[libre] Where are you my corporal?

Le grand gris fut bientôt attrapé à l'aide d'un Licol par son précieux Desmond, qui doucement, lui glissa quelques paroles à créditer d'un sourire béant. *Qu'avait il encore fait celui-là ?* Se questionna de suite l'étalon, qui gratta nerveusement le sol de son sabot.

Puis l'humain traversa son camp avec Leiter en mains, le tenant du bout de la longe, il se dirigeait tout droit vers les paddocks du fonds, dont quelque uns étaient en rénovations - commande du chef -. Le nomade salua plusieurs de ses camarades d'un regard vague, son esprit bien de trop occuper à chercher quelle curiosité avait découverts son humain.

C'est alors qu'il l'aperçut, lui, enfin la forme équine qui se dessinait au loin, ses tâches se décalquant de sa robe noir charbon parsemé de blessure. Il semblait en plutôt mauvais état, la tête basse il aurait presque fait pitié aux plus sensible. Le gris souffla, finalement la nouveauté n'avait pas l'air si intéressante que ça.

Puis, à son plus grand désarrois, son propriétaire l'attacha à la barrière de l'enclos, laissant entre eux une clôture de bois résistants, au cas où. Enfin vue le physique de l'autre et ses plaies encore ouvertes, ce n'était pas lui qui allait le manger. Leiter tourna lentement sa tête observant l'humain faire demi-tour, l'oeil brillant de bêtises.

Puis seulement, d'une voix rauque et froide, à son habitude il lâcha :

"-Bon, eh bien, bonjour j'imagine."

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- Salutation, Tu es ?

Leiter releva légèrement l'échine, puis fut légèrement distrait par l'arrivé de soldat, à en croire la réaction des nomades. Il se tourna légèrement puis scruta l'horizon, alors qu'une forme équine se distinguait, au loin. Celle-ci se rapprochait de plus en plus, la robe se détachant bientôt plus nettement du paysage.

L'autre à côté ne cessa de gesticuler, comme agité par la nouvelle venue, à en croire son nom. Celle-ci posa rapidement un regards acérer à Leiter avant de l'ignorer totalement, se reportant sur l'autre, celui dont la crinière était encore coupé façon militaire. Le nomade grogna intérieurement, puis observa la situation qui se présentait à lui.

La jument aux crins d'argent entamait une discutions avec le plus foncé, employant un ton froid et distant, ne faisant déjà plus attention au mâle gris qui se tenait juste à côté d'elle. Hum, peut être qu'il les dérangeait aussi non ? Leiter remua un peu, s'ébroua puis d'un ton sec répondit à la précédente question de l'inconnue "Colère", tout en déviant aussi sur la jument :

"-Leiter, et vous ?"

Les deux chevaux donnèrent leurs noms, chacun leurs tours : ainsi celle à la belle crinière d'argent non-militarisé se prénommait Khyda, tandis que le noire qui essayait de se donner un petit air se nommait Colère du ciel, il était aussi surement lunatique, puisque la seconde d'après il joua des oreilles, à la façons d'un poulain qui découvrait qu'il portait des excroissances pour entendre.

Il ne souffla pas, mais ne répliqua pas pour autant ; il était là sans vraiment le vouloir, et de toute manière Desmond ne tarderait pas à rendre le noire qui se plaignait inlassablement, puisque les Nomades n'était ni des barbares ni des voleurs, il rendrait tout simplement le cheval aux soldats, ne voulant pas d’ennuis avec n’importe quelle habitant ou groupe du cimmaron. Il s’appuya alors contre un poteau et se tourna du côté ou les bipèdes étaient partit discuté.

La jument échangea quelques tirades de plus avec le moucheté, parlant d'idée déjà décidé et de départ pour retrouver leurs stabules, où, enfermé tout les jours ils avaient habitudes de vivre. Leiter souffla légèremment comme faussement amusé de les apercevoirs pressé de rentrer dans leur chez-soit de bois et de planches abimés. M'enfin bon, on nest jamais mieux que là pù ont vi non ?

Un claquement attira son attention : d'une oreille distraite il entendit le soldat taper du sabot contre la terre rigide du camp, montrant sa réelle patiente à tous. Impressionant. Décidémment, cet espèce d'étalon montrait autant de patiente que d'intelligence, sans parler de sa joie de vivre. Enfin , puivait-il seulement critiquer ? Il s'appréta à se détourner une fois de plus quand une voix rigide l'interpella :

"Leiter, j'ai étais très enchanté de vivre avec vous pendant ces quelques mois"

Ton neutre, yeux brillant de colère, voix rauque, sourde, oreille presque couchées. Mais il était "enchanté". Il parlait encore pour ne rien dire. Autant se passer de politesse si c'était pour répondre avec non-chalance: à ce point là, on aurait presque dit qu'il se foutait totalement de lui. Peut être était-ce le cas. L'étalonbe répliqua pas, se contenta de lancer un regard suspicieux et froi à l'autre.

Mais déjà au loin des bruits de pas résonnaient. Il était alors temps, les deux soldats pouvaient  partir lui semblait-il. Il souffla une dernière fois, puis Desmond, apparue miraculeusement à ses côtés : le chef nomades échangeait des banalités affriollantes avec la cavalerie venue du désert. L'homme détacha alors son étalon, celui-ci se tourna légèrement, puis d'un ton assez agréable leurs prononça :

"Bon retour."