La soif de liberté a t'elle un prix ? (PV Asrae)

À l'instant même où mon dos me fis mal, je n'ai pas réfléchi. Je suis partie en ligne droite sans regarder derrière, sans même prendre le temps de vérifier que l'humain n'ait rien. Je ne suis pas spécialement attachée à lui, mais je ne peux pas non plus nier le fait que ma vie était beaucoup mieux depuis que j'avais rejoint ses enclos.
Non, j'avais foncé, droit devant moi, sous un soleil de plomb qui fit relire ma robe aux reflets presque dorés due à la sueur de mon labeur. Sur une longue distance j'avais traîné ma lourde charge, jusqu'à ce qu'elle se coince entre deux arbres. Une nouvelle tension me fils tomber au sol. Essoufflé je ne pouvais qu'écouter mon souffle saccadé et sentir mes flancs se presser contre le sol. La panique finie par s'estomper, mais pas la douleur, lentement je réussis à me redresser avec la joie et la chance de remarque que les liens de la charrue se sont brisé pendant ma fuite. Je m'ébroue doucement et chancelle toujours en me dirigeant tout droit entre les arbres et les sapins. Je ne connais pas du tout cet endroit.

La terre devient peu à peu argileuse, la végétation laissant elle aussi place à de la roche s'élevant à chaque pas de plus en plus haut devant moi. Cela ressemble à un canyon...faudrait-il encore que je sache ce qu'est un canyon. Mais à part la carrière et les enclos, je n'ai jamais rien connus d'autre. C'était une première pour moi rien que d'aller dans ce champ en lisière de forêt. Ma foi, cela ne me déplaisais pas tant que ça au départ. Si seulement je n'avais pas se foutus dos!
Mais trêve de rêverie ! Je me suis enfouie au lieu de revenir, comme ma mère me l'avait toujours dit..."sois fidèle envers les humains, quoi qu'il arrive !" Tu parles. Nous ne sommes guerres plus vivants pour eux qu'e harnais que je porte sur mon dos.
J'ignore simplement si je peux me faire à une vie de sauvageonne . Je ne sais même pas si je dois fuir ou lutter contre un prédateur. Suis obligés de suivre les chevaux que je croiserais . Devrais-je faire demi-tour et revenir chez l'humain ? Sur l'instant, je fus assez confuse. Instinct ou raison qui me pousse à continuer à m'aventurer dans les boyaux ? Aucune idée, la sensation de découverte m'enivre autant, que mon estomac qui se retourne à chaque pas qui m'éloigne de ce que je connais.

Arriver à ce qui me semblait être un chemin descendant, je me rendis compte que ce n'était rien d'autre qu'une paroi verticale bien trop abrupte pour qu'un cheval puisse la descendre. Je devais donc faire demi-tour et quand je le fis. Je m'arrêtais brusquement en regardant l'horizon, je ne l'avais pas encore fait. J'ai avancé toute droite tête baissée sans même prendre la peine d'observer les alentours, de prendre le moindre signe de repère. Et maintenant, je me rendis compte que j'étais réellement égarée et livrée à moi-même. Cet état d'esprit me fils prendre conscience que je n'étais qu'une jument d'élevage après tout.
Tête basse, cette fois-ci alerte, mes yeux parcoururent les hautes parois qui semblaient vouloir m'emprisonner. La chaleur est-elle que je commençais à regretter le fait de ne pas avoir au moins cherché le moindre point d'eau pour commencer. Il n'y a pas un seul brin d'herbe ici !
Je secouais nerveusement la tête. Aller ma vielle! Secoues-toi un peu va ! Ce n'est pas la mort quand même . ...Enfin je l'espère, je suis rentrée ici, je dois certainement pouvoir en sortir aussi non .

La soif de liberté

a t-elle un prix ?

feat Zénith

Asrae arque son encolure, fait quelques mouvements de piaffer.
La vue des Pics Rocheux l'a mise de très bonne humeur. S'agit-il d'une blague ou d'une vengeance du destin ? Elle en sourit encore.
Quand Neloe l'avait mené dans le labyrinthe, elle avait ronchonné tout du long - du moins jusqu'à avoir autre chose à penser - à propos du sol instable qui s'effondrait sous ses sabots au moindre pas de travers et avait songé que seul un cheval fou viendrait là de son plein gré.
Et voilà que c'était son cas !
Elle avait de quoi s'en amuser.

A l'aube, elle avait laissé Neloe seul au campement indien. Elle savait qu'il était entre de bonnes mains et qu'il n'avait pas besoin d'elle dans l'immédiat.
A vrai dire, depuis qu'ils étaient arrivés, elle n'avait pas eu grand chose à faire et son humain l'avait laissé vagabonder seule dans les parages des tipis, équipée seulement de son licol - qu'elle porte toujours d'ailleurs. D'après ce qu'elle avait entendu, il comptait rester quelques jours au campement indien. Quand, ce matin là, elle avait compris qu'un autre jour vide de programme se profilait à l'horizon, elle avait quitté le camp dans le but d'une longue journée de course.

Et elle avait couru. Longtemps. Bercée par le son de ses sabots qui martelaient la terre.
Lorsque le soleil avait atteint son zénith*, elle s'était arrêtée un instant, son souffle peut-être un peu plus rapide que d'ordinaire, et avait profité de l'ombre d'un arbre.
Elle avait somnolé, perdu la notion du temps. Puis s'est réveillée en sursaut.
Elle avait cligné des yeux pour se débarrasser des dernières poussières de sommeil et lancé un regard au soleil. Sa descente était bien entamée.
Elle avait jeté un coup d'œil réticent vers sa direction d'origine.
Non.
Pour ce soir, pour cette nuit, elle ne reviendrait pas vers Neloe.
Son escapade pouvait bien se prolonger sans changer grand chose pour lui.

Elle était repartie vers l'horizon, repartie dans cet état semi hypnotique dans lequel elle plonge à chaque galopade entre ciel et plaine.

Un souffle d'air chaud chargé de sable l'avait brutalement tirée vers le monde tangible.
Alors elle avait vu les Pics Rocheux, qui la dominait de toute leur hauteur.

Elle s'était engagée sans réfléchir parmi leurs ombres.

Et depuis, elle en a conclu qu'elle est folle.
Cette pensée la rend joyeuse, et elle avance d'un bon pas, le sourire aux lèvres, parmi le labyrinthe de roche rouge.

C'est donc tout naturellement que, lorsque son chemin croise celui d'une jument, elle lance d'un ton guilleret:

"Bonjour ! Belle journée, n'est-ce pas ?"

A vrai dire, cela ne semble pas le cas de la jument. Un coup d'œil superficiel lui a suffit pour remarquer les traces de sueur séchée, sans doute pas récentes mais pas très anciennes non plus, que laisse le travail de trait avec les humains.

Asrae pointe les oreilles, intriguée.

Fiche de RP (c) Miss Yellow

*Juré, même pas fait exprès ce clin d'œil là ^^

Le temps ne m'a pas parut long jusque ici ou peut-être en ais-je perdue la notion ? Je m'était assez vite calmé de ma frayeur de me retrouver coincé ici entre les roches rouges, donc la hauteur ne me parurent plus aussi étouffante. Mais au contraires accueillante.
Avec une telle chaleur, j'ai finis par apprécié les larges coin d'ombre qu'elles offres et c'est l'esprit et le coeur plus serein que je fis route arrière pour sortir d'ici et me dirigé vers une destination plus herbeuse.

A un moment, je crus déliré, j'ai l'impression d'entendre des bruits de sabots ? Non je ne l'imagine pas, car quelques instant après j'aperçus une jument avec une drôle de robe rouge et blanche sur l'arrière. Je n'avais encore jamais vu de chevaux de cette couleur jusqu'a maintenant.

L'inconnue m'aborda d'une salutation habituel et me demanda mon avis sur le fait qu'elle trouvait belle cette journée. Je levait les yeux vers le ciel et le pics aux dessus de ma tête, puis les rebattus sur elle.

-Je serais tentée de dire qu'elle est depuis peu pour moi.

J'ignore si la jument allait se montrer trop intrusive à mon goût ou non, mais c'est de réflexe que je tournais mes oreilles vers mon dos, tout en renâclent et levant la tête dans des gestes nerveux en reculant d'un pas. Je ne suis pas prête à l'agressée, mais si elle ne comprend pas, par-la mon message et s'approche quand même trop de moi. Je n'hésiterais pas à y mettre des coups de dents.

Toute fois, je fus intriguée par la jument, elle porte un licol, donc elle est en contacte avec des humains ? Tout comme le harnais, du moins ce qu'il m'en reste, c'est à dire juste le collier encore sangler à mon ventre.

-Vous avez fuit les humains ?

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feat Zénith

L'inconnue jette un regard vers le ciel, puis répond:
"Je serais tentée de dire qu'elle est depuis peu pour moi."
Toujours d'aussi bonne humeur, elle acquiesce:
"J'en suis très heureuse pour vous, elle fait une pause, puis se présente: Asrae, enchantée."
La jument a une robe pie perlino telle qu'Asrae n'en a jamais vue, une raie de mulet et une raie scapulaire, ainsi que des membres forts caractéristiques d'un trait. Elle porte d'ailleurs encore un collier sanglé à son ventre.
Asrae plonge un regard curieux dans celui bleu vert, nerveux, de la jument.
Un peu surprise, elle remarque alors les renâclements de l'autre, ses gestes plein de nervosité et son pas en arrière.

Elle jette un regard aux alentours, curieuse, et un peu inquiète, de voir ce qui rend nerveuse la pie, mais ne voit rien de particulier.
Elle s'apprête à questionner l'inconnue quand elle remarque son regard fixé sur elle et se rend compte que c'est elle qui l'inquiète ainsi.
Lui revienne en mémoire ses rencontres de ces derniers jours, et elle ne peut que se souvenir ce que cela fait d'être dans le rôle de celle qui fait face à un danger, potentiel ou non.
Elle recule de quelques pas dans le but de laisser de l'espace à l'autre jument et attend quelques instants sa réaction.

D'ailleurs, la jument reprend alors la parole:
"Vous avez fuit les humains ?"
Un peu interloquée, Asrae se demande un instant ce qui pourrait faire croire ça, avant de se souvenir de son licol et de la démentir:
"Pas vraiment. En fait, j'appartiens à un humain solitaire qui a décidé...
Elle s'interromps.
"Ce serait trop long à expliquer, mais pour faire simple, disons que j'appartiens à un humain qui me laisse du temps libre pendant lequel je peux vagabonder."
Elle pointe des oreilles curieuses vers la perlino:
"Et vous ?"

Fiche de RP (c) Miss Yellow

Elle est très heureuse pour moi ? Comment ça ? C'est-elle au moins pourquoi je dis cela ? Enfin, je ne tardais pas sur sa réponse. Je ne suis peut-être simplement pas accoutumée avec la façon de s'exprimer des chevaux d'ici.

La jument se présenta alors Asrae ? Même sont nom lui parait étrange, mais vraiment joli... en même temps les humains qui leurs donnes des noms ont parfois des idées peut original. Elle pensa alors a cette petite ponette de compagnie qui y avait la ou elle est née. Les humains lui avait donné comme nom, Nounours. Okay elle ressemblait à un gros nounours mais elle avait été souvent sujette au moqueries des autres chevaux...

-Je me nomme Zénith.

En reportant son regard sur la rouanne, je penchais les oreilles vers elle et me détendis quand je la vit reculé et ne pas empiété dans mon espace personnelle...je l'aime bien cette jument. Je me détendis un peu et me fis moins nerveuse du coup.

Là, je fus outrée et perspicace ! Son humain la laisse libre d'aller ou elle veut ? Jamais les humains que j'ai côtoyé ne l'auraient fais. Peut-être parce que nous aurions simplement prit la fuite. Mais du coup une question me taraude.

-Mais si il vous laisse libre de partir pourquoi revenir vers lui ? Pourquoi lui montrer une tel fidélité ? Les humains que j'ai côtoyé ne nous auraient jamais permis cela et nous ne serions pas revenus vers eus à moins d'aimer être utilisé comme objet !

J'ignorais a cet instant que je me trouvais face à une jument appartement à un nomade, j'ignore même le principe même d'un humain ou cheval nomade. Pour moi un humain ne peut montrer une tel confiance a sa monture, déjà par le fais que ça monture n'en as aucune envers lui. J'ai un peu de mal à comprendre comme un cheval peut revenir vers les hommes.

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feat Zénith

Zénith... Joli nom, songe Asrae.

Mais sa question la prend par surprise.
Pourquoi donc revient-elle vers Neloe ?
Elle n'y a jamais vraiment réfléchit.
Et puis, a t-elle jamais connu une autre vie ? Cette dernière a toujours été régenté autour des humains; elle n'a jamais cherché à connaitre autre chose puisqu'elle était heureuse.
Autrefois, elle servait le père de Neloe, et ils se portaient un amour réciproque, tout autant qu'ils se faisaient confiance.
C'était pour lui qu'elle restait.

Mais Neloe... Avec Neloe, elle ne fait que subir ses nombreuses erreurs, s'agacer de son tempérament et espérer patiemment qu'il s'améliore.
Et, c'est vrai qu'il cherche à s'améliorer. N'est-ce pas l'unique but de sa visite chez les indiens ? N'en est-elle pas l'unique raison ?

"Je crois... , répond t-elle finalement après y avoir longuement réfléchi, Je crois que je reviens vers lui surtout car je n'ai jamais connu autre chose. Mais ce n'est pas la seule raison. J'aimais son père, c'était un de ces humains qui savait lire les chevaux, qui était bon et juste avec nous. Pas toujours tendre, mais toujours équitable.
Son fils n'a pas hérité de toutes ses qualités, mais c'est son fils, et c'est surtout en mémoire de son père que je le sert."
Elle fait une pause.
"Et encore, ça ne suffirait pas s'il était violent ou méchant. Mais il fait des efforts, et je crois qu'avec le temps il deviendra véritablement quelqu'un de bien."
Elle hausse finalement les épaules*.
"Et puis, la vie sauvage ne m'a jamais vraiment attiré. J'ai aperçu un ou deux troupeaux ici et là, mais je n'ai pas vraiment ressenti le besoin d'être libre d'un attachement aux hommes."

Asrae contemple encore un instant Zénith. Elle ajoute:
"Mais ça ne semble pas être votre cas. Vous avez fuit les hommes, c'est ça ?"
Elle s'apprête un instant à lui proposer de l'aider à retirer son harnais, puis sa nervosité lui revient à l'esprit, et elle retient ses mots.
Elle ne voudrait pas aggraver son angoisse.

Fiche de RP (c) Miss Yellow

*Autant qu'un cheval peut véritablement hausser les épaules ^^

Je restais à l'écoute de la jument rouge. J'étais intrigué, étonné de son récit. Un humain qui comprend et respecte les chevaux ? Cela est-il vraiment possible. Je penchais parfois ma tête, une oreille se baladant parfois vers l'arrière ou le coté, mais qui revenait très vite vers la jument qui a toute mon attention. J'étais dubitative face à ce respect quelle témoigne envers son premier propriétaire et je comprenais son résonnement envers son fils. Je restais alors plutôt admirative et pendant un instant. Je me souvient du vielle homme que j'avais laissé derrière moi...il ne m'avait pas maltraité lui...

Je quittais mes réflexion pour me concentré sur Asrae, je la trouve vraiment patiente et gentil envers cet humain qui semble fauté envers elle...finalement, est-ce vraiment bien de vouloir se montrer à un tel point fidèle envers les humains qui ne semble pas vraiment le mérité ?

Puis la jument me questionna à son tour sur ma fuite.

-Les humains ou je suis née ne mon jamais réellement témoignée de respect, j'ai été déplacé d'élevage en élevage jusqu'a arriver ici chez un vieil humain. Je dois avoué qu'il me traitait bien, mais j'ai fais une erreur. Il voulait juste que je l'aide a labouré sont champ, mais je porte une vielle blessure au dos qui c'est réveillé et dans la panique j'ai fuis jusque ici.

Je soupirais, mon ventre se gonflant je viens à me rappelé de la présence du harnais. Je me tordis t'en bien que mal pour tenter de taper dans la sangle et la boucle avec mon postérieur, un peu comme si je me grattais. Seulement sa réveilla une nouvelle la douleur et je reposais de suite mon pied en me rattrapant pour ne pas tomber.

-Je n'ai jamais été sauvage, mais je me rend compte que je ne suis pas utile aux hommes a cause de ma blessure. Je vais certainement être revendue et peut-être à un fou qui ne prendra pas du tout soin de moi. Cette idée me bloque et m'empêche de retourner en arrière...

*On comprend l’expression même si physiologiquement c'est pas très possible, on ne va pas s'arrêter sur ce genre de petits détails ;).

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La jument écouta avec attention les paroles de Zénith.
Cela la replongea dans l'époque où elle était dans le même cas, jeune pouliche mal aimée, séparé de sa mère et passant de marchand en marchand, essayant vainement d'avoir chaud et assez à manger l'hiver, de se garder le plus possible des mouches l'été, et croisant sans jamais véritablement connaître des centaines de chevaux en tout genre, traits, pur sangs, hongres, jeunes juments délicates, chevaux de guerre, vieilles bêtes décharnés, chevaux désespérés, originaux, pleins d'espoir, cyniques, pessimistes, méchants, agressifs, gentils, timides, dominants. Il y en avait tellement ! Et elle n'en était qu'une parmi tous, qui passerait peut-être sa vie comme cette jument brisée, obligée de nourrir d'autres poulains, des poulains de bonne lignée, en voyant mourir les siens, ou encore comme ce cheval idiot, toujours accompagné de son compagnon, qui racontait à qui voulait sa vie de cheval de bataille, intelligent et farouche, jusqu'à qu'il se prenne une balle derrière l'oreille, survivant, mais survivant idiot.
Elle aussi était terrifiée par la vie qui l'attendait et par tous les humains qui se cherchait un cheval. Peur de tomber sur un propriétaire sadique, espoir de tomber sur un propriétaire gentil, au moins. C'était une tempête infernale qu'elle vivait tout les jours, du matin lorsqu'elle était conduite au corral jusqu'au soir où on l'emmenait enfin vers l'écurie et le repos de la nuit. Mais le lendemain... Oh, elle savait que le lendemain tout ne ferait que recommencer.

Mais tout cela n'était qu'un souvenir, un poids sur les épaules de la jument rouge, et elle se contenta de partager ces paroles avec la jument perlino:
"Moi aussi, alors que j'étais une pouliche, je suis passée de marchand en marchand. J'ai eu de la chance avec le nomade qui m'a élevé, mais je comprends votre situation. Les humains peuvent être cruels dans leur indifférence, et un cheval qui ne peut travailler pour eux n'est généralement pas le bienvenue."

Asrae se débarrassait des derniers fragments de souvenir qui étaient remontés, quand elle remarqua le comportement de la pie.
Zénith avait entrepris d'essayer de retirer le dernier vestige des humains qui lui restait, mais sans succès. Asrae resta encore un peu indécise, puis ne supporta plus de rester silencieuse face à la douleur manifeste de la jument. Elle reprit d'un ton doux:
"Puis je vous aider à vous défaire de ce harnais ?"

Son regard balaya ensuite les environs.
Le soleil descendait toujours vers l'horizon, inébranlable, et les ombres s’allongeaient.
Elle avait fait preuve d'imprudence en entrant dans le labyrinthe sans chercher de repères, mais ce serait encore plus imprudent de passer la nuit perdue au milieu de ce dédale.
Il est temps de chercher un chemin vers la sortie, décida t-elle, aussi proposa t-elle à Zénith:
"Et si nous essayions ensemble de trouver la sortie ?"
Elle eut une hésitation, et dévisagea la jument:
"Enfin, si ça ne contrarie pas vos projets, bien sûr."
Et elle ajouta, également un peu hésitante:
"Et, d'ailleurs, peut-être pourrions nous nous tutoyer ?"

Fiche de RP (c) Miss Yellow

Avoir peur des humains que l'on va côtoyé, je penses que nous avons tous un jour connus le bonheur auprès d'eux ou le malheur, peut-être y en a t'il eut des plus chanceux et des moins chanceux. Je me rappelle avoir entendu que certains humains tues les nôtres car il nous trouvaient quelques choses qu'ils n'aimait pas. Et cela justifiait les actes. Les humains sont des êtres étranges et terrifiants. Si seulement nous aussi nous pouvions nous servirent d'eux comme eux ils le font. Mais aucun cheval n'est assez fou, dégénéré que pour imiter un humain. Ca c'est bien un truc qui leurs est propre.

-Profitons du temps t'en qu'il nous est agréable alors.

C'est tous ce que je pus lui répondre, que dire d'autre ? A chacun sa chance ? Débrouille toi avec tes soucis ? Non, je ne le pourrais pas, je ne suis pas ainsi, je ne suis pas du genre a vite m'attaché, bien qu'Asrae ne me gêne plus du tout maintenant. Son comportement me détends et me mets en confiance. Après tout je peux avoir confiance en les miens non ?

En regardant la jument, je fus un peu triste, j'ai l'impression d'avoir fais ressurgir de mauvais souvenirs a la jument rouge. Et cela on n'en a pas besoin. Celle-ci me proposa alors de m'aider a enlever mon collier. (Je crois que je me trompe dans le noms en faite.)

-Ce serait avec plaisir, mais comment voulez-vous procédé ?

Je la vit tourner les yeux autour de nous et je fis de même en remarquant que le soleil est entrain de se coucher.

-Oui je penses que c'est une bonne idée, je veux bien t'accompagnée, je n'ai aucune idée d'ou je suis, et aucun but pour l'instant.

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feat Zénith

Asrae ne put qu’acquiescer aux paroles de la jument. Le présent était la seule chose qui leur appartenait.

Et bien... Quand au harnais, elle n'avait pas la moindre idée de comment l'enlever, mais la moindre des choses était tout de même de l'examiner, et elle soumit ces paroles à la pie, assortie de cette réponse:
"Et puis, j'ai déjà eu à servir de cheval de trait auprès des nomades, j'ai vu des humains enlever ou mettre des harnais à d'autres chevaux, je pense que l'on pourrait se débrouiller."
Elle accompagna ses paroles de quelques pas prudents en avant, et rapprocha doucement son museau vers le mécanisme de fermeture. La jument s'aperçut avec plaisir qu'elle le connaissait bien, c'était une sangle somme toute basique.
"Ne bougez pas, je vais... "
Retroussant les lèvres, elle tira, du bout des dents, d'un coup sec la bande de cuir qui pendait, resserrant le dispositif pour le défaire.
Le harnais glissa immédiatement au sol dans un bruit sourd de cliquetis métalliques*, et elle s'écarta pour redonner de l'espace à la jument.
"Une bonne chose de faite."
Elle s'ébroua, puis jeta un regard à Zénith:
"Tout va bien, je ne vous ai pas fait mal ?"

Un sourire éclot sur son visage aux paroles de Zénith qui acceptait de l'accompagner, puis elle hocha la tête:
"Essayons d'abord de sortir de ce labyrinthe."

Elle savoura la souple demie pirouette qu'elle exécuta pour se retourner, puis ouvrit le chemin en avançant précautionnement.
Asrae pencha ensuite la tête vers l'arrière, et questionna:
"Est-ce que tu connais les différents peuples du Cimarron ?"
Peut-être que je pourrais l'aider si elle vient d'arriver.

Fiche de RP (c) Miss Yellow

HRP:

Je la laissais donc faire et pour cela m'approché, me redressant pour lui donné le plus de facilité. Il ne lui fallut pas longtemps pour tiré sur la boucle et la sangle me serra dans un premier temps, mais le suivant, je soupirais d'aisance en voyant le harnais tomber lourdement au sol. Je m'ébrouais a mon tour soulevant un léger nuage de poussière qui s'était collé avec la transpiration. Et regardait chaleureusement Asrae.

-Merci mille fois Asrea et tutoie moi voyons !

Je restais détendue pour la suite, partageant la gaieté de la jument rouge tout en la suivant avec la même prudence dans les boyaux. La nuit avançant doucement, cet endroit me semble maintenant bien plus terrifiant!

Asrae me question a propos des peuples du Cimarron, ce a quoi je répondis d'un mouvement de tête négatif quand elle se tourna vers moi.

-Je n'aie entendu parler que des chevaux sauvages et des... indiens ?

Je butais sur le mot, je ne sait pas ce que c'est qu'un indien, le cheval qui m'en a parler, me la dit comme si pour moi c'était un mot lambda. Mais il n'y en a pas d'ou je viens ! Enfin il me semble ?

HRP:

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feat Zénith

Asrae acquiesce avec un sourire:
"Les indiens, c'est ça."

Elle entreprend de lui décrire le Cimarron: indiens et soldats, qui se livrait une guerre féroce, nomades, qui, entre les deux, vivaient de commerce, chevaux sauvages: leurs deux hardes - bien qu'elle ne les connaisse très mal, et s'en excuse - et les solitaires.
Les indiens, décorés de plumes et de peintures, aussi fiers que des étalons, partageant un grand amour avec leurs chevaux, chassant le bison, ces gigantesques créatures placides de la plaine, et capturant des chevaux sauvages;
Les soldats, hommes fermes et orgueilleux, montant des chevaux matés par le rodéo ou achetés à des particuliers, venus de tout horizons, bataillant avec les indiens pour la conquête de nouvelles terres;
Les nomades, peuple aussi insaisissable que le vent, toujours en déplacement, composés d'humains très différents les uns des autres, vivants du commerce;
Tous des humains dont une grande partie de leurs vies tournaient autour du cheval et dont il fallait se méfier de leurs grand bâtons d'argent qui crachaient le feu et tuait;
Et puis, les chevaux sauvages... Libres comme le vent, peut-être parfois bien maigres à la saison blanche, mais toujours avec cet éclat insaisissable de la liberté qui brillait dans leurs yeux, et aucune dépendance à un quelconque humain.
Et enfin... Les solitaires. Asrae en faisait partie, mais d'après le peu qu'elle avait appris sur les autres, elle était une des rares à avoir un humain.
"Mais être un solitaire n'est pas très sûr. C'est très exposé à tous les humains qui souhaiteraient capturer un cheval."
Elle hausse un sabot avec détachement.
"Enfin, c'est mon avis."
Elle regarde sans les voir les falaises qui ont perdues toutes leurs couleurs rouges à cette heure ci, et prennent une teinte plus sombre.
"Voilà, déclare t-elle avec un sourire, Je crois que j'ai fait le tour. Est-ce qu'appartenir à un peuple te tente ?"
Elle replonge dans les souvenirs qu'elle a des chevaux indiens.
"Si tu veux retourner vivre avec des humains, il me semble que les indiens gardent des chevaux inaptes à la monte tout de même, c'est tout ce que je peux te conseiller." Elle ajoute après coup: "Si tu veux revenir en arrière, vers les humains, bien sûr."
Elle chuchote dans un murmure, comme une vérité précieuse et sacrée:
"Tu es libre désormais, tu as toutes les possibilités devant toi."
Et il est vrai que sous le ciel constellé de milliers d'étoiles, l'avenir parait plus beau. Peut-être glacial et terrifiant, tel les allées du labyrinthes qu'elles parcourent, mais il suffit de lever le nez pour observer ce futur étincelant.

Fiche de RP (c) Miss Yellow

C'était des mots que je ne connaissais pas, mais au final pas tellement différents des éleveurs peut scrupuleux ne voyant que l'argents dans leurs chevaux, et les éleveurs se ravissant de leurs naissances et dressant les chevaux dans le respect. être vendu à des particulier pour devenir cheval de selle ou de labour et espéré tomber sur une bonne maison.
Quoique ce peuple, les Indiens m'intrigues au plus haut point, des humains en unissons avec leurs montures et qui accepteraient ceux qui comme mi ne pourrais pas être monté ?

Je regardais Asrae quand elle émit l'hypothèse que je puisse rejoindre un groupe les humain en particulier. Je secouais machinalement ma tête et mon encolure contre cette idée.

-Même si les indiens sont plus proche de nous, je penses qu'il tenteront quand même de me monter et ça je sais que je ne pourrais pas le supporter, du moins ma blessure me l'empêcheras.

La nuit finalement tombé, je fus malgré tout contente que je ne sois pas seul à arpenté ses terres que je ne connais pas.

-Je pense qu'il serait mieux pour moi de me faire accepter par une horde sauvage ou les indiens peut-être...

Je relevais soudainement la tête vers la jument.

-Et ton humain ? Il ne va pas être fâchée que tu reviennes aussi tard ? S'il avait besoin de toi dans la journée ne risque tu pas une réprimande ?

Je ne serais pas mécontente de sortir des rocheuses, l'herbe sous mes sabots me manques, me faudrait-il déjà réussir à sortir d'ici...C'est endroit est-il aussi vaste que ça ?

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feat Zénith

Asrae hocha la tête, prête à répondre à la jument, quand le tournant qu'elles prenaient acheva de se dérouler et leur donna accès aux étendues infinies du désert. Prise d'un léger vertige après les espaces étroits des Pics, elle fit une halte.
Elle reprit:
"Oui, bien sûr, ils essayeront. C'est le propre des humains. Mais les indiens sont généralement observateurs et connaissent les chevaux: ce sera une fois, mais pas deux."
Elle contemple le désert qui s'étend devant eux, paisible sous les étoiles.
"Peut-être que tu pourrais essayer la vie avec eux, et les quitter si ça ne te convient pas. Alors, il sera toujours temps de se mettre en recherche d'une harde."
Asrae fait une pause, encore incertaine. Elle déclare ensuite:
"Dans tous les cas, tu pourras compter sur moi si tu en as besoin, n'hésite pas." Elle ajoute avec un sourire, pour empêcher que la pie refuse par embarras et pour lui montrer qu'elle aussi elle y gagne quelque chose: "Ça pourrait même être l'occasion pour moi de rencontrer des chevaux sauvages."

Quand à Neloe...
"Oh, il s'en remettra. Il nous a conduit chez les indiens il y a quelques jours, et depuis il passe son temps sur ses deux jambes, sans se servir des miennes - non que je m'en plaigne, plaisanta t-elle, - alors ce matin j'ai décidé de me dérouiller et de piquer un petit galop. Je me suis laissée entraîner, mais ce n'est pas un jour de plus qui va renforcer sa colère, quoique, peut-être son inquiétude, et je serais de retour demain."

Le silence du désert les enveloppe un instant. La jument rouge se sent un peu mélancolique. Elle a fait une belle rencontre ici, et voilà qu'elles doivent se séparer.
Peut-être la jument pourrait-elle retomber sur Zénith un de ces jours ?
Dans cette optique, elle repousse un instant le silence du désert en demandant:
"Sais tu ce que tu veux faire ?"

Fiche de RP (c) Miss Yellow

La rouge semblait décidé à me guider vers les indiens...mon entêtement fait que je veux vraiment rester bornée sur mon idée de ne plus les côtoyés. Mais après mure réflexions, je suis née parmi les humains. Si elle vend autant ces bipèdes, c'est qu'elle doit vraiment en avoir confiance. Asrae n'est pas soumise ni apeuré part les humains, elle leurs vouent juste un respect qui fut réciproque apparaître avec son ancien maître.

Du coup, je fis plutût bouleversée et de plus en plus tenté a suivre l'idée de la jument et à vrai dire l'idée que l'on puisse se voir encore après cela ne me déplais pas du tout. Il est rare que je fasse confiance aussi vite et que je m'habitue, mais mon sale caractère semble s'envolé en présence de la jument.

Devant nous s'étale à présent une énorme plage de sable, c'est donc ça un désert ? C'est vraiment différent et ...vide comparer au canyon que l'on vient de traversé ! Je lui souris alors.

-Nous pourrions aller à leurs rencontre ensemble, en cas de problème nous seront compter l'un sur l'autre.

Je ris quand à la réponse par rapport à son humain, difficile à comprendre ses humains. J'observais le désert au loin, songeuse, c'était décidé, quand Asrae me demanda ce que je comptais faire, je lui souris simplement.

-Je pense que j'ai suivre ta sagesse et retourner avec toi près de ces indiens, je verrais bien sur place si je m'y plait ou non.

Si il laisse leurs chevaux pâturé sans clôtures, cela veut dire que je pourrais partir quand bon me semble, non ? Je m'ébrouais en balançant un peu ma tête de haut en bas. Une habitude que j'avais prise dans les box de l'élevage lorsque nous y restions de longues journées sans rien faire. La nuit est plus fraîche et avec la chaleur qu'il a fait, cela est vraiment agréable. Je me demande s'il y a des hivers ici ? Bah oui... elle me la dit quand elle a parler des troupeaux sauvages.

» "De ces choses qui changent une vie." Pv Asrae
» Il n'est pas de bonnes blessures pour la liberté, elles sont toutes mortelles.
» Dans le flou monde qu'est le mien, je déploie mes ailes vers la liberté || Sora [Terminé]
» Asrae
» Another way - Asrae & libre

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