de l'incendie qui agitent déjà ses flammes sous la poitrine. Non. Respire, déteste, protège toi.
Il y avait un cœur, près du lac, qui était en feu.
Il faisait presque nuit, les derniers rayons du soleil s’écrasaient doucement à l'horizon alors que l'étalon pris la décision d'aller se rafraîchir au coin de l'eau. Il avait repéré l'endroit quelques jours plus tôt et aimait apprécier la douce brise nocturne caresser le lac. Mais ce soir, quelqu'un avait voler son moment. Un autre que lui avait décidé de profité de la douce tombé de la nuit. Alors, Ze-Quindim l'avait observer en retrait. Il le vit s'abreuvoir et regarder le coucher de soleil. Mais très vite, le voleur s'aperçu lui aussi de sa présence. Ze-Quindim ne bougea pas, tandis que le Foret Noir s'approcha de lui, déterminé à le chassé.
Quelques pas vers l'avant. Un regard échangé. Les deux étalons, face à face, se contemplèrent quelques secondes. L'un était un petit cheval de trait, et l'autre... Il semblait être d'origine ibérique, mais quelques gènes semblaient familiers au dominant. Peut-être un croisement. Il ressentit également une odeur qu'il n'aimait guère, celle des humains. Mais celle-ci avait l'air estompée, peut-être s'était-il échappé depuis un moment. Il resta sur ses gardes.
Après un long moment de silence, Forêt décida de le briser, accordant un ton sérieux et sûr de lui, sans être trop dans l'excès pour ne pas paraître agressif. Il n'avait aucunement l'intention d'aborder l'inconnu en étant méchant et désagréable, cela n'était pas du tout dans sa personnalité.
▬ ❝ Bonjour, jeune inconnu. Qui t'a amené sur mes terres ? ❞
La nuit n'allait pas tarder à tomber. Le dominant risquait de rentrer au troupeau plus tard que d'habitude, mais cela ne faisait rien. La sécurité était avant tout. Et puis, il n'y avait aucune raison que cela se passe mal, n'est-ce pas ?
Qui suis-je ? Genre : Grade : Solitaire / Monture de nomade Autres infos :
Sujet: Re: Tomorrow Comes Today Mer 23 Jan - 20:14
ft. Forêt Noir
TOMORROW COMES TODAY
Il s'approcha, l'autre. Il vint se camper devant Ze-Quindim, comme s'il s'octroyait le droit de pouvoir le toiser. Il empestait la méfiance. Rien que de voir ses yeux sombres se lever en silence vers ceux du noir, c'en était presque trop pour ne pas lui foutre un bon coup dans la tronche.
« Bonjour, jeune inconnu. Qui t'a amené sur mes terres ? »
Ze-Quindim se redressa un peu plus et laissa une grimace dégoûtée déformer ses traits. Qui lui avait donné la permission d'appeler cet endroit "ses" terres ? Il se proclamait de lui-même possesseur de la nature. Et il n'avait pas même le cran de défendre ce qu'il s'était approprié. Un faible, voilà ce qu'il était. Vraiment, pathétique.
« J'ai pas besoin de qui que ce soit pour aller où bon me semble. Et encore moins de justifier de mes actes devant un faible. » répondit-il d'une voix lourde et menaçante.
Suite au recensement, les effectifs ont été mis à jour et bénéficient à présent d'une toute nouvelle mise en forme !
D'autres nouveautés à venir sur le forum ! On vous laisse le suspens pour le moment ;)
En ce moment, dans le Cimarron...
D'inquiétantes disparitions sont à signaler, touchant chaque groupe, mais plus particulièrement les indiens et les solitaires, qui sont plus vulnérables.
Les troupeaux se sont organisés pour se protéger de cette menace invisible ; celui de Forêt Noire reste groupé tandis que les gardiens du troupeau d'Atlas multiplient les tours du territoire et restent aux aguets.
Les indiens ont l'interdiction de s'éloigner du camp seul, les soldats ont renforcé les patrouilles et les nomades surveillent activement les enclos des chevaux, tout en constatant le pillage de leurs cultures et de leurs pièges, certainement dus à des cavaliers solitaires profitant des tensions dues aux disparitions.
Les solitaires, eux, doivent rester sans cesse sur leurs gardes. Les tensions sont vives entre les différents groupes, qui s'accusent mutuellement des disparitions.
Certains auraient aperçu d'étranges cavaliers montés sur des chevaux richement harnachés, qui semblent éviter le contact...
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