"Sans peur et cent rêves" - Fearless & Ivy

*Le soleil brille, un doux vent souffle sur la végétation dansante. Caressant ton corps lourd, endormis dans un amas d’herbe haute en bordure de la forêt. Tu t’y es allongé pour dormir un moment à l’abri des regards et des prédateurs. Pas longtemps, puisque tu as la protection des siens qui pèse lourd sur tes épaules. Peut-être prend tu ça un peu trop au sérieux, ce n’est pas toi le chef après tout…Mais non, depuis que tu as compris ta place dans la vie tu ne rigole plus avec ce statut.

Protéger, défendre, ce battre…Profiter de la vie tu ne connais pas.

Même durant ton sommeil, tu es entrains d’exécuter l’une de ses choses : cette fois tu te bats farouchement contre un félin terrifiant. La bête aux griffes acérer ta bondit sur le dos. Essayant de mordre ton encolure pour te trainé sur le sol et étouffer ton souffle en écrasant ta trancher. Tu te débats, faisant vivre un enfer à la bête qui s’agrippe à toi. Avant de plonger au sol, écrasant ses pattes sous ton corps. En te relevant, tu essais de lui jeter un coup de sabot au visage, mais la bête féroce l’esquive en jetant ses griffes contre tes pattes. Déchirant ta peau. Ce son, ce déchirement…

Tu n’oublieras jamais ce que les griffes d’un prédateurs fait sur ton corps. Jamais…Pas depuis ce jour!

Faisant volte-face au démon, la bête ce redresse en feulant. Sa gueule terrifiante armé pour déchiqueté ses proies vivantes, tu devrais avoir peur et partir retrouver la sécurité du troupeau. La peur, non elle ne te manipulera pas! Tu en a le contrôle. Tu vie avec la peur, jour après jour et c’est ce qui te fais vivre. Le sang peux bien couler hors de ton corps, tu crèveras jusqu’à ce qu’il ne te restera plus une goûte avant que tu puisses succomber à cette peur.  Tu souffle fortement des naseaux, faisant comprendre à ton adversaire que tu n’as pas fini de jouer avec lui. Tu es jeune et un peu téméraire. Tu fonce donc droit vers l’ennemi souhaitant lui brisé les os du corps, quand alors la bête bondit vers ton visage. Sa patte droite s’abat violemment contre ton œil gauche. Ton hennissement de douleur fait vibrer le corps de la bête alors que celle-ci ne tombe avec toi vers l’avant. Écrasant son corps frêle sous ton corps puissant, la gueule de la bête ce trouve tout prêt de ton visage. Tu scrute ton visage alors que ta vision ce brouille de rouge : la plaie laissait coulé le sang.

Tu t’agites dans ton sommeil, la douleur vive à ton œil balafrer semble te faire mal même dans la réalité.

Le félin allait, tu le sais, sauté sur toi de nouveau dès que tu seras redressé. Pourtant, dans ton rêve tu ne te prive pas de faire ce que tu avais voulu faire à cette époque : tu viens saisir la peau du cou de l’animal et déchirer sa chair. Dans ce rêve, tu ne te contente pas seulement de lui arracher la chaire, non tu plonges tes dents dans son visage, brisant les os de son crâne pour tout arracher d’un seul coup la chaire s’y trouvant. La bête feule apeurer ne laissant que les muscles sur son visages alors que le sang gicles partout sur toi.

C’est à ce moment que tu te réveilles. Redressant la tête étant persuadé d’avoir goûté le sang du puma dans ta gueule. Le cœur emballer dans le rythme du combat que tu venais de revivre, tu te redresse sur tes membres. Tu t’ébroue vigoureusement pour reprendre tes esprits et te concentrer sur la réalité : le présent. Après avoir soulagé une démangeaison sur ta croupe, tu te retournes, sortant de la bordure du sous-bois. *

- Oooooh. Fearless ! Coucou !

* ‘’Seigneur’’, c’est le seul mot qui te vient à l’esprit lorsque tu entends le tintement de la voix de cette Ivy. Aaah, Ivy…Au moins cette jument comprend le sens de la vie, elle ne t’énerve pas tant que ça. Seulement vos deux tempérament son très différent et tu as un peu de mal à suivre tout ce qu’elle te balance à la gueule avec une enthousiasme qui t’agace un peu. Ce bonheur, cette joie de vivre…Ce non sérieux t’étourdit vraiment. Tu ne la déteste pas, comme tu ne l’apprécie pas. Enfin, un peu comme la plus part des gens qui ne te tapent pas sévèrement sur les nerfs...Peut-on dire que c’est parce que tu les apprécies?

Au moins, ils ne sont pas dans ta liste noir…Alors disons qu'ils te plaisent…

En posant tes yeux mauves légèrement endormie sur elle. Tu remarques qu’elle grossit de jour en jour.  En dressant l’encolure après avoir quitté le sous boisé, tu t’adresses à elle de manière plutôt polie. *

- Oh, Ivy...Débordante d'énergie comme toujours...
*Tu auras plus faire mieux, mais non. Ta fausse enthousiasme est presque audible. Après avoir pris le temps d’étirer tes membres correctement, tu scrute l’horizon de ton regard sévère et toujours aussi rigide. Tu sembles bien calme, comme lorsque tu es allé te reposer un moment. Tu reposes ton regard sur Ivy, t’approchant d’elle légèrement pour scruté son ventre et d’y ajouté un commentaire. *
- On prend toujours du poids. *Dit tu sans prendre la peine de faire attention au mot que tu utilises. *

- Oui. Comment faire toutes les choses à faire si on n'a pas l'énergie nécessaire ?

* Tu avais une envie irrésistible de lui répondre, mais puisque tu venais de te lever tu ne voulais pas trop démarrer une discussion sur ça. Puisque tu sais bien que la jument ne comprendra probablement pas ton point de vue : ce n’est pas un guerrier voyons. Ne montre surtout pas que tu à suffisamment d’énergie pour y consacré de ton temps, aussi collante qu’une toile d’araignée elle ne te lâchera pas d’un poil!

Malheureusement…

Ivy vient coller son flanc contre le tien, t’arrachant une grimace d’agacement. Te voilà prise au piège! Elle va te coller toute la journée et t’emmerder! Tu n’as pas envie de jouer au « Babysitteur »  avec elle. Ce n’est pas ton destin de vie!

Avec humour et cette pureté qu’elle dégage au naturel, elle vient pointer ton ventre de son nez : « Et toi, c’est pour quand ? »

Tes oreilles se plaquent contre ta tête un peu découragé par ces paroles. C’est un sous-entendu  que tu as pris un peu de gras? Non, franchement elle veut savoir quand tu deviendras père…

Tu ne le seras s’en doute jamais…Enfin, pas dans le terme que les autres ont. L’éducation n’est pas pour toi, c’est un devoir strictement féminin. *

- Tu ne manques d’humour toi... Tss. Quand? Bonne question. Surement lorsqu’une femelle suffisamment forte me donnera un poulain digne de suivre mes pas.*Dit-tu en dressant l’encolure, inspirer par tes propres paroles. Les autres qui porterons tes poulains peuvent au moins dispercé de ton sang à travers d’autre équidé. Ce que tu souhaites vraiment, c’est un mâle digne d’avoir ton respect pour veiller à l’équilibre naturel jusqu’à ta mort. Si tu atteins cet objectif…Les dieux pourront être fiers de toi! En quoi pourrais-tu te réincarner dans ta prochaine vie?

En te déplaçant vers le centre de la clairière, tu choisis un endroit ou l’herbe suffisamment haute pour chatouiller le dessous de ton ventre pour  venir te roulé au sol.  Écrasant toute cette magnifique herbe juteuse et fraiche sous ton poids. Enfin soulagé de cette foutu démangeaisons qui parcoure ton échine depuis ton réveille. Tu secoues ta tête triangulaire avant de regarder la jument qui ne semble pas prêt de se décoller de toi pour la journée. *

- J’espère pour toi qu’il s’agit d’une femelle…* Ivy donner des gênes suffisamment fort à un mâle? Tu en doute fortement, tu n’as pas de problème à supporter les femelles mais lorsqu’un mâle s’avère à être un poids lourd pour le troupeau…

On ne peut pas protéger tout le monde! La sélection naturel doit faire son travail ou (pour le mieux) tu dois l’aider…*