Messages : 151 Points d'XP : 395 Date d'inscription : 25/07/2017 Age : 9 Localisation : Perdue... peut-être dans ses songes ?
Qui suis-je ? Genre : Féminin Grade : Gardienne Autres infos :
Sujet: "Au réveil du printemps" - Aliory et Ivy Dim 28 Avr - 0:42
« Hum... Parfois, il faut choisir entre l'ennui et la mort. »
Au réveil du printemps
Un vent glacial soufflait. A cette altitude, ce n'était pas étonnant, et les rares quelques plantes pliaient en suivant son souffle irrégulier. La pente toute entière était faite de roches bleutées, elle s'élevait de plus en plus, jusqu'à monter et disparaître en rencontrant l'autre versant. Elle jouait aussi avec le vide, déchiquetée, perdant parfois quelques écailles de roche au fond du gouffre.
Le vent commença à porter le son d'un pas. Doucement, son ventre énorme se balançant en même temps que sa marche, une petite jument pie gravissait la montagne. Elle pousse un soupir, puis s'arrête.
Bon sang, elle s'ennuyait. Qu'est-ce qu'elle pouvait s'ennuyer ! Ivy poussa un nouveau soupir. Elle avait voulu s'éloigner pour essayer de passer un peu cet ennui, mais sans aucun succès. Ses pas l'avait portée ici, et elle leva la tête avec intérêt en reconnaissant le lieu de sa rencontre avec la jolie jument piquante. Flamme.
Mais ce serait idiot de penser qu'elle était dans les parages, ç'avait été pure coïncidence la dernière fois. Elle soupire - encore. Pourtant, ç'aurait pu être drôle. Enfin, au moins la distraire. La jument avait beau avoir été ennuyante au bout d'un moment, c'était quand même mieux que rien.
La petite pie reprit son avance. Son regard se tourna soudain vers un trou - ou au moins une zone plus foncée dans la montagne - et, intriguée, elle changea sa direction pour aller vers celui-ci.
Elle avança une tête curieuse, et écouta quelques instants. C'était bel et bien un trou. Ou plutôt, une caverne. Autant par curiosité que pour se réfugier un peu contre le froid du vent, elle s'aventura à l'intérieur.
Et ressortit aussitôt, à toute allure, filant au grand galop. Et un rugissement s'éleva derrière elle, suivit par le bruit des roches qui dégringolaient sous le poids de la bête. Elle étira son encolure, abattant ses sabots le plus rapidement et puissamment possible, tandis que son cœur martelait sa cage thoracique au rythme de sa peur, battant largement en vitesse celle de sa course. Elle eut soudain horriblement peur de mourir. Et d'entraîner la mort du rêve qui vivait si fort en elle. Non, elle ne pouvait pas permettre cela. La peur lui brouillait les pensées, mais soudain elles s'éclaircirent assez pour qu'elle aperçoive une corniche non loin de là.
Serait-elle inaccessible à l'ours ? La ponette n'en avait pas la moindre idée, mais dans tous les cas il la rattraperait bientôt. Elle atteint enfin le bas de la corniche, et sauta, sauta, glissa - Non ! dans un mouvement de panique, elle sauta encore, et réussit à se rattraper. Elle sauta une dernière fois, puis réussit à atteindre la plateforme, haletante.
Là, l'adrénaline la releva, et elle s'élança encore une fois... Puis un fracas, suivit d'un nouveau rugissement qui déchira l'air. Elle se figea, tremblante, et regarda vers le bout de la corniche. Elle avança, doucement, et pointa le bout de la tête. Il manquait un bout de pierre qui était là lorsqu'elle avait sauté. L'ours était au sol, il la regardait. Et il était furieux.
Là, ce fut plus fort qu'elle. Elle éclata de rire. Toute la tension, la peur, s'en alla d'elle, et il ne restait plus qu'un immense soulagement qui montait en elle comme son rire qui s'envolait vers les sommets de la montagne.
Enfin, elle se calma.
Et bien, elle ne pouvait plus revenir par là, songeait-elle en voyant l'ours tenter de nouveau d'escalader la corniche, et celle-ci s'effondrer encore sous son poids.
Elle fit donc demi-tour et s'aventura vers l'autre bout de la plateforme. Plateforme qui continuait en chemin à flanc de montagne, côtoyant de bien près le vide.
Elle marcha quelques instants, quand soudain un bruit familier lui fit dresser la tête, et elle se retrouva devant une jument inconnue :
Sujet: Re: "Au réveil du printemps" - Aliory et Ivy Mar 4 Juin - 7:43
Aliory s'était largement éloignée du camp, voulant être un peu seule. Malgré la barrière forgée pendant toutes ces années, les souvenirs avaient une grande tendance a refaire surface. Dans ces moments là, valait mieux qu'elle soit seule... Vagabondant dans la montagne, elle sursauta brusquement lorsqu'un rugissement puissant retentit. Couchant les oreilles, elle chercha l'origine du rugissement et apperçut une ponette pie fuyant un ours, visiblement en colère. Priant pour que la ponette s'en sorte, Aliory se pressait de faire demi tour, voulant l'attirer vers la corniche par laquelle elle était montée.
En arrivant, elle fut soulagée de voir que la ponette avait déjà trouvé refuge sur le rebord de pierre, et avait elle même un peu avancé.
Tiens ! Coucou.
Elle observa vaguement la ponette pie pour vérifier si elle allait bien, puis finit par répondre.
Bonjour... Vous allez bien? Je vous ai vue. Avec l'ours.
Ivy
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Sujet: Re: "Au réveil du printemps" - Aliory et Ivy Mer 24 Juil - 22:56
« Hum... Parfois, il faut choisir entre l'ennui et la mort. »
Au réveil du printemps
Ivy regarda avec curiosité l'autre jument. Elle avait vraiment une robe bizarre, mi crème, puis se dégradant jusqu'au blanc. Distraitement, elle entendit l'étrangère s'enquérir :
- Bonjour... Vous allez bien? Je vous ai vue. Avec l'ours.
Tout aussi distraitement, mais avec sa joie coutumière, elle répondit :
- Oh, oui. A la fin, c'était même très amusant !
Puis elle s'avança, les pierres allant rouler sur les flancs à pic de la montagne, soulevés par ses sabots tandis qu'elle marchait à deux crins du vide, mais sans s'en inquiéter - elle n'avait jamais eu le vertige - et alla se coller contre le flanc de la jument, inspectant ses tâches :
- Est-ce que tu es née comme ça ? Ç'a l'air sympa.
Elle attrapa une touffe de crins, du bout des lèvres, regardant leur couleur dorée.
Sujet: Re: "Au réveil du printemps" - Aliory et Ivy Lun 19 Aoû - 19:24
Aliory observa la jument pie s'approcher, étonnée de son comportement, et secoua doucement la tête lorsque la femelle attrapa ses crins entre ses lèvres.
Oui, je suis née ainsi. Enfin, je suppose. Je n'en sais trop rien, à vrai dire.
La jument était surprise que la pie ai qualifiée sa course poursuite de "très amusante". Elle même ne craignait pas trop les animaux sauvages. Elle avait déjà échappé à pire qu'un ours. Bien qu'un ours en colère soit toujours plus coriace qu'un ours affamé. En même temps, un ours affamé sera forcément affaibli par sa condition... Perdue dans ses pensées, Aliory se remit à marcher sur le flanc de la montagne jusqu'à atteindre une plateforme largement assez large pour elles deux, couverte d'herbe. Elle s'avança au centre de la minuscule prairie et désigna l'herbe du nez.
Ici, il ne viendra pas t'embêter. Il est trop pataud pour grimper. Tu peux brouter tranquille.
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Sujet: Re: "Au réveil du printemps" - Aliory et Ivy
Suite au recensement, les effectifs ont été mis à jour et bénéficient à présent d'une toute nouvelle mise en forme !
D'autres nouveautés à venir sur le forum ! On vous laisse le suspens pour le moment ;)
En ce moment, dans le Cimarron...
D'inquiétantes disparitions sont à signaler, touchant chaque groupe, mais plus particulièrement les indiens et les solitaires, qui sont plus vulnérables.
Les troupeaux se sont organisés pour se protéger de cette menace invisible ; celui de Forêt Noire reste groupé tandis que les gardiens du troupeau d'Atlas multiplient les tours du territoire et restent aux aguets.
Les indiens ont l'interdiction de s'éloigner du camp seul, les soldats ont renforcé les patrouilles et les nomades surveillent activement les enclos des chevaux, tout en constatant le pillage de leurs cultures et de leurs pièges, certainement dus à des cavaliers solitaires profitant des tensions dues aux disparitions.
Les solitaires, eux, doivent rester sans cesse sur leurs gardes. Les tensions sont vives entre les différents groupes, qui s'accusent mutuellement des disparitions.
Certains auraient aperçu d'étranges cavaliers montés sur des chevaux richement harnachés, qui semblent éviter le contact...
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